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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

Compte-rendu des affectations 2nd degré

 

Compte–rendu des commissions d’affectation second degré

1)      FPMA des titulaires sur postes fixes

Un progrès cette année sous forme de retour en arrière, ce qui prouve que la mode rétro a parfois du bon. Le Rectorat a décidé pour les mutations intra-académiques, comme l’avait fait le Ministère pour les mutations inter-académiques, de ne plus communiquer aux collègues le projet d’affection avant la tenue des FPMA, à l’inverse de la pratique qui avait cours ces dernières années.  Cela nous a évité de devoir rassurer ou mettre en garde les collègues, par rapport à des projets de mutations qui pouvaient se trouver modifiés et qui l’étaient parfois profondément,  lors de la tenue des FPMA.

Deuxième point positif, l’algorithme  qui gère le mouvement en amont des FPMA a dû être sérieusement amélioré, car les modifications proposées par les organisations syndicales, et particulièrement par l’une d’entre elles, ont été réduites à leur plus simple expression. Même dans les disciplines à effectif nombreux, comme les lettres, l’anglais ou les mathématiques, le projet était cette année très proche du résultat définitif. Les quelques modifications acceptées par l’administration, parfois en déplaçant un support stagiaire, n’impliquaient pas des chaînes d’une dizaine de collègues, comme il était de coutume depuis de longues années.

Un point négatif en revanche : dans la Marne la tenue du CTS qui entérinait la liste des compléments de service et des BMP a été repoussée au 4 juillet 2013. Les collègues affectés sur certains postes  dans la Marne, auront donc eu la désagréable surprise de découvrir bien tardivement que le poste qu’ils avaient obtenu était à cheval sur deux établissements.

2)                      Gt d’affectation des TZR et demandes d’APA

 

Même si le Recteur avait indiqué avoir pris conscience  des difficultés rencontrées par les collègues enseignant sur deux, voire trois établissements, suite à deux Gt qui avaient réfléchi sur la question, il n’en reste pas moins que ces situations continuent de perdurer. Certains collègues vont donc continuer de jongler entre les trousseaux de clés, les codes des photocopieuses, les différents manuels, les décalages horaires et toutes ces petites particularités locales qui font la diversité des établissements, le tout agrémenté par des trajets parfois non négligeables et reliant éventuellement des ZR différentes, quoique limitrophes. Bref, la vie de TZR continuera de ne pas être un long fleuve tranquille.

 

Nouveauté qui a fait grincer des dents, la coutume presque gravée dans le marbre de ne pas changer d’établissement de rattachement un TZR qui restait dans la même zone, cette coutume, donc, a subi de nombreux accrocs cette année, pour diverses raisons. La plus fréquente était que, si un collègue au barème plus élevé demandait un établissement de rattachement, il pouvait l’obtenir au détriment du collègue qui s’y trouvait rattaché l’année précédente.

 

Autre fait notable, les demandes d’APA ont connu une progression exponentielle dans deux disciplines, l’anglais et la documentation avec plus d’une douzaine de demandes dans chacune de ces matières. Les trois quarts environ de ces demandes ont pu être satisfaites, mais parfois au détriment de certains TZR qui perdaient leur établissement de rattachement (voir point ci-dessus).

 

Dernière remarque qui n’est pas nouvelle, dans quelques disciplines, il n’existe pas de TZR ou en nombre très insuffisant, alors qu’à l’inverse, il y a pléthore de TZR dans d’autres, particulièrement les disciplines techniques.

 

                            Philippe Garet