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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

Reims : changements d’horaires dès lundi 8 février

 

Vous êtes quelques uns  à nous avoir contactés et  nous avoir fait part de votre incompréhension, voire votre colère suite aux changements d'horaires (allongement de la pause méridienne et après midi passant de 14H à 17H).

 Nous avons été sollicités par le Dasen sur ce sujet.

Bien évidemment, la décision appartient à la ville de Reims qui justifie sa décision par le besoin d'un temps  supplémentaire pour assurer la sécurisation sanitaire de la restauration scolaire suite au protocole qui se mettra en place le 8 février.

Nous avons soulevé des points de vigilance :

- que cette mesure soit la plus courte possible, espérant que ce ne soit que pour les 2 semaines avant les vacances
- la possibilité de faire du cas par cas selon les possibilités de chaque groupe scolaire (mais le maire de Reims a indiqué qu'il lui fallait pour une question de souplesse de gestion des ressources humaines avoir les mêmes horaires partout).
- le risque d'un effet collatéral qui pourrait être une augmentation temporaire d'inscriptions à la cantine dû à l'impossibilité pour certains parents de se réorganiser
- sur les Apc et les réunions :  que  l'institution laisse tranquille les équipes pour se réorganiser tranquillement, et sans doute voir à tout cela après les vacances si nécessaire. ...  Ne pas non plus repousser dans la soirée les formations en visio ou les réunions.
- sur les maternelles  : cela peut poser un problème pour les petits non cantiniers pour qui il est tard de venir à 14H pour dormir : si les parents les gardent dormir exceptionnellement (sans contrat de coéducation), il faut l'accepter.
- encadrement des élèves sur la pause méridienne : organiser ce temps plus long pour que les élèves ne soient pas "plus énervés" en revenant au temps scolaire .
Le temps pour se réorganiser est court, depuis les annonces du premier ministre.  Pour nous, il est essentiel de sécuriser les locaux, donc les élèves, les adultes au service des élèves.

L'inspecteur d'académie a souhaité ne pas donner de charge de travail en plus aux directrices et directeurs et a demandé à la ville de Reims de prévenir elle-même les familles.

Les enseignants, les équipes pédagogiques sont lasses de ces réorganisations successives qui pèsent aussi sur leur vie personnelle. Les difficultés peuvent être importantes pour les personnels ayant des enfants en bas âge.

A-t-on pour autant le choix ? La crise sanitaire est de  plus en plus aigüe, la pandémie progresse et nous nous interrogeons tous sur le fait que les enfants semblent vecteurs de la maladie. Les études sont contradictoires. La protection de tous est donc une priorité.

La prise de décision se trouve au niveau de l'Etat, les échelons territoriaux doivent mettre en oeuvre, sans délai. C'est sans doute là où le bât blesse.

Aline Geeraerts