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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CAPD du 6 septembre 2019

 

Etaient présents pour le SE-UNSA : Aline GEERAERTS, Aude HUNET, Solenne MASSICARD, Agathe BONNEMAYRE, Julien JAZERON

Déclaration liminaire du SE-UNSA

Monsieur l'Inspecteur d'académie, Mesdames et Messieurs les membres de la CAPD

L’année scolaire sera-t-elle apaisée ?

 Climat scolaire, climat social, climat tout court, ce sont pour nous les trois priorités au regard de ce qui s’est passé l’année dernière.

Le ministre a enfin annoncé des chantiers et une méthode qui peuvent permettre d'avancer mais tout reste à faire. Nous jugerons sur les actes d’autant que la loi Fonction publique qui s’applique immédiatement comporte majoritairement des régressions de droits pour les fonctionnaires dont les enseignants.

Rémunérations, conditions de travail au quotidien, besoins de mobilité professionnelle ou géographique, retraites… autant de sujets qui portent des attentes fortes de la part de nos collègues, qu’il ne faudra pas décevoir. Les représentants des personnels que nous sommes sont porteurs avec le SE-UNSA de propositions concrètes et nous espérons que le dialogue social avec les ministères sera un vrai dialogue et pas une simple consultation.

Sur les sujets qui nous préoccupent déjà :

Les évaluations CP/CE1 :  pour le SE-Unsa, ce dispositif imposé ne constitue toujours pas une plus-value pour les enseignants et pour les élèves. Le SE-Unsa regrette notamment la confusion persistante sur leur finalité, entre évaluations diagnostiques et évaluation de la performance du système. Pour le SE-Unsa, des évaluations nationales ne peuvent être que des outils au service des équipes, outils centrés sur une fonction diagnostique. Et les enseignants ont en effet reconnu une très faible utilité à ces évaluations, notamment pour déceler des difficultés qu’ils n’auraient pas déjà repérées. Concernant le contenu des exercices, les retours critiques des mêmes enseignants et des organisations syndicales ont souligné le caractère inapproprié de certains exercices. Ils sont pourtant maintenus dans le protocole 2019. Pour le SE-Unsa, le ministère doit donc mieux prendre en compte les avis des enseignants.

Ce dispositif constitue d’autant moins une plus-value qu’il constitue une surcharge de travail, et ce au détriment des activités d’enseignement mais aussi des activités professionnelles connexes des enseignants (préparations, corrections mais aussi équipes éducatives, équipes de suivis de scolarisations et rencontres avec les familles qui sont très nombreuses pendant la première période).

Nous demandons donc la reconduction de la compensation possible pour cette surcharge de travail.

L’application de la circulaire sur l’école inclusive, la mise en place des PIALS, les temps de service des AESH : L’application de cette circulaire ne deviendra réalité qu’accompagnée des moyens à hauteur des ambitions affichées.  Vous nous avez assuré au CTSD de la mise en place progressive des Pials, c’est une bonne chose. Malgré tout, pour éviter des incompréhensions des personnels et des points de crispation, il est urgent que l’institution communique et clarifie les nouvelles dispositions. Pour nous, les temps de travail des AESH doivent partir des besoins des élèves accompagnés, et également en Ulis (besoin 24H pour l’AVS-co).

Nombre de réformes arrivées cet été ne vont pas simplifier la tâche des directeurs : la mise en place des PIAL, les papiers pour l’aménagement de la scolarité des PS, sont des exemples de ces nouvelles tâches supplémentaires.  Encore une fois les directeurs sont très sollicités.

Le mouvement et ses ajustements : « quand ça veut pas, ça veut pas ! »  C’est un peu trivial, mais c’est bien le reflet de la réalité. Grace à un bon dialogue social, nous avons évité le pire pour la première phase, et au prix de la surcharge de travail des services.

Le manque de supports en seconde phase, et en troisième phase le décalage des commissions des postes à profils, ont eu pour conséquence presque 70 affectations Brigades en attente d’affectation.  Des sortants ont eu de l’Ash, des postes ont été oubliés. Nous avons eu de nombreuses remontées d’inquiétudes, de demandes d’explications sur les affectations ; quid du barème initial ?

S’il fallait démontrer l’utilité des représentations des personnels, cette année fut emblématique.  Les représentants de l’institution ne cessent de nous dire qu’ils ont besoin de notre expertise, de nos remontées d’information, de notre connaissance du terrain. Pourquoi les ministres ne les écoutent-ils pas ?

Tous les leviers doivent être actionnés cette année pour aller vers un climat scolaire apaisé, condition essentielle à la réussite des élèves et à l’épanouissement des personnels. 


Monsieur l’inspecteur répond aux déclarations des organisations syndicales SE-UNSA et SNUipp.

Il partage le souci d’apaisement du climat scolaire.

Sur le mouvement :  la situation n’était pas totalement satisfaisante, le mouvement se fait en phases successives qui ne se détricotent pas. Il estime avoir à prendre sa part sur l’organisation de la phase d’août, où le groupe de travail aurait pu être avancé, mais le calendrier était particulier. Il espère que le nouveau logiciel permettra aussi de travailler mieux

Les licenciements des stagiaires est géré par le rectorat, rien ne peut être dit aux stagiaires avant signature finale de l’arrêté de licenciement L’information a été donnée tardivement en août.

Evaluations CP-CE1 : exercices différents du repérage des enseignants. C’est à nous, administration,  de faire partager le sens  de ces évaluations. Exercices qui vont chercher quelques items, quelques prérequis précis dans la maitrise de la langue surtout en début d’année. C’est à l’institution de faire partager la pertinence de ces évaluations. L’ergonomie a améliorer. Officiellement il n’y aura pas de compensation ni au niveau national, ni départemental .

Si conditions particulières, les IEN sauront en faire part au Dasen. Ce n’est pas la même chose pour une classe de 10 élèves que pour une classe à effectif beaucoup plus important.   

(NOTA du SE-UNSA : nous avons indiqué à Monsieur Obellianne, que nous restons vigilants et que nous lui ferons part de la réalité de la saisie des résultats. Nous avons insisté sur la surcharge de travail supplémentaire, en particulier la restitution aux parents. Nous attendons une réponse du ministre)

AESH : Le Dasen applique la circulaire de façon progressive. En effet, la situation est un peu problématique, le Dasen fait remonter au ministère les points tendus sur les temps de service. Le SE-UNSA l’a déjà fait de son côté à ses représentants nationaux.

Formations des AESH :  Mme couvert indique que la formation a toujours été faite par la circo ASH. 800 agents AESH sont concernés dans la Marne. Faire le distingo entre ceux qui ont eu une formation initiale et pourvoir donner une formation complémentaire continue. Pour la formation continue : attente de voir les besoins au sein de chaque PIAL.

ORDRE DU JOUR

Les ineat exeat :

  • 1 collègue peut partir en Moselle, 1 collègue en Meurthe-et-Moselle. Le choix est fait au barème des rapprochements de conjoints.
  • 1 collègue est acceptée en sortie vers le Finistère qui ne lui donne pas son ineat.
  • 1 collègue est acceptée en sortie vers le 92 qui ne lui donne pas son ineat.

Il y a au total 8 sorties en Exeat sur d’autres départements en dehors de l’académie. Le Dasen a autorisé plusieurs exeat sans compensation, nous l’en remercions.

 MOUVEMENT :   les affectations finales seront transmises aux représentants des personnels lundi.

Le SE-UNSA a demandé quand les brigades en attente d’affectation qui n’ont pas eu de poste seraient versés brigades départementales ? Ce sera fait très prochainement. Il pourra y avoir encore des collègues qui auront des couplages à l’année.

Nous sommes intervenus sur les postes à profil : nous pensons que des stagiaires sortants ne devraient pas être nommés sur les postes complexes, (création Ulis Collège, par ex. ), même si la circonscription ASH accompagne les collègues. Pour nous des dispositions devraient être prises pour éviter cela. Monsieur l’inspecteur d’académie indique que cela n’avait pas été possible et que la circonscription ASH accompagnera de très près la collègue en question pour que tout se passe au mieux. Le SE-UNSa suivra la situation de cette collègue et des autres.

 Nous avons aussi évoqué d’autres situations d’affectation qui pourraient être améliorées.

Le Se-Unsa a voté en abstention.

QUESTIONS DIVERSES DU SE-UNSA :

- RV carrière : la possibilité a été donnée de reporter sur les premières semaines de l'année scolaire, des RV de carrière qui n'ont pu se tenir l'année précédente. Des collègues sont-ils concernés ? et si oui, ont-ils été informés ?

Réponse : 10 collègues sont concernés. Ils vont être informés rapidement, certains ne pourront pas avoir le RV de carrière s’ils ne sont pas en activité. Le RV de carrière aura lieu en septembre. Le délai de prévenance est passé à 2 semaines.

- Avancements automatiques d'échelons : est-il possible de procéder à la mise en paiement plus tôt que l'an passé (mars) ?

Réponse : C’est faisable, mais à vérifier avec le ministère. L’idéal serait de le faire comme avant vers oct-nov pour les promus au 1er septembre. Des vérifications doivent se faire pour que le projet global d’avancement ne soit pas perturbé. Les Boost des 6ème et 8ème échelon doivent attendre le délai prévu par le PPCR.

- Mise en oeuvre du CPF (ex Dif) : la circulaire de candidature a été tardive l'an passé. Elle prévoit qu'une commission académique se réunisse pour traiter les demandes. Qu'en est-il ? comment cela se passe-t-il ?

Il y a eu 9 candidatures dans la Marne, 1 seule demande est retenue. Le SE-Unsa aurait souhaité que les représentants des personnels soient associés, et souhaitent que les collègues ayant eu un refus soient avertis des critères de refus. Le Drh va se renseigner, c’est un dossier géré par le rectorat.

- Suivi des entrants dans le métier ? :  Ce sera systématiquement un suivi avec visite de CPC des T1 et T2, et un maximum de T3 suivant les possibilités des circonscriptions ou les besoins.