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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CTSD du 2 septembre : ouvertures / fermetures

 

La Dasen vient de procéder aux ajustements de rentrée pour les écoles:

La Dasen n'a plus que 4 possibilités d'ouverture. Après avoir entendu les remontées des organisations syndicales, voici ses décisions.

  • Elem Galillée >  Ouverture
  • Primaire Warmerille > ouverture + 0.5 de décharge de direction (donc décharge complète)
  • Primaire Croix bonhomme Cormontreuil > ouverture
  • Primaire La Veuve > ouverture
  • Fermeture  une classe à la mat la Fontaine Chalons en champagne
  •  Ouverture  à Elementaire Prieur de la Marne à Chalons en Champagne
  • Abandon de l’ouverture à maternelle Gilberte Droit  Reims
  • Ouverture  à Elementaire Alexis Conio Witry les Reims
  • 0,25 donné à Jules Ferry élementaire  Reims en quart de décharge de direction
  • Fermeture de support  0.25 maitre formateur sur Elem Jules Ferry Chalons
  • Mat la fontaine Chalons  moins 0.25 de décharge de direction (la direction est assurée par le directeur de l'élémentaire)

Les enseignants seront nommés demain jeundi et les affectations seront validées à la CAPD de vendredi.

Ils restait des situation où les effectifs atteignaient la limite des seuils, les moyens ne sont pas suffisants pour ouvrir. Sur un certain nombre d'écoles les effectifs attendus ne sont pas là.

Compte-rendu complet :

L'UNSA Education a lu une déclaration préalable.(ci-dessous en pièce jointe)

La Dasen répond sur les points soulevés par notre déclaration.

Le traitement des inégalités territoriales et sociales est un sujet qui préoccupe l’ensemble des partenaires. Elle est régulièrement interpelée.

Il n'y aura sans doute pas beaucoup plus de PDMQDC, car toutes les écoles en éducation prioritaire sont dotées. Cette année sera consacrée à l'évaluation de ces dispositifs.

Sur la GRH, un certain nombre d’avancées ont eu lieu à partir des chantiers métier .. même si les délégués des personnels pensent que ce n’est pas suffisant.

Sur le plan départemental, la Dasen affirme que l’institution locale est soucieuse des cas particuliers.

Sur les licenciements secs de stagiaires : la Dasen explique que les personnes  licenciées le sont  car les garder serait mettre en danger le service public d’éducation. Il y a un processus qui va à son terme et la décision est prise en fin de processus.

L'Unsa précise que les personnels licenciés sont laissés devant un vide sidéral, aucun contact avec un gestionnaire et actuellement aucun document de fin de contrat n 'est remis pour faire valoir ce que de droit. Certains ont appris fin août leur licenciement en ayant été mis en alerte en mai, ce qui  ne leur a pas permis de redresser la barre.. Ils n'ont pas perçu lors de leur entretien avec le jury académique qu'ils seraient licenciés. Ils tombent de haut. Pour certains, encore il y avait pourtant un avis de renouvellement par l'IEN. Ils n'ont pas été reçus par l'institution pour leur remettre des explications sur la décision finale.

L'Unsa interviendra lors de la CAPD sur les situations personnelles.

Enseignement moral et civique : la Dasen insiste  sur les nouveautés de cet enseignement (travail sur la sensibilité et l’estime de soi – l’engagement civique, par exemple ) très différents de l’instruction civique.

Sur les difficultés de remplacement :la Dasen confirme que la question se pose dans le département avec acuité – et discuté en conseil d’IEN. Il va s'agir de bilanter le fonctionnement dans notre département pour aller vers plus d’efficience.

Questions diverses du SE-UNSA :

La deuxième journée de pré-rentrée est une possibilité laissée par la circulaire ministérielle. Qu'en est-il dans notre département ? Un ou deux jours ? La Dasen nous donnera réponse après questionnement du ministère.

Quid des 10 jours de décharges pour les directeurs à 3 classes ? Pour une meilleure organisation des directeurs, le SE-UNSA demande à que les jours soient programmés. La Dasen confirme que ces 10 jours seront bien donnés et que la répartition sera vue avec les IEN.

Aide administrative AAE : Jusqu'ici les écoles de plus de cinq classes avaient une aide administrative. Y'aura t-il un recrutement complémentaire pour remplacer les personnes qui sont parties ou qui ont droit à un renouvellement. Pour le SE-UNSA , l'aide administrative est une necessité.  Le Secrétaire général nous indique que cela ne devrait pas poser de soucis, même si le fléchage ministériel est sur l'assistance handicap.

Recrutement d'apprentis : ce nouveau dispositif s'adresse dans notre académie à des champs professionnels hors enseignement (administration, bâtiment, maintenance informatique). L'institution veille à avoir une possibilité de formation à proximité. Les EAP qui resteront seront tutorés. Suivant le volume d'EAP, la Dasen conservera ou pas la formation prévue pour les tuteurs.

SECOND DEGRE :

Les délégués des personnels ont peu de remontées de la rentrée à transmettre mais des questionnements sur :

- la formation des enseignants sur la réforme du collège

Peu de remontées pour l’instant. Mais les discours des chefs d’étab sont assez divergents  - formation par petites équipes ? ou pendant les vacances ?

La DASEN : indique que les deux possibilités existent.

  • Il y aura des formations au plus près des établissements, par réseau d’établissement, par équipe interdisciplinaire, de plusieurs collèges.
  • D’autre part, le ministère propose, et ce n'est pas encore défini par l’académie, que sur la base du volontariat des professeurs puissent être formés sur les temps de vacancesn moyennant rémunération. Cela reste à caler.

C’est aussi  un travail collectif aussi à mettre en place au sein de l’établissement.

L'UNSA se demande si tous les enseignants concernés pourront effectivement partir en formation .

Accompagnement éducatif : il esréservé à l’éducation prioritaire . La Dasen indique que les moyens seront d'abord attribués aux établissements REP et REP+ et  souhaite que les établissements sortants soient dotés si possible.

 


Déclaration de l’Unsa-Education au CTSD du 2 septembre 2015

 

Madame l’Inspectrice d’académie, Mesdames et Messieurs

 

L’an passé, à cette même époque, notre déclaration de rentrée faite lors du CTSD 3 septembre 2014 commençait par les mots suivants :

« A quand l’ouverture d’un « chantier de la confiance faite aux enseignants? 

 Deux ans après la mise en chantier de la Refondation, où en sont les personnels ? Quelles sont leurs perspectives ? Quelles avancées pour le métier ? Que peuvent- ils espérer ?

Pour le SE-Unsa, et l’UNSA-Education il faut offrir aux enseignants et personnels d’éducation un nouveau cadre professionnel. »

Un an plus tard, l’Unsa-Education et le SE-Unsa déplorent que les années se suivent et se ressemblent étrangement lorsqu’il s’agit du sort réservé aux enseignants.

Il n’aura échappé à personne que depuis 2012, tout change dans  l’Education nationale… De nouveaux rythmes scolaires dans l’enseignement primaire,  de nouveaux programmes en maternelle en attendant ceux de l’école élémentaire et du collège, l’Enseignement Moral et Civique, une nouvelle carte de l’Education prioritaire,  la réforme du collège…

Tout change, donc, sauf la situation des enseignants !

Il y a incontestablement une brique manquante dans cette Refondation : celle de la GRH !

Or comment le Ministère de l’Education nationale peut-il espérer réformer en profondeur le système sans se préoccuper du sort des enseignants, ceux-là mêmes qui sont au plus près du terrain, à qui on demande toujours plus et qui ne voient toujours pas leur réalité quotidienne évoluer ?

Les enseignants sont à la base de l’édifice Education Nationale. C’est sur eux que repose l’Ecole… Et tout le monde sait que lorsque que l’on (re)construit, il convient de s’assurer que la base est solide et saine… Le Ministère semble avoir quelque peu oublié ce principe de bon sens.

Avec la Refondation, se dessine le nouveau métier d’enseignant mais le Ministère n’en a pourtant pas tiré les conséquences et continue à gérer ses personnels comme une armée composée de 800 000 soldats anonymes et identiques.

Au SE-Unsa, nous estimons qu’il y a nécessité absolue à refonder la gestion des ressources humaines à l’Education nationale.

Formation et développement professionnel, conditions de travail, mobilités géographique et professionnelle, évaluation et bien sûr, rémunération… Tous ces sujets doivent être traités, de toute urgence.

Pour le SE-Unsa, refonder la gestion des ressources humaines est indispensable à la réussite de la Refondation de l’école engagée depuis 2012.

Localement, cette rentrée est marquée par la mise en place de la nouvelle carte de l’Education prioritaire et l’augmentation sensible des dispositifs « Plus De Maîtres Que De Classes » qui en découle dans le 1er degré.

Des réglages restaient encore à faire hier lors de la pré-rentrée. Les équipes enseignantes se posent toujours des questions, les projets n’étant pas complètement finalisés. La formation a toute son importance.

Autre fait nouveau en cette rentrée 2015, toujours dans le 1er degré, le recours à la liste complémentaire du CRPE. Serait-ce à rapprocher de l’augmentation du nombre des PES licenciés et de l’absence de renouvellement de stage cette année ?

Et comme partout en France, cette rentrée 2015 verra dans le 1er comme le 2nd degré la mise en place de l’Enseignement Moral et Civique. L’Unsa-Education profite de l’occasion pour regretter que la communication faite autour de l’EMC laisse à penser au citoyen lambda que ce champ était à l’abandon… alors que la réalité est toute autre…

Dans le second degré, cette rentrée 2015 sera également primordiale. D’abord parce que les nouveaux statuts des enseignants du 2nd degré entrent en vigueur. Ensuite parce que cette année devra être mise à profit pour préparer l’application de la réforme du collège prévue à la rentrée 2016… en même temps que les nouveaux programmes et les nouveaux cycles. Encore bien des changements en perspective. Et les enseignants dans tout cela ? La formation promise se doit d’être à la hauteur des enjeux.

Toutes ces questions devraient être au cœur de la Refondation de la GRH demandée par l’Unsa-Education et le SE-Unsa. L’enseignant du XXIème siècle ne veut plus être considéré comme un rouage anonyme.