Le SE-UNSA a participé aux 2 instances de consultations locales organisées par l’IA et le Rectorat de Reims.

 

 

1/ Le temps scolaire de l’élève ne peut se définir que par rapport au rythme global de l’enfant, rythme physiologique qui conditionne les phases propices aux apprentissages en particulier, rythme social, rythme familial….

 

2 / Faut-il plus ou moins d’école ? Ne faudrait-il pas mieux d’école ? Les rythmes différent selon les tranches d’âge. Un enfant de 3 ans ne peut avoir les mêmes rythmes qu’un adolescent de 16 ans. Différencier le temps scolaire selon les tranches d’âges, paraitrait cohérent si on prend en compte l’articulation avec les activités périscolaires.

 

3/ L’alternance 7 semaines scolaires/ 2 semaines de congés fait consensus mais n’est pas appliquée actuellement.

 

4/ L’ensemble du calendrier est à revoir, et en particulier la journée qui est trop longue. Les ruptures multiples dans la semaine fatiguent élèves et enseignants. Dans le 1^er degré la réforme Darcos a alourdi le temps de la journée. Nous ne pouvons continuer comme cela. Le retour au samedi parait impossible dans le 1^er degré. 4 journées et demie ? 5 journées moins longues ? Ne seraient-elles pas envisageables ? Du bien-être des enfants découleraient de meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves et donc, de meilleures conditions de travail de leurs enseignants.

5/ Faut-il une réforme ? Oui, mais elle ne peut se faire …

- que concertée, avec l’ensemble des partenaires qui organisent les temps de l’enfant et qui sont concernés (école, famille, collectivités pour les transports, le périscolaire, représentants des personnels…).

- que si elle remet en question, les programmes scolaires lourds dans le 1^er degré comme dans le 2nd degré, surtout au collège

- que si la difficulté scolaire est prise en charge DANS le temps scolaire et non pas en dehors

 

6/ Le temps scolaire ne s’arrête pas à la porte de l’école : qu’en est-il du travail personnel demandé aux élèves ? Quel est le bon dosage ? Il faut écouter le témoignage des adolescents lycéens pour en mesurer la lourdeur et voir que les limites sont souvent dépassées.