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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CAPD du 5 janvier 2011 : formation continue

 

Pour savoir si votre demande de stage est acceptée, envoyez nous un mail au 51@se-unsa.org

Déclaration du Se-UNSA:

Madame l’Inspectrice d’Académie de la Marne,

Pour le SE-Unsa la formation continue est une dimension obligatoire du métier d’enseignant.

Elle doit être de proximité et accessible à tous. C’est un devoir impératif pour l’État employeur, de consacrer les moyens nécessaires à l’exercice de ce droit.

 

Pour le SE-Unsa, la formation continue revêt quatre dimensions essentielles :

- l’actualisation des connaissances et la mise à niveau professionnelle pour répondre notamment aux évolutions des métiers, des techniques et des publics ainsi qu’à celles des processus d’orientation ;

- la mobilité professionnelle ;

- la promotion professionnelle et sociale ;

- l’éducation, la formation et l’épanouissement personnel.

Le SE-Unsa exige d’ailleurs une répartition plus équitable entre ces quatre dimensions.

 

Le SE-Unsa reconnaît le principe d’une organisation différenciée de la formation continue.

- Elle est obligatoire quand elle porte sur l’amélioration qualitative de la politique éducative. Elle est alors organisée sur le temps de service

Le syndicat revendique que chaque enseignant participe obligatoirement au moins à une semaine de stage en moyenne par an, tout au long de sa carrière quelle que soit sa fonction.

- Elle est facultative si elle entre dans un objectif d’amélioration de l’évolution de la carrière des enseignants. Elle s’organise pendant ou hors du temps de travail. Elle est alors qualifiante, voire diplômante, et permet d’avoir accès à de nouvelles fonctions ou responsabilités. Elle doit aussi favoriser la mobilité entre les niveaux d’enseignement.

Le syndicat  revendique également que chaque enseignant qui le désire puisse bénéficier d’une année complète de formation qualifiante au cours de sa carrière. Elle donnera alors droit à des certifications des acquis professionnels.

 

Le SE-Unsa  exige que l’Éducation nationale inscrive à son budget les moyens suffisants permettant une réelle égalité d’accès à la formation continue pour l’ensemble des personnels.

Le SE-Unsa exige aussi,  la transparence dans l’utilisation des moyens attribués à la formation continue et

la communication de l’attribution de ces dépenses. Cela implique, de droit, le remplacement de tous les personnels en stage 1er et 2nd degrés. Cela implique aussi une vraie planification de la formation continue ainsi que la prise en charge des frais réels engagés par les stagiaires

Or force est de constater que la formation continue est aujourd’hui très  insuffisante dans notre département.

Après le sacrifice de la formation initiale des enseignants, voici venu le temps du sacrifice de la formation continue : 7 stages ouverts sur le temps scolaire !

La formation continue disparaît peu à peu du paysage sacrifiée sur l’autel de la politique budgétaire désastreuse de l’éducation nationale.

Mais non, nous dira-t-on, les 6 heures d’animation pédagogiques supplémentaires sont de la formation ! Il existe une formation Hors Temps Scolaire ; la Formation à distance se développe aussi !

Vous pouvez aussi vous former pendant vos vacances scolaires avec une rémunération supplémentaire comme le propose le ministre

Soyons sérieux : connaissons-nous beaucoup de professions où la formation continue a lieu en dehors du temps de travail ?

Nous savons que l’administration départementale fait ce qu’elle peut avec les budgets alloués mais rester muet par rapport à la formation continue proposée aux personnels serait accepter une situation tout à fait scandaleuse.

Après être des salariés sans médecine du travail, les enseignants deviennent désormais des salariés sans formation continue. Trop, c’est trop !!!

Quid aussi de la formation T1 alors que les nouveaux collègues pâtissent déjà d’une formation initiale au rabais.

La politique de l’éducation nationale devient la politique du moins : moins d’enseignants, moins de RASED, moins de moyens budgétaires, moins de formation initiale, moins de formation continue, moins de salaire alors qu’on demande aux collègues de faire toujours plus.

Faites plus avec moins : tout est possible au pays de la RGPP ! A l’UNSA on refuse cela !

Compte rendu Formation continue :

Pour le Se-UNSA, les stages  visant à mettre à niveau les compétences professionnelles devraient tous être programmés sur le temps scolaire, ce qui n’est pas le cas pour tous.
Stage histoire des arts en anglais remplacé par un stage d'anglais au cycle 2 sur 10 jeudis en stage filé M2

Pour certains stages, des collègues ne sont pas retenus car l'ensemble des enseignants d'une école postule pour le même stage avec remplacement M2. Or l'IA ne veut pas qu'il y ait que des M2 dans une école pendant 15 jours... L'administration étudie la possibilité de remplacer au moins 1 collègue par 1 BDFC. Si ce n’est pas possible alors on essaiera de proposer un autre stage à une autre date... ou il y aura 1 priorité pour l'an prochain.

-Rémunération des M2 en stage : 490€ brut par semaine.

-Les stages de maths n'attirent pas grand monde. Il y aura donc une relance.
-Stage scolariser un élève handicapé en milieu ordinaire : 3 candidats seulement sur 16 possibles... L'administration réfléchit à une forme différente. Pour le SE-Unsa, les collègues ne se sentent pas forcément concernés tant qu'ils n'ont pas un tel enfant en classe et qd ils en ont un, un stage en mars est tardif !

-Stages Hors temps Scolaire :le stage remise à niveau bureautique C2i niv 1 est basculé sur le stage certification C2i niveau enseignant. le stage ELV outils numérique est annulé faute de candidats...
les ateliers histoire des arts sont annulés faute de candidats
-Stages d'adaptation à la fonction : l’ensemble des délégués des personnels fait remarquer qu'il s'agit là de formation initiale pris sur le budget de la Formation Continue.

-Un stage d'école en plus à Bazancourt

Nombre de candidatures et de candidats : 1162 candidats – 1981 candidatures exprimées et 1748 retenues.