L'Inspecteur d'académie revient sur le projet du CTSD sur certaines situations. Le compte-rendu complet sera fait en début d'après midi.
MODIFICATIONS ACTEES EN CDEN
Lachy/Le Gault Soigny : à déterminer comment sera faite la répartition des postes. les infos seront données demain. Arbitrage de la municipalité.
OIRY : Annulation de la fermeture, les effectifs sont là.
Jules Ferry SUIPPES : Ouverture
NUISEMENT : Fusion confirmée.
MAT ST MARTIN D’ABLOIS : Ouverture
Pas de défusion à Primaire JOLIOT CURIE Reims
Une erreur à Alfred Gérard Reims qui avait déjà 7 classes donc pas d’ouverture.
FERMETURE à MAT JEAN MACE CHALONS (conditionnelle car nouvelle situation, mais fermeture actée aujourd'hui)
PAS d'OUVERTURE à AVIZE à la demande de la municipalité qui souhaite que la situation soit stabilisée au regard des investissements dans les locaux.
OUVERTURE à REIMS Elementaire MAZARIN
BILAN : RESERVE POUR LES AJUSTEMENTS COMPLEMENTAIRES : 8 ou 9 Postes.
Balance sur le réseau écoles
RYTHMES SCOLAIRES :
Restent à 4jours et demi à la rentrée prochaine les communes suivantes :
Soit 6 communes et 31 écoles.
DECLARATION de l'UNSA EDUCATION
Déclaration de l'UNSA Education au CDEN de la Marne du 19 mars 2017
Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, Monsieur le Président du Conseil Départemental, Mesdames et Messieurs les membres du CDEN,
Fonction Publique
Le débat est vif aujourd’hui sur l’avenir de la fonction publique et des services publics, certains souhaitent même les remettre fondamentalement en cause.
Dans les discussions, concertations ou négociations ouvertes par le gouvernement, l’UNSA Fonction Publique a décidé de ne pas déserter les débats. Ce choix ne signifie en rien que l’UNSA Fonction Publique sera en accord avec les sujets mis sur la table. Au contraire, elle les discutera un à un, marquant à chaque fois ses accords et désaccords et tentant de les rapprocher de ses propositions.
L’ambition de l’UNSA est de convaincre que « le service public n’est pas une charge, mais une chance ! » et non de s’opposer par principe. Dans cette ambiance de fonctionnaire bashing, l’UNSA affirme avec force que les services publics sont porteurs de l’intérêt général, vecteurs de solidarité et de cohésion sociale.
C’est pourquoi l’UNSA estime que les agents publics doivent être reconnus par leurs employeurs et mieux rémunérés. Aucune réforme ne pourra se concevoir durablement contre et sans les agents publics. Nous réaffirmons l’importance de conduire un dialogue social approfondi et la nécessité d’impliquer les agents dans toutes les transformations.
L’UNSA entend bien peser durablement sur les choix qui seront faits afin de défendre et promouvoir un service public et une fonction publique durables. L’ UNSA appelle tous les personnels de la fonction publique à participer au débat, avec elle, en faisant des propositions, en relayant dans leurs réseaux des informations sur l’utilité du service public , puisque certains semblent l’avoir oubliée !
Carte scolaire
L’UNSA Education regrette la disparition du dispositif PDMQDC, qui avait permis de trouver une logique de travail en équipe en enseignant autrement. Nous l’avons tous dit : aucune évaluation n’a été faite avant leur suppression. Ce dispositif était une revendication de longue date de notre organisation syndicale. Les dispositifs dédoublés CP et CE1 ne sont pas une mauvaise chose, mais ils focalisent l’intervention sur les CP (et CE1 l’an prochain), alors que les PDM permettaient un appui sur au moins le cycle voire plus.
25 postes supplémentaires, dans la Marne, cela peut paraître royal, mais les besoins en éducation prioritaire sont supérieurs à cette dotation. Nous souhaitons que l’offre éducative ne soit pas diminuée dans le secteur rural pour abonder les réseaux prioritaires. De même, nous faisons remarquer que les ¾ des élèves issus de milieu défavorisé ne sont pas scolarisés en éducation prioritaire et qu’il faut donc un regard particulier sur certaines écoles : des écoles dites orphelines ou des écoles ayant été déclassées de l’éducation prioritaire il y a 3 ans. L’Etat doit penser à chacun. Depuis longtemps, les Rased qui couvrent l’ensemble du département n’ont pas été développés.
Monsieur l’Inspecteur d’académie, nous prenons acte que vous conservez le seuil indicatif de 27 élèves en maternelle et en élémentaire, que vous souhaitez améliorer le régime des décharges et les harmoniser en éducation prioritaire, que vous n’avez pas proposé de fermetures intempestives en milieu rural. Ceci est positif. Malgré tout nous attendons aujourd’hui, dans votre arbitrage final, que vous reveniez sur certaines situations limites, ou à vérifier, qui ont été évoquées au CTSD.
Contrats aidés
Monsieur le préfet, avez-vous des informations sur les nouveaux contrats aidés dit PEC ? Nous sommes inquiets sur le recrutement gelé d’auxiliaires de vie scolaire pour l’aide aux élèves handicapés.
Tout comme nous continuons à revendiquer que les directeurs et directrices d’école ont grandement besoin d’un personnel en aide administrative et de vie scolaire. Alors que nous ne cessons de demander un secrétariat sur un statut pérenne, jusqu’ici la seule solution trouvée par l’Etat était la mise à disposition d’un personnel sur contrat précaire CUI. Nous nous faisons ici encore, comme depuis de longues années déjà, les porte-parole des collègues que nous représentons et qui n’en peuvent plus, la charge de travail étant de plus en plus lourde. Nous sommes ouverts au dialogue, comme nous l’avions exprimé en début d’année scolaire.
Ouverture d’une école hors-contrat Espérance Banlieues à Reims.
Bien sûr, la loi autorise l’ouverture d’écoles hors-contrat mais les circonstances de cette implantation nous interpellent à plusieurs titres :
Le SE-UNSA puis l’Unsa Education avec le Comité départemental d’action laïque (comprenant aussi les DDEN, la FCPE) ont écrit au Maire de Reims sur ces sujets. Des réponses de forme ont été apportées. Monsieur le Maire de Reims se méprend sur notre action. Il ne s’agit pas de remettre en cause l’engagement de la Ville de Reims auprès des écoles publiques, il s’agit de protéger les élèves et les écoles publiques attenantes. Nous n’avons pas obtenu de RV pour une audience que nous avions demandée. C’est regrettable.
Aucune demande d’ouverture n’a été adressée aux autorités de l’éducation nationale nous a indiqué monsieur le Secrétaire général du rectorat, vendredi dernier au CTA. Sur le Facebook de l’école Espérance banlieue de Reims, il y a depuis le 12 mars, une photo des clefs du bâtiment qui viennent de leur être données. Le dossier de demande d’ouverture ne saurait donc tarder à parvenir aux autorités. Il reste donc un peu de temps pour contrer ce projet, procéder aux vérifications dans le seul but de protéger les enfants.
J’aurais pu également parler du lever du drapeau chaque matin, du fait que l’association Espérance banlieue se revendique « non confessionnelle et non laïque », des liens entre la fondation qui les finance, la « Fondation pour l’école » et ses ramifications avec « la manif pour tous » et « sens commun », le coût exorbitant du financement (350 000 euros pour scolariser 50 élèves) à trouver auprès de mécènes qui pourraient tout autant soutenir les beaux projets de l’école publique… il y aurait tant à dire !
L’arrivée d’une école Espérance Banlieues à Reims n’est pas ordinaire, car cela va bien au-delà de l’implantation supplémentaire d’une nouvelle école privée. Et il y a légitimement lieu de le dénoncer. Dénoncer l’entourloupe, la vente de rêve … au service d’une idéologie malsaine. Nous espérons que les familles ne se laisseront pas prendre au piège.
Au regard de tout ce que nous venons d’exposer, L’UNSA Education ne comprendrait pas que cette école hors contrat puisse obtenir l’autorisation d’ouvrir. Tous les enfants ont droit à une éducation de qualité et notre institution doit y veiller.
COMPTE-RENDU CDEN SEANCE PLENIERE
Premières réponses de Monsieur Obéllianne, inspecteur d’académie aux déclarations des Organisations syndicales et de la FCPE.
Il partage bien évidemment les valeurs de la république. L’inclusion des élèves en situation de handicap est une priorité. Les emplois pérennes et durables seront de plus en plus nombreux, malgré les changements de type de contrats. En 10 ans, depuis la loi de 2005, le nombre d’ élèves Mdph est passé de 80 à 900 élèves. C’est énorme et cela nécessite un gros travail de la part des services qui ajustent de façon la plus réactive possible.
Monsieur Obellianne est très attentif à la situation de l’école hors contrat citée et regardera de très près cette situation, selon la règlementation en vigueur, il confirme aussi qu’il n’y a pas de dépôt de demande d’ouverture.
La question du remplacement est une vraie question. Les services s’affairent à toujours trouver de meilleures organisations.
PV du 8 décembre : en cours de signature. A voir au prochain CDEN.
Compétences au titre du département :
CARTE SCOLAIRE ECOLES ET COLLEGES
Le contexte :
Nombre d ’écoles à la rentrée 2018 : 433 écoles au lieu de 438 actuellement. 5 au titre des fusions ou fermetures en pleine cohérence avec les élus.
Développement des postes en ASH : école Elem Terme Hilaire à Mourmelon et Tournebonneau à Reims. (9 élèves de Mourmelon sont actuellement à Suippes et retourneront à Mourmelon)
Les dédoublements prévus à la rentrée.
MODIFICATIONS PAR RAPPORT AU CTSD
Précisions supplémentaires :
VOTE DES REPRESENTANTS DES PERSONNELS
7 votes contre = FSU / 7 abstentions = UNSA Education, SGEN, FCPE / 11 Approbations
8 ou 9 Postes sont en réserve pour les ajustements de juin et septembre.
Balance ouvertures/fermetures
PRESENTATION Carte des Collèges
Point d’étape avec les collèges ; la situation sera vue en CTSD le 23 mars. Les situations d’effets de seuil sont regardées. En juin, il peut y avoir encore des reprises ou de créations de divisions.
ORGANISATION DU TEMPS SCOLAIRE ET RYTHMES
Le calendrier prévisionnel a été respecté. La plupart des communes ont demandé une dérogation à 4 jours. Tous les horaires prévisionnels nous ont été donnés. Nous avons soulevé le manque de transparence parfois entre communes et conseil d’école pour le choix des horaires. Commentaire de l’Unsa Education : le code de l’éducation n’a pas changé et le schéma ordinaire est 4 jours et demi. L’exception devient majoritaire sur le droit commun. Cela interroge. Il y a un moment où il faudra que la règle soit mise en conformité avec la réalité sinon cela sera de la fumisterie. La règle est devenue l’exception ! Nous avons demandé que perdure le comité départemental de suivi des rythmes scolaires, la question du rythme de l’enfant étant toujours d’actualité.
IRL INSTITUTEURS
Le comité des finances locales reconduit le même montant de base. L’Unsa Education a demandé que le montant soit revalorisé au regard du peu d’instituteurs qui la touchent (30 ?), et que cela ne met pas en péril les budgets des communes. Le préfet ne change pas d’avis.
DDEN : 2 nouveaux DDEN ont été nommés sur Epernay et Reims ouest.