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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CGT, FO, Sud ... on ne vous dit pas merci !

 

Dernière minute ! 

PPCR : Réaction de l'UNSA-Fonction Publique suite à l'annonce du Premier Ministre

L'UNSA Fonction publique a pris connaissance de l'arbitrage gouvernemental face à la situation inédite d'un accord frisant la majorité dans la Fonction publique, et même la dépassant très largement dans son principal versant, l'Etat.

Dans le cadre juridique particulier qui est celui de la Fonction publique, le Premier ministre a donc annoncé unilatéralement que le gouvernement appliquerait l'accord.

L'UNSA Fonction publique note tout d'abord que les mesures de carrière, mais aussi le rendez-vous salarial sur le point d'indice en 2016, se mettront en œuvre. Pour l'UNSA Fonction publique, qui les a négociées en responsabilité depuis des mois, il s'agit d'une bonne nouvelle pour les fonctionnaires et pour la Fonction publique qui sont sa principale préoccupation. Elle est à mettre au crédit de l'UNSA Fonction Publique et des autres signataires.

L'UNSA Fonction publique note par ailleurs que cette situation, juridiquement valide mais politiquement complexe, met en relief les limites de la loi régissant le dialogue social dans la Fonction publique. Aujourd'hui, la prime à l'irresponsabilité de certains syndicats y est facilitée. L'UNSA Fonction publique a toujours plaidé pragmatiquement pour une validité des accords associant seuil de représentativité relative des signataires  et application d'une non opposition majoritaire à l'instar du privé.

L'UNSA Fonction publique sera attentive aux conditions de déclinaison de cette annonce. Elle entend continuer son action syndicale. Elle appelle les agents publics à tirer toutes les conséquences de cet épisode en renforçant les tenants d'un syndicalisme utile et efficace.

 

PPCR : Tout ça pour rien !

Après 18 mois de négociations, la CGT, FO, Solidaires ont fait le choix du "Rien" pour les agents publics. 

Certes, les propositions ministérielles ne  comprenaient pas le dégel du point d’indice, que l’UNSA revendique également ... mais pour autant fallait-il refuser les 5 milliards mis sur la table par le gouvernement ? 

Cet accord aurait permis, entre autres

  • l’obligation de passer 2 grades (donc accès à la hors classe obligatoire pour tous les enseignants)
  • la révalorisation de nos pensions, par l’intégration de points d’indices (entre 150 et 300 euros)
  • un plus salarial (en moyenne 80 euros mensuels)

Ces syndicats veulent tout mais, par idéologie, choisissent le Rien pour les agents dont ils  défendent soi-disant les interêts. 

L’UNSA a pris ses responsabilités. Il fallait la signature de syndicats représentant au moins 50 % des voix des agents. Le camp des signataires est monté à 46%.
L’UNSA continuera à agir pour obtenir une revalorisation nécessaire et indispensable de la fonction publique...