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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CDEN du 25 mars 2021

 

CDEN du 25 mars 2021

(Compte rendu partiel)

Ouverture et fermetures de postes :

Le Dasen est revenu sur plusieurs situations par rapport au CTSD.

- pas de fermeture à maternelle Frignicourt

- pas de fermeture à maternelle SILLERY

- ouverture (CP-CE1 à 24) sur élémentaire JONCHERY/Vesle

- Fusion maternelle et élémentaire Hermonville

La situation des Mesneux / Ecueil ne peut être débloquée sur ce Cden pour des raisons de procédures juridiques récemment entamées.

Mesures présentées au CTSD de février 2021

Des écoles sont mises en surveillance en attente de la campagne d'inscription qui pourrait sans doute faire bouger les effectifs mais ferment pour le moment :

  • Galilée Reims
  • Hippodrome Reims
  • Givry en Argonne
  • Vienne le Chateau
  • Jean Jaurès Epernay
  • Les érables Dormans
  • Marolles
  • St Rémy en Bouzemont
  • Chaintrix Bierge
  • Loisy sur Marne
  • Dampierre au Temple
  • St Etienne au Temple
  • Vandeuil
  • Nogent l'Abesse
  • Livry Louvercy
  • EE Tournebonneau
  • Les Mesneux / Ecueil

Ces situations seront revues en juin.

Nous sommes intervenus chaque fois que nécessaire.

L'unsa Education a voté en abstention.

 


Déclaration liminaire de l'Unsa Education

CDEN  25 MARS 2021

DECLARATION UNSA EDUCATION

Non, l’École ne fonctionne pas "normalement" ! Cette expression de notre ministre nie les difficultés et l’engagement remarquable des personnels EN au quotidien !

l’UNSA Éducation redit ici sa forte amertume suite aux propos évoquant la poursuite d’un fonctionnement « normal » pour l’Ecole.

Non, l’Ecole ne fonctionne pas comme à son habitude, non elle ne dispose pas plus des moyens suffisants pour permettre enseignements et apprentissages sereins. Mais oui, l’Ecole fonctionne comme elle peut et de son mieux grâce aux professionnels qui y engagent au quotidien leur énergie et leur conviction, parfois au détriment de leur santé.

Si l’objectif de la communication gouvernementale, nous l’avons bien compris, était de rassurer l’opinion publique sur une Ecole qui « tourne » malgré la crise sanitaire et peut ainsi rester ouverte, le message envoyé à la profession par son propre employeur est à nouveau source de légitimes tensions.

Ensuite, au regard de cette volonté partagée de maintenir les écoles et établissements ouverts sur tout le territoire, l’UNSA Éducation pose les exigences qui découlent de cette volonté car Maintenir la scolarisation des élèves ne peut pas être qu’un affichage.  L’Etat doit se donner les moyens humains nécessaires pour réussir et l’UNSA Education les revendique pour affronter la situation épidémique jusqu’à cette fin d’année scolaire puis pour en dépasser les conséquences durant l’année scolaire prochaine. Cela passe aussi par la priorisation vaccinale des personnels en contact avec les élèves.

 Alors même que depuis un an l’ensemble des personnels de l’Éducation est engagé pour affronter la crise sanitaire et assurer la continuité du service public d’éducation, les moyens ne sont pas au rendez-vous. Pour les mois à venir, il faut prolonger les enseignants contractuels et assistants d’éducation (AED) déjà recrutés à minima jusqu’à la fin de l’année scolaire, ne pas arrêter leurs contrats au mois de mai, recruter davantage de personnels, pour faire face aux besoins suscités par la crise sanitaire. La baisse des places aux concours enseignants nous interroge. En effet, les besoins sont forts pour assurer les remplacements des personnels touchés par la Covid, pour renforcer les services de Vie Scolaire en première ligne (restauration, internat …) , pour améliorer globalement les conditions d’accueil et contribuer à pouvoir laisser les écoles et établissements ouverts. Pour la rentrée prochaine, le budget 2021 n’est pas à la hauteur des défis renforcés par ce contexte. En effet, les collèges et les lycées subissent une suppression de 1800 postes d’enseignant·es. La pression des heures supplémentaires devient intenable. Pour les écoles, les moyens doivent être à hauteur des ambitions. La crise a également montré que les moyens doivent être renforcés pour les personnels de santé, sociaux, de vie scolaire, Psy-EN, RASED, AESH afin de répondre aux besoins d’accompagnement global des élèves dans la crise et dans la sortie de crise.  

Un dernier focus sur la direction d’école : Le SE-Unsa a commandé un sondage auprès de l’IFOP

Si leur fierté du travail accompli est quasi-unanime (96%) après une année à l’épreuve de la crise sanitaire, 75% des directrices et directeurs d’école s’épuisent dans cette fonction. A lui seul, ce résultat du sondage Ifop   doit interpeler toute la communauté éducative. Si ce n’était pas assez édifiant, il suffirait alors de regarder les résultats constituant des indicateurs de confiance en l’avenir. 38% pensent que cette situation perdurera et 55% estiment qu’elle va se dégrader. Pas étonnant que plus d’un tiers des personnes débutant dans la fonction envisage de l’abandonner.

La mobilisation de tous est indispensable pour que ce dossier récurrent franchisse un cap décisif. Tous, à notre sens, c’est aussi les acteurs des territoires. L’aide administrative aux directeurs est un des dossiers qui pourrait être envisagé sous un angle partagé « communes, communautés urbaines, Etat. Toutes les directrices et tous les directeurs veulent des engagements concrets qui répondent aux besoins de chacune des écoles, et concernent tous les aspects de leur fonction, pour enfin mieux vivre leur métier. Pour l’UNSA Education, les directrices et directeurs ne doivent pas avoir à choisir entre s’épuiser ou abandonner.

Ceci nous amène à la préparation de rentrée 2021.

Pour le second degré, deux remarques :

  • Le choix de supprimer des postes et de les compenser partiellement par des heures supplémentaires (9 à 13% d’heures sup)  place les établissements dans une situation difficile voire intenable pour la rentrée 2021 alors qu’il faudra, soit encore affronter la crise sanitaire, soit travailler à en effacer les stigmates, le tout sans diminution du nombre d’élèves.
    Concrètement dans les établissements ce sont seulement quelques enseignants qui pourront encore supporter l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires alors même que des postes devront être supprimés dans leur discipline. Concrètement toujours, ce sont les emplois du temps des élèves qui vont en pâtir car, pour des classes différentes, un même enseignant ne peut faire ses heures que les unes après les autres quand deux enseignants peuvent les faire en même temps. Ce ne sont donc pas les besoins des élèves qui prévaudront pour construire les emplois du temps mais les contraintes humaines alors qu’aucune mesure n’est prévue non plus pour renforcer l’encadrement éducatif. Pour l’UNSA Education, ce n’est pas un bon choix.
  • 29 élèves en 6ème en moyenne en collège et 29,75 en moyenne sur les autre niveaux de collège, est-ce acceptable ? Comment mettre en œuvre une différentiation pédagogique éfficace, comment inclure les élèves d’Ulis au plus proche de leurs besoins ? Qui peut oser répondre OUI à ces simples questions ?

Pour les écoles et le 1er degré

Monsieur l’Inspecteur d’académie, vous connaissez nos  demandes récurrentes :

  • Abonder des postes de remplaçants, y compris en BD Rep+
  • Augmenter les postes de Rased, maîtres E et G, Psy-en
  • Aller au-delà des décharges de direction statutaires, pour prendre en compte des écoles dont la spécificité nécessite un surcroit de travail des directrices et directeurs
  • Créer des postes de conseillers pédagogiques et formateurs : les postes « hors classe» sont nécessaires à la qualité de l’enseignement, la formation est essentielle
  • Une vigilance sur les fusions, qui doivent être bien préparées, avoir du sens et ne pas aboutir à des école « monstres »
  • Attention toute particulière avec les IPS aux écoles dites orphelines
  • Veiller aux effectifs y compris proches des seuils, pour alléger chaque classe 

Le projet que vous nous avez présenté en CTSD comportent un abondement en emplois dans une bonne partie de nos demandes. Nous vous avons fait part de questionnements complémentaires après le CTSD. Nous espérons voir progresser le projet initial.

Pour terminer, un coup de grogne sur l’implantation à Reims de l’Institut catholique de Paris, université privée qui ouvrira 3 filières de licences à la rentrée 2021. L’unsa Education dénonce une fois de plus, l’abondement en subventions publiques : CU Grand Reims, département Marne, Région Grand-est, Ville de Reims. Ces subventions seraient sans doute bien utiles à l’Université publique, qui manque de fond pour ses projets et ses étudiants.


 

Compte rendu du CDEN de la Marne

du jeudi 25 mars 2021 à 15h00 en visioconférence


Le CDEN est une instance présidée par M. Le Préfet de la Marne, coprésidé par M. l’IA-Dasen et M. le Président du Conseil Départemental. Siègent des représentants des maires, des élus départementaux, les représentants des personnels (ici Unsa, Fsu, Sgen), représentants des familles (Fcpe, Peep) , les DDEN,  et autres

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Grand Est académie de Reims présent.e.s

Aline GEERAERTS, SE-UNSA Reims et Sylvie GANTHIER, SE-UNSA Reims, Benoit FOLB, SE-UNSA


 Déclaration de l’UNSA Education au CDEN de la Marne – 25 mars 2021

IA DASEN : "depuis un an nous sommes concernés quotidiennement par la crise sanitaire et je salue le travail des enseignants. La crise évolue et le département aujourd’hui révèle un taux d’incidence de 258 et un taux de positivité de 7.2. Il faut être donc très vigilant et cela a des conséquences pour tous les acteurs mais c’est à ce prix pour maintenir le virus à distance."

La situation sanitaire : difficile de faire coïncider des situations qui évoluent quotidiennement, 23 classes fermées aujourd’hui mais le chiffre varie d’un jour à l’autre. Le virus circule partout dans le département et activement sur >Reims et Vitry, le secteur d’Epernay reste un peu protégé. Ce matin, l’école de Luxemont est touchée.

Les tests salivaires :  il fallait un protocole de tests efficicient et rapide, d’où la demande à tous les directeurs de remplir les autorisations pour anticiper la mise en place de ces tests en fonction des résultats quotidiens. (Pour l'Unsa, ce n'est pas clair pour les familles qui ont cru qu'en donnant leur accord pour le test, leur enfant serait rééllement dépisté. Le message ministériel sur les médias le laisse à penser)

Sur plusieurs milliers de tests antigéniques, 13 cas positifs dans le département, sur 15 00 tests salivaires aucun cas positif pour le moment. Donc il n’y a pas de circulation active du virus dans les écoles, collèges et lycées du département. Les tests sont en quantité disponible. Semaine du 22 mars, 3 professeurs des écoles et 2 en lycées collèges Covid+.

Monsieur le Préfet : 270 ce soir le taux qui sera dans la presse demain matin : donc en vigilance renforcée avec des arrêtés complémentaires dès ce soir.

Approbation du procès verbal du 17 novembre 2020

Point 1 : au titre des compétences du département

Monsieur Bruyen, président du Conseil départemental précise que :

Sectorisation des collèges

 Le collège Saint Remi connait depuis 4 ans une augmentation sensible des effectifs :

- Septembre 2017 : 494 élèves                 - Septembre 2018 : 544 élèves

- Septembre 2019 : 549 élèves                  - Septembre 2020 : 569 élèves

 

Pour une capacité de 550 élèves soit un taux d’occupation actuel de 103,5%.

Il est donc nécessaire de revoir la sectorisation du collège, étant précisé que les mesures prises auront des impacts progressifs sur 4 ans.

Après concertation avec la ville de Reims, il est proposé : une resectorisation de rues du collège Saint Remi vers le collège Université qui accueille au constat de rentrée 2020, 568 élèves pour une capacité de 600 actuellement, soit un taux d’occupation de 94,7%. Il est précisé que les effectifs sont légèrement à la baisse sur le secteur de recrutement du collège Université.

Une douzaine d’élèves seraient concernés par an soit un total d’environ 50 élèves sur 4 ans.

Il est à préciser que les élèves qui ont commencé leur scolarité au collège Saint Remi pourraient la terminer.

La FCPE demande l’ouverture d’un nouveau collège car les effectifs augmentent fortement.

Vote : POUR (19), 2 abst, 1 défavorable

Le collège Victor Duruy connait depuis 4 ans une augmentation sensible des effectifs :

- Septembre 2017 : 603 élèves                  - Septembre 2018 : 652 élèves

- Septembre 2019 : 707 élèves                  - Septembre 2020 : 701 élèves

 

Pour une capacité de 650 élèves soit un taux d’occupation actuel de 107,8%.

Il est donc nécessaire de revoir la sectorisation du collège, étant précisé que les mesures prises auront des impacts progressifs sur 4 ans.

Après concertations, il est proposé :

- Une resectorisation de rues du quartier Mont Héry au collège Perrot d’Ablancourt. L’école Lavoisier où sont inscrits les élèves est déjà partagée entre les deux collèges : 20 élèves actuellement en CM2.

- Une resectorisation du groupe scolaire Confluence (Condé-sur-Marne/Isse/Aigny) au collège de Fagnières. Un transport sera mis en place par la CAC, étant précisé que les collégiens ayant débuté leur scolarité au collège Victor Duruy pourront la terminer. 12 élèves actuellement en CM2.

 

Pour information :

- Effectif du collège Perrot d’Ablancourt (constat rentrée 2020) : 604 pour une capacité de 650 soit un taux d’occupation de 92,9%

- Effectif du collège Louis Grignon (constat rentrée 2020) : 535 (avec SEGPA) pour une capacité de 650 soit un taux d’occupation de 82,3%.

 

Vote : POUR (19), 2 abst

Le collège Les Indes :

Vote : POUR (19), 2 abst

Une réflexion sur la ville de Reims et les collèges aux alentours de Reims doit débuter avec le problème du transport scolaire car des routes dangereuses à traverser.

Point 2 : au titre des compétences de l’Etat

PREPARATION DE LA RENTREE SCOLAIRE 2021 DANS LES ECOLES ET LES COLLEGES

  • Objectif 1 : dédoublement des grandes sections en REP+
  • Objectif 2 : école inclusive, plan autisme = pas nécessité d’ouverture de nouvelles structures, nécessité de mettre en place un référent autisme, ouverture de 2 nouvelles ULIS
  • Objectif 3 : limitation de 24 élèves par classe pour les écoles hors-éducation Prioritaire en CP et CE1
  • Objectif 4 : les décharges de direction

21 emplois en plus pour répondre à ces 4 objectifs

  • E/C : le taux d’encadrement s’améliore entre 2020 et 2021
  • Question de la ruralité : sur les 43 retraits proposés seuls 12 concernent le secteur rural sur 403 écoles. Pas de fermeture d’écoles sans accord du maire maintenu mais question de la composition des écoles (nombre de classes) ;
  • 33 classes de GS dédoublées
  • Evolution : pas de fermeture sur école Maternelle de Frignicourt, pas de fermeture sur Maternelle Sillery, ouverture à Jonchery sur Vesle, nouvelle fusion sur l’école d’Hermonville, défusion de l’école de Warmeriville sans perte de décharge.
  • Les décharges de directeur
  • Les décharges supplémentaires
  • Le remplacement : 8 postes de BD supplémentaires (dont 4 vers les REP+)
  • La formation
  • Evolution d’effectifs dans le rural : besoin de dresser la liste de ces écoles sous surveillance. (voir ci-dessus)

Bilan des emplois :

  • Au titre de la démographie : 41 suppressions et 8 créations (en plus des 21 précitées)
  • création maternelle Le Verbeau Dispositif - de 3 ans
  • Restructuration Pomacle/Favresse vers Lavanne : - 2 + 1 à Lavanne
  • + 6 - 2 retraits sur les CP-CE1 à 24 hors éducation prioritaire
  • + 9 GS dédoublées
  • 8BD rempmacement
  • 4 BD Rep +
  • 9 CPC
  • 3 PEMF
  • 1 emploi en centre éducatif Epernay
  • +0.5 USEP
  • +0.5 Ecole biculturelle Reims adriatique

Plusieurs emplois sont gardés pour les décharges de direction après la parution des textes.

 

HORAIRES DES ECOLES PUBLIQUES : quelques changements à la rentrée. Validé.

L'Unsa est intervenue sur la situation des écoles de St Brice Courcelles, seules dorénavant à travailler sur 4j et demi.

 

FIXATION DU TAUX ANNUEL DE L’INDEMNITE REPRESENTATIVE DE LOGEMENT 2020 (IRL)

UNSA : nous souhaitons voir le taux évoluer au moins du coût de la vie pour à peine 10 agents, qui sont de catégorie B et non pas A.

Vote UNSA CONTRE la stagnation du montant

 

RENOUVELLEMENT DES DDEN : avis favorable à l'unanimité

Fin du CDEN  : 18H30