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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

Refondation de l’Ecole : Contributions UNSA EDucation au CAEN

 

Déclaration de l’Unsa Education au CAEN

du 20 septembre 2012

 

Monsieur le Préfet, Monsieur le Président de la région, Monsieur le Recteur,  Mesdames et Messieurs,

Si la volonté de consulter et de donner des espaces d’expression locaux est louable,  le dispositif retenu dans un temps aussi contraint ne nous satisfait pas et n’a pas permis d’aller au fond des sujets.

A l’Unsa Education, nous sommes également déçus de ces synthèses, synthèses de synthèses, où l’on retrouve bien peu de ce qui a été exprimé en réunion publique, par exemple.

Pour preuve, le sujet essentiel du périscolaire, dans cette refondation qui touchera bien entendu les rythmes scolaires, sujet longuement abordé en réunion publique, où l’Unsa Education a attiré l’attention sur les inégalités territoriales en la matière, la nécessité de donner au rural des moyens d’accès à la culture, au sport, pour un accompagnement éducatif de qualité, autour des associations d’éducation populaire, entre autres qui ont un réel savoir-faire. A l’Unsa Education, nous pensons que pour une politique éducative ambitieuse, il faut non pas penser l’éducation de l’élève mais les temps d’ éducation de l’enfant.

La synthèse, donc, en est savoureuse  « Au fil des réunions, ont été également discutées les questions de l’éducation à l’orientation, l’environnement de l’élève et la place du périscolaire, les TICE au service de la pédagogie. » POINT.

 L’éducation est un acte global. L’Unsa Éducation affirme que le débat éducatif ne peut se réduire à la seule École, à la seule dimension de l’enseignement, à la seule formation initiale. La logique d’éducation globale tout au long de la vie impose une approche radicalement nouvelle.

Nous ne sommes pas inquiets pour autant, car les idées progressistes de l’Unsa Education  qui réaffirme sa volonté de construire une « société éducative » plus juste et plus efficace pour changer les rapports aux savoirs et aux qualifications, ont déjà été exprimées  au niveau national auprès du ministère.

Pour ceux que cela intéresse, ces contributions sont bien entendu téléchargeables sur le site www.unsa-education.org  et nous n’allons pas les détailler ici.

Puisque cette déclaration vient après la présentation de premières propositions, nous exprimons une certaine satisfaction à voir qu’elles vont dans le bon sens, puisqu’elles reprennent une grande part de nos propositions.

Elles sont malgré tout très centrées sur les enseignants. L’Unsa Education réaffirme l’importance des équipes éducatives pluri-disciplinaires pour une bonne approche individuelle de l’enfant dans sa globalité.

L’Unsa Éducation partage le constat que ces travaux doivent s’inscrire dans la durée.

 

ci dessous , le document complet de l'UNSA Education sur la refondation.

Les interventions en séance ont porté sur

1/ le numérique :

-Le Recteur ayant avancé que le numérique permettrait un travail en équipe,  nous avons dit  que ce travail en équipe devrait donner lieu à du temps pris en compte dans le service.

-La machine ne remplacera ni l 'éducateur - nécessité de formation à l'outil et de formation à former par l'outil numérique - d'accord sur  la richesse de l'outil numérique au service de la communication entre élèves, entre l'école et les familles ou entre enseignants  mais ....
qu'en premier lieu cette grande ambition pour le numérique reposait sur la dotation en un équipement informatique de qualité, avec une maintenance organisée plus solidement dans le 2nd degré, car entretenir le parc informatique est un vrai métier créateur de vrais emplois (bien différent des supports AED actuels). Parc informatique et maintenance devant être mis en place dans le 1er degré, car là aussi il y a une fracture .... pourquoi pas un personnel partagé entre 1er et 2nd degré... difficultés pour les petites communes pour effectuer cette maintenance ... et souvent appel aux bonnes volontés.


3/ la télémédecine pour pallier au manque de médecins scolaires et de prévention: l'UNSA est assez réticent, à faire glisser les missions des médecins sur des personnels infirmiers. Nous avons proposé qu'avant chercher des solutions par la télémédecine les étudiants en médecine champardenais soient  approchés dans le but d'être informés sur ce qu'est la médecine scolaire, la médecine de prévention, au niveau éducation nationale. Le Recteur  a répondu c'était une piste à creuser. L'UNSA a reposéle problème de la rémunération nettement inférieure des médecins de l’Éducation Nationale et donc du manque d'attractivité.

Nous avons eu un échange également suite à l'expression de notre surprise : dans le document il est dit qu il était cherché une solution pour la "classique visite médicale du travail" ...

Nous avons  dit que c'en était presque risible, et que si elle existait ça se saurait ! le Recteur a appuyé en disant qu'il n'y avait que dans l'EN que lui même n'avait jamais passé de visite et qu'il trouvait cela scnadaleux que parce que c'est le plus gros ministère, on ne se donne pas les moyens de la mettre en place. .... Le constat est donc partagé, l'UNSA attend la suite !