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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CDEN du 30 avril 2020

 

Ordre du jour :  Carte scolaire, affectation des rues dans le périmètre scolaire, IRL, Questions diverses, actualité reprise 11 mai...

Déclaration de l’UNSA Education au CDEN Marne – 30 avril 2020

Monsieur le Préfet, Monsieur le président du Conseil départemental, Monsieur l’Inspecteur d’académie, Mesdames et Messieurs

Ce CDEN se tient dans un contexte des plus particuliers, et nous espérons que tous ici, vous vous portez bien. Nous remercions chaleureusement tous ceux qui œuvrent pour la santé et ce qui fait l’essentiel du quotidien des concitoyens

Notre prise de parole sera axée, vous vous en doutez sur la reprise en présentiel dans les établissements scolaires, et sur la carte scolaire.

Tout d’abord, le positionnement de l’UNSA Education sur la reprise au 11 mai : Reprendre si et quand c’est possible. Si nous accueillons positivement des avancées pour les collèges et lycées, c’est la totale incompréhension pour les écoles élémentaires et maternelles.

Les différentes expressions du ministre Jean-Michel Blanquer ne suffisent pas à lever les inquiétudes. 

Pour l’UNSA Éducation, ces conditions rendent impossible une reprise sereine le 11 mai.  

C’est avec une grande exigence que nous examinons en ce moment même le protocole sanitaire qui sera dévoilé demain par le ministre. Nous continuons d’exiger que le retour des élèves et des personnels soit progressif, partiel et surtout qu’il n’ait lieu que si les conditions sanitaires clairement définies seront garanties. Au-delà de la consigne d’un nombre de 15 élèves maximum par classe, qui déjà se heurte au principe de réalité des locaux, de nombreuses questions restent sans réponses : les conditions de la restauration, des transports scolaires, de l’accueil et la gestion des flux des élèves. L’articulation avec les collectivités territoriales sera essentielle et l’organisation adéquate demande du temps.

Les écoles maternelles et primaires restent le point noir. C’est l’incompréhension et la colère qui dominent. En annonçant une réouverture dès le 11 mai pour l’ensemble des niveaux, le Premier ministre a accentué une tension déjà forte. Depuis, le ministre de l’Éducation nationale a déclaré que le 11 mai serait une pré-rentrée et que toutes les classes ne reprendraient pas en même temps en fonction des organisations décidées localement. L’urgence et la pression mises sur les écoles en particulier pour les directeurs.trices et inspecteurs.trices est inacceptable.

Beaucoup de choses sont à clarifier, et en tout premier lieu le sens profond de tout cela : reprendre pour quoi faire ? libérer les familles afin de permettre une reprise du travail, raccrocher les élèves décrocheurs ? Nous constatons dans les mises en œuvre que ces objectifs ne sont pas atteignables

En promettant une individualisation du parcours de l’élève annoncée à chaque famille, en maintenant l’épreuve de français du bac, en annonçant 4 formes différentes de situation éducative pour les élèves, les ambitions du Ministère mettent à nouveau une forte pression sur les équipes éducatives. Quel que soit le niveau, les objectifs de cette reprise doivent être clarifiés et surtout réalistes. Rouvrir à tout prix et à marche forcée pourrait venir dégrader la continuité pédagogique mise en place. Si la volonté est d’organiser un accueil pour favoriser la reprise économique, cela doit être assumé et organisé en s’appuyant sur les personnels volontaires.

Le moment est particulièrement difficile pour chacune et chacun, et les conséquences sociales pourraient être fortes. Nous devons porter une attention particulière aux élèves les plus fragiles. Cette période a rendu encore plus visibles les inégalités scolaires, sociales, territoriales et nous devons y faire face. Pour autant, ces élèves seront-il effectivement de retour à l’école ?
Il faudra organiser la rentrée de septembre en se donnant les moyens de répondre aux enjeux soulevés ou révélés par cette crise exceptionnelle. Dans ce moment inédit, il nous faudra réinventer ensemble des réponses aux inégalités scolaires.

L’UNSA Éducation porte ces exigences auprès du ministre.
- Parce qu’il faut prendre en compte l’ensemble des personnels dans cette crise et le respect de règles sanitaires protectrices.
- Parce que pour réussir cette réouverture, il faut laisser du temps aux équipes, il faut de la clarté et de la confiance, aussi bien pour les écoles que pour les collèges et les lycées.

Et puisque nous avons la chance aujourd’hui dans ce CDEN, d’avoir l’ensemble des partenaires de l’école, nous réaffirmons que chacun doit assumer ses responsabilités dans son cadre de compétences. Le flou actuel, par manque de cadrage règlementaire, peut laisser supposer que les responsabilités peuvent porter sur les acteurs de la mise en œuvre de cette reprise dont les directeurs et les enseignants. Tout ceci est à clarifier.

Sur le volet sanitaire, la reprise ne peut se faire que quand toutes les « cases » du protocole sont cochées. Le simple lavage des mains plusieurs fois par jour, n’est pas possible dans tous les établissements. La mise en œuvre du protocole est un non-sens pour les enfants de maternelle. Si tous les enfants ne peuvent être accueillis, qui choisira ? Cela aussi demande une clarification officielle. On ne peut pas toujours renvoyer aux acteurs locaux.

Sur le volet pédagogique, il ne s’agit pas de leurrer les familles pour faire croire que ce sera l’école et la mise en musique des apprentissages et du programme. Nous en serons bien loin. Nous avons pour témoignage, les enseignants accueillant les enfants des soignants et personnels prioritaires : ils s’épuisent à faire respecter les gestes barrière aux élèves.

Enfin sur le volet des droits des personnels et de leurs conditions de travail : les personnels ne sont pas des sous-citoyens, ils doivent pouvoir aussi choisir de ne pas scolariser en présentiel leurs propres enfants et être placés en télétravail.

Les enseignants et personnels d’encadrement sont très inquiets, même s’ils ont envie de reprendre le cœur de leur mission auprès des élèves. Ils useront de leur devoir d’alerte autant que nécessaire. Le principe de précaution doit être le fil conducteur de la mise en œuvre de cette reprise.

Enfin, c’est toute la chaine de l’accueil collectif des mineurs qui est interrogée. Il n’y a pas pour le moment de directives parvenues aux associations gérant le péri-scolaire et l’extra scolaire. Monsieur le Préfet, de même que la DDCSPP (ex jeunesse et sports) avait interdit les ALSH jusqu’au 26 avril, il serait temps que des consignes soient données pour le déconfinement. L’articulation école-temps péri-scolaire est indispensable dans le contexte actuel.

Carte scolaire 1er degré

Notre ministre aime les rebondissements ! Le pouvoir politique a décidé d’éviter toute tension avec les élus en bloquant les fermetures en milieu rural sans l’accord des maires. L’Unsa Education avait alors demandé une rallonge de postes pour maintenir un niveau d’ouvertures nécessaires. Notre département obtient donc au total 25 postes supplémentaires au lieu de 18. Nous n’allons pas bouder cette nouvelle.  Nous regrettons cependant qu’il ne soit pas possible d’abonder des moyens sur les poste de formateurs, remplaçants, Rased. .. Les postes « hors la classe » apportent le plus qualitatif complémentaire et nécessaire aux « postes-classes », le ministre ne devrait pas l’oublier.

Carte scolaire dans les collèges marnais

Nous déplorons de pas avoir eu de rallonge de postes 2nd degré ; ils auraient été bien utiles, les documents nous montrant bien que dans certains établissements la barre de 29 élèves par classe est atteinte. On note des effectifs en forte hausse alors que des cartes scolaires ont été prononcées cette année, à l’exemple de Mourmelon le Gd et Sézanne. N’aurait-il mieux pas valu attendre une année pour juger et voir si la progression se confirme. Les conditions de travail vont y être difficiles pour tous. Une attention particulière doit être portée au collège de Fismes qui passe de 528 à 596 élèves. En attendant que les murs montent, l’implantation de moyens supplémentaires en AED peut aider également.

L’explosion des postes avec un complément de service dans un autre établissement, l’explosion des BMP se confirment encore cette année et dégradent également les conditions de travail.

Le second degré paie les augmentations de postes dans le premier degré (70 postes 2nd degré supprimés dans l’académie). Merci pour votre écoute.


Carte scolaire : aucun changement dans les mesures présentées au CTSD. Lire ici

Ces mesures se déclinent  par axe (au titre de la démographie, des dédoublements CP et CE1, des GS à 24, de l'école inclusive, de la maternelle et de la formation ...)

La fermeture à la maternelle de Conflans sur Seine est actée : le Dasen a eu la décision officielle de la communauté de communes, compétente en la matière et les effectifs sont vraiment bas. Par mesure d'équité avec les autres écoles, il maintient sa décision.

L'ajustement de la carte scolaire pouura être faite en juin, au regard des inscriptions.

Carte scolaire des collèges :

  • Stabilité des prévisions d'effectifs (77 élèves en moins pour 47 collèges).
  • Rappel : indicateurs par classe : 25élèves par division en éducation prioritaire 28 élèves en 6ème, 29 élèves de la 5ème à la 3ème.
  • les élèves d'Ulis sont comptabilisés dans chaque niveau.
  • -154 élèves en 6ème (5176) pour 207 divisions (-1)
  • +155 élèves en 5ème (5344) pour 205 divisions (+2)
  • -98 élève en 4ème (5240) pour 202 divisions (-9)
  • +150 élèves en 3ème (5176) pour 201 divisions (+7)
  • 817 divisions au total (-1)
  • moyenne de 25,67 élèves par division y compris les Ulis
  • 17 situations en surveillance pour juin, segpa et ulis
  • 101 divisions en Rep et 75 en Rep + (soit +6) : 22,88  par div
  • 47 collèges : moyenne par collège 446élèves mais  16 collèges ont entre 200 et 400 élèves, 30 collèges ont entre 400 et 711 élèves, 1 collège est à moins de 200
  • DGH : 25734 (23629Heures postes et 1833HSA) 7,12% HSA - 271 Imp

Lycées  : LGT  baisse de 224 élèves (1%)  et LP  - Ulis intégrés par niveau. 


Questions diverses concernant la situation sanitaire / reprise au 11 mai

A la demande des représentants des personnels, Monsieur l'Inspecteur d'académie donne des éléments d'information sur les conditions de reprise. Il indique que la réalité économique ne peut être gommée , mais que l'essentiel est de remettre les enfants dans les apprentissages. Ils en ont besoin, le confinement pose problème psychologiquement aussi.

Le 11 mai est la date de ré-ouverture, pas forcément l'accueil des élèves. 1 à 2 jours de préparation, et aussi préparation des locaux.

Il préfère ne pas faire de circulaire uniforme mais privilégie l'organisation sur le terrain, avec les IEN. Le travail est mené conjointement avec les élus pour voir ce qui est possible. Puisqu'il y a libre arbitre des familles, l'organisation ne peut se faire que dès que leurs intentions sera connue. Le retour des questionnaires devrait se faire au 4 mai et les familles averties au 7 mai. les jours fériés n'aident pas.

- le protocole sanitaire paraitra le 1er mai et est ce qui conditionnera l'organisation de la reprise : la question des groupes de 15 élèves sera appréciée selon le protocole. Il y a aussi des contraintes pour les transports scolaires. Ce protocole est lourd. Il y a forcément beaucoup de questions et pas forcément de réponses, mais il fait confiance aux enseignants et aux partenaires pour organiser. 

Des échanges ont lieu, sur la difficulté à repartir en présentiel pour la maternelle (les jeux, les interactions ...), l'énergie qu'il va falloir déployer pour organiser, alors que nous venions d'organiser la période de confinement, les droits des personnels ...

- Les personnels médicaux de l'éducation nationale vont aller dans les écoles (mais pas toutes forcément) informer les équipes

- attente du cadrage pour les personnels à risque (mise à jour de la liste sur le site du ministère)

- les masques  : pas pour les élèves de maternelle, et d'élémentaire, oui pour les 6ème, 5ème. OUi pour les enseignants lorsque la distanciation physique ne peut avoir lieu (2 masques/jour/enseignant seront fournis par l'éducation nationale)

 


Pour aller plus loin : voici les échanges qui ont eu lieu avec le ministre Blanquer au matin du 30 avril

Présentation du ministre :

Le Ministre a rappelé que l’échelonnement de la réouverture des écoles et établissements scolaires répond à un triple objectif social, sanitaire et économique. Il a rappelé que le risque d’effondrement du pays était réel. Il y a un enjeu pour l’avenir des services publics si l’état était en faillite. Il y a aussi un enjeu particulier pour le service public d‘éducation pour lequel nous ne devons pas risquer qu’une partie de la population ne prenne l’habitude de faire sans.

Il a structuré sa présentation en 3 points :
LA DOCTRINE SANITAIRE
1. Le protocole sanitaire
Issu des recommandations du conseil scientifique, du bureau Véritas et du ministère de la santé, le protocole sanitaire devrait être présenté publiquement cette semaine.
2. Les masques
Comme déjà annoncé, le Ministre a rappelé que des masques seront prévus pour les jeunes ou adultes symptomatiques dans les écoles, pour les collégiens et pour les lycéens en cas de réouverture. Des vidéos de formation au port du masque devront être proposées.
3. Les Tests
Le test général à l’échelle de toute la population au 11 mai n’est ni faisable, ni pertinent. Le gouvernement prévoit d’en réaliser 700 000 par semaine pour éviter les chaînes de transmission. En ce qui concerne leur usage dans les établissements scolaires, la procédure serait la suivante : Si déclaration de symptômes élèves ou personnels test = Si celui-ci s’avère positif = test des cas contact (estimé à environ 30 personnes) et ainsi de suite…
Ces dépistages seraient effectués par des équipes compétentes qui viendraient dans les écoles et établissements. Possibilité de fermeture de classe ou d’école.

L’ORGANISATION DE L’ACCUEIL
Le ministre a rappelé qu’il y a 4 situations possibles pour un élève : présentiel, distance, étude ou activité santé/sport/civisme/culture. Il indiquera, à titre d’exemple, des modèles organisationnels par niveau mais permettra la souplesse pour que les schémas puissent être co-construits localement. Il ajoute que certains publics seront prioritaires : les élèves en situation de handicap, en situation scolaire difficile, les enfants des professionnels de santé et indispensable et les fratries. Il appelle enfin à ce que les familles soient informées et que les mois de mai et juin permettent la personnalisation des parcours

LES ENJEUX PÉDAGOGIQUES
Il annonce un retour assez modeste car seuls 1 à 2 millions d’élèves seraient attendus dans un premier temps (sur 12 millions) alors que lui-même avait plutôt tablé sur 3 millions. Une circulaire annoncera le cadre national de reprise.

L'UNSA Éducation 

Au-delà du fait d’avoir rappelé notre analyse générale sur la situation, l’état de très forte tension chez les personnels, le gros point noir sur le premier degré et le peu de confiance notamment intensifié par les successions d’annonces ; à retrouver dans notre dernier communiqué, voici une partie des réponses, alertes et revendications que nous avons à nouveau portées :

Sur les enjeux sanitaires
- Une version courte du protocole ; que les 66 pages soient synthétisées pour permettre à tous de s’approprier rapidement les informations cruciales
- La protection juridique maximale pour les personnels et notamment des directeurs d’école soit clairement garantie. Il faut clarifier les modalités de la décision de réouverture qui ne peut reposer sur la responsabilité des perdir, des directeurs.trices et des IEN.
- Une prérentrée allongée pour la réouverture des écoles maternelles et primaires. S’il est difficile de revenir sur les propos du PM, une souplesse et un échelonnement est impératif à la vue de l’organisation que doivent prévoir les équipes : restauration, aménagement des locaux, des horaires, se former aux gestes barrières, connaitre les familles qui viendront ainsi que les enseignants…

Sur les conditions RH
- Le statut administratif des personnels doit être clarifié : personnes fragiles, ou qui partage le domicile de personnels fragiles, qui n’ont pas de mode de garde. Prévoir aussi que certains collègues auront peur de revenir ou peur de remettre leur(s) enfant(s) à l’école.
- Le télétravail doit rester la règle là où c’est possible
- La santé au travail doit être prise en compte par le ministère aux vues des conditions du confinement, les risques de RPS, la peur du retour dans les établissements ou services, la surcharge imposée.
- Pas possible d'imposer (et le ministre d'accord) à la fois travail en présentiel et l'enseignement à distance pour un·e même enseignant·e

Penser à parler de toutes et tous et à toutes et tous les personnels
- Les personnels de santé. Nous avons demandé à ce qu’ils soient mieux associés à la reprise notamment dans l’accompagnement des équipes sur ce sujet. Nous avons rappelé que ce n’avait pas été le cas dans la gestion du confinement et que c’était dommageable
- Les autres établissements ne sont jamais évoqués. Nous regrettons qu’il n’y ait pas d’informations sur les conditions de réouverture des CIO, GRETA, Rectorat, DSDEN, mais aussi secteur médico -social qui accueille des élèves (IME, Sessad,...)...
- Les AESH sont souvent dans des conditions précaires. Il est nécessaire qu’une communication leur soit adressée d’autant plus que les enfants en situation de handicap sont un public prioritaire pour le retour dans les écoles.
- Accompagner les collègues avec des éléments clairs pour la communication avec les familles.

Liens avec les collectivités :
- Besoin de clarifier le positionnement de chacune des collectivités. Il y a une dimension politique à prendre en compte mais c’est parfois compliqué quand les départements ou les régions font des choix différents. Il faut des cadrages clairs par voie officielle.
- Sur les écoles, il est important là aussi de clarifier le rôle de chacun en fonction des temps scolaires et périscolaires.

Enjeux pour les élèves, lycées,stages, examens, ... :
- Donner rapidement les éléments de cadrage pour l’organisation des examens en contrôle continu (par ailleurs annulation nécessaire de l’oral de français).
- Interrogation sur les PFMP et sur BTS : Il n’y aura pas de stage pour les élèves de LP avant l’été. Pour les BTS ça va être précisé avec la DGESIP.
- Pour la fin d'année en lycée nous lui avons dit que nous aurions de propositions fédérales pour garder du contact avec les élèves.
- Ne pas oublier le travail avec les partenaires de l'éducation populaire et notamment dans les zones prioritaires si on veut pouvoir créer du lien avec des élèves potentiellement décrocheurs.

Préparer la rentrée 2020
- Les mois de mai et juin doivent permettre de préparer la rentrée de septembre 2020
Le ministre annonce qu’un groupe de travail sera mis en place. La fédération avec ses syndicats sera force de proposition sur ce point aussi. La question du creusement des inégalités entre élèves sera un enjeu important à travailler pour penser la rentrée mais aussi l’année scolaire 2020/2021.
- On doit penser l'articulation présentiel / enseignement à distance.

Enquête du SE-UNSA 51 sur l'organisation (répondre dès que possible) Merci pour vos retours précieux