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Les lubies de notre ministre : Conseil SupĂ©rieur de l’Education
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Les projets soumis au CSE du 2 avril avaient tous un lien avec la mise en œuvre du socle commun. Le défaut de concertation, l’impréparation, la navigation à vue caractérisent ces projets qui ont quasiment fait l’unité contre eux, à de rares exceptions.
L’ouverture du CSE a été marquée par une déclaration commune à 20 organisations demandant le retrait de l’ordre du jour de plusieurs projets de textes, demande refusée par le ministère, bien sûr.
Le SE-UNSA, après une suspension de séance, a fait une déclaration résumant ses positions
DECLARATION COMMUNE
La mise à l’ordre du jour du CSE de questions aussi essentielles que les modifications des programmes de l’école primaire, d’une partie de ceux du collège, la rénovation du diplôme national du brevet, ou la mise en place d’un livret de compétences s’effectue dans des conditions inacceptables.
Le SGEN-CFDT, la FCPE, le SNUipp, le SNES, le SNEP, le SNUEP, le SE-UNSA, le SNPDEN, le CIEL, la LIGUE de l’ENSEIGNEMENT l’UNL, l’UNEF, la FEP-CFDT, la CFDT, l’UNSEN-CFDT, la CGT, le SNALC, le CSEN, l’UNSA-éducation, la FSU dénoncent l’entêtement du ministère à présenter, dans l’urgence qu’aucune raison pédagogique ne justifie, des textes qui engagent l’avenir de l’école et des élèves, dans une impréparation totale, sans véritable concertation avant et pendant les commissions du CSE et sans consultation de la communauté éducative.
Rien ne saurait justifier une telle précipitation d’autant que les membres du CSE n’auront même pas une vision globale des transformations engagées (livret de compétences non élaboré à ce jour, révision très partielle des programmes du collège...)
C’est pourquoi elles vous demandent de retirer ces textes de l’ordre du jour.
Déclaration du SE-UNSA : 

La détermination est une qualité en politique. En revanche quand elle tourne à l’entêtement et à l’obstination, elle devient un défaut majeur, surtout si elle s’accompagne d’absence d’écoute et de suffisance.
Gilles de Robien sera allé jusqu’au bout dans le refus de prendre en compte l’avis de la communauté éducative et de ses organisations représentatives. Les projets de programme de primaire qui nous sont soumis aujourd’hui en sont un exemple flagrant. Plus que le socle commun, ce sont les lubies pédagogiques du ministre qui sont prises en compte dans les modifications des programmes de 2002.
Ce ministre aura également confondu détermination et précipitation. J’en veux pour preuve les projets de textes pour le collège. Ils ne présentent aucune vue d’ensemble de l’articulation entre les programmes du collège et le socle commun puisque seuls les programmes du pôle sciences nous sont présentés. Et encore, sans la technologie ou l’EPS ! Quant aux programmes du palier 2 en langues vivantes, on y cherchera vainement des références au socle commun. Même le groupe de travail du pilier « mathématiques et culture scientifique et technologique », pourtant le bon élève du socle commun, n’a pas eu le temps de mener son travail à terme et n’a pas pu produire les repères pour l’évaluation, pourtant indispensables pour juger de la cohérence de l’ensemble.
L’impréparation, le pilotage à vue caractérisent tous les projets qui nous sont soumis. Mais on touche le fond avec les projets de textes brevet et livret de compétences. Nous y reviendrons lors de leur examen.
Vous le savez, le SE-UNSA est convaincu que la définition d’un socle commun garanti à tous à l’issue de la scolarité obligatoire et une approche différente de l’évaluation peuvent faire progresser la démocratisation et l’équité scolaire. Il est d’autant plus consterné et affligé de devoir constater que le ministère, par son entêtement et sa précipitation, sans parler de sa désastreuse politique d’économies budgétaires, est en train de transformer le socle commun en repoussoir pour les enseignants des écoles et des collèges. Bravo, Monsieur de Robien !
MODIFICATIONS :
 
1) Horaires à l’école élémentaire et programmes du primaire
 
Pour : 8 contre : 36 (dont le SE) Abstentions : 3
 
Les modifications apportées aux horaires et programmes tiennent beaucoup moins de la mise en place du socle commun que d’une mise en « conformité » avec les options pédagogiques rétrogrades du ministre telles qu’elles ont été présentées dans les diverses circulaires que nous avons dénoncées lors de leur publication.
Elles touchent principalement l’étude de la langue, avec un horaire majoré d’une heure (prise sur la littérature) au cycle 3 et le calcul (calcul mental 15 minutes par jour). Le SE-UNSA a réussi à faire prendre en compte un amendement qui ne rend plus exigible (alors que c’était le cas dans le projet) la maîtrise de la technique opératoire de la soustraction à la fin du cycle 2 dans le cadre du socle commun.
Devant notre condamnation des nouvelles prescriptions pédagogiques, le directeur de l’enseignement scolaire a répondu qu’il fallait « laisser les maîtres mettre en œuvre les textes comme ils le souhaitent ». Intéressant en cas d’inspection !
Le CSE a massivement rejeté les modifications proposées par le ministère.
 
 
2) Programmes Langues vivantes palier 2
 
Pour : 9 Contre : 23 (dont le SNES) Abstention : 12 (dont le SE) Refus : 4 (SGEN)
 
Ces programmes, qui concernent les classes de 4ème et 3ème LV1, se situent dans la continuité des programmes du palier 1 (cadre européen, entrée par activités langagières). Nous approuvons l’esprit de la démarche mais plusieurs problèmes sont posés par ce texte :
- aucune prise en compte des différents piliers du socle (isolement des LV par rapport aux autres disciplines)
- Le niveau B1 décrit par ces programmes n’est pas « atteignable » en 2 ans puisqu’il nécessite un volume d’enseignement d’environ 300 heures. Seul le niveau A2 est exigible dans le cadre du socle.
- Les conditions de mise en œuvre (formation, moyens pédagogiques, organisation de groupes à effectifs réduits) ne sont pas satisfaisantes.
 
Nous avons déposé plusieurs amendements soutenus par le CSE mais refusés par l’administration.
 
3) Programmes du pôle sciences (SVT, Physique-chimie, maths) au collège
 
Vote global sur l’ensemble du projet :
Pour : 3 contre : 17 abstention : 9 (dont le SE) refus : 8
 
Ces programmes ont été réécrits pour mettre en évidence les compétences du socle. Le groupe d’experts a fait un travail remarquable vu le peu de temps imparti. Il manque malheureusement les repères pour l’évaluation. Les programmes de 3ème, jamais publiés, auraient mérité une consultation des collègues.
Le SE-UNSA a approuvé les programmes de SVT et physique-chimie. Il a refusé de voter les programmes de maths à cause du décalage socle/programme qui posera de lourds problèmes dans nos classes de 3ème.
 
 
4) Livret de compétences
 
Pour : 1 contre : 31 (dont le SE) abstention : 2
 
Les projets de textes présentent un livret, simple outil administratif, dans lequel le conseil des maîtres à l’école et le professeur principal de 3ème au collège consignent les acquis des élèves. Le ministère n’a pu fournir aucune précision quant à la forme concrète de ce livret alors que la mise en œuvre est prévue à la prochaine rentrée. Inacceptable ! Nous ne signons pas de chèque en blanc !
 
 
5) Brevet 2008
 
Pour : 2 contre : 21 (dont le SE) abstention : 5
 
Suite à la levée de boucliers suscitée par les projets précédents (voir articles dans l’Enseignant), le ministère a renoncé à apporter des modifications massives pour la session 2008. Cependant, il introduit 2 éléments nouveaux, le B2I et la validation du niveau A2 en LV. Cette dernière est prématurée puisque le plan de rénovation des LV ne concerne que les classes de 5ème à la rentrée 2007.
 
 
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