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Compte-rendu SE-UNSA du GDDE du 30 mai 2022
« Groupe des Directeurs d’Ecoles »
Aline Geeraerts a siégé pour le SE-Unsa.
Groupe de travail dirigé par M. Vacondio, IEN et Bruno Jéziorski, CPD
Intervention de l’inspecteur d’académie-Dasen :
M. CLAVAL insiste sur 3 points :
I. Bilan de l’année … ou plutôt des 2 années « covid » avec l’exercice délicat des fonctions.
Objectif de préparer la rentrée et de tenir compte des conséquences du covid sur les élèves.
Cf : le recteur avait donné des lignes sur ce sujet :
Incidence aussi sur la place des parents d’élèves
Comment les parents d’élèves appréhendent la réalité de l’école ? Réinterroger les logiques de travail avec les parents d’élèves. Eviter les ruptures.
Les Ă©changes avec le groupe :
Des échanges-témoignages en ce sens confirment le manque de lien avec l’ensemble des enseignants du collège.
M. Claval rappelle qu’on ne peut pas demander à l’ensemble des enseignants du collège d’être présents, mais il s’agit bien de répercuter au niveau des équipes le fruit du travail, en conseil pédagogique (organisation interne au collège).
Echanges : beaucoup de projets initiés école-collège, avec l’impression de ne pas aller au bout, il faudrait trouver le moyen de relancer, d’impulser.
Pour M. Claval, il est vraiment l’intérêt de tous de travailler ensemble, c’est un investissement.
M. Vacondio précise que l’organisation des 108H appartient aux directeurs. L’organisation du temps sur l’année, pour les enseignants (à contenu différent pour chaque enseignant, suivant leur participation aux liaisons, …), est à prendre plus largement.
Une directrice, indique que le calendrier prévisionnel des 108h, est sans arrêt bouleversé par d’autres calendriers.
M. Claval indique devoir aussi s’adapter à la demande « supérieure » et en effet, complexifie les choses en nécessitant des ajustements préjudiciables à d’autres temps.
- témoignage d’une directrice : l’autonomie des 108H, en particulier sur la formation, n’est absolument pas effective. M.Claval indique que c’est possible en dehors des 18H d’animations pédagogiques. Les « 3X6 » (français/maths/autres dont thématiques nationales) ne peuvent être touchées. Toujours en attente de la parution des décrets de la loi pour appréhender l’autonomie qui sera possible.
Le directeur Vie Scolaire souligne que les formations à initiative locale « F.I.L » peuvent être aussi un levier à la demande des écoles.
Intervention du SE-Unsa sur l’EPS : pour souligner l’importance en effet du travail partenarial sur tous les temps de l’enfant. Tous les territoires ne sont pas également dotés de structures, ni de structures associatives pour projeter le sport sur tous les temps périscolaires et extra-scolaires. Les PEDT étaient utiles à cette articulation. Les directeurs, les équipes ne peuvent pas tout impulser. Les collectivités doivent aussi prendre leur part.
Monsieur Claval indique qu’avec la crise sanitaire, cela a été difficile de faire vivre les Pedt ou d’en signer de nouveaux, mais c’est toujours possible. Il souligne aussi qu’avec les jeux olympiques, des moyens importants pourront être donnés dans le cadre de « génération 2024 ». Peu d’écoles se sont inscrites pour le moment, mais l’objectif est d’être rapidement à 50% dans les 2 ans.
II. La direction d’école, quelle direction ? Attente des décrets de la Loi Rilhac.
Monsieur Claval aborde le dispositif d’évaluation de l’école : le conseil d’évaluation de l’école qui est une construction entre auto-évaluation et évaluation externe.
1 école (Primaire Prieur de la Marne Reims) en septembre + 5 autres depuis janvier (Elem la Neuvillette Reims, Primaire Hermonville, Primaire Croix Bonhomme Cormontreuil, Primaire St Amand sur Fion, Elémentaire Connantre).
Objectifs : pouvoir avoir des leviers, institutionnellement posés dans le cadre.
>> finalité d’amélioration
>> bien être à l’école,
>> faire émerger caractéristiques propres à l’école
Toutes les écoles devront être évaluées sur 5 années. Dans le 2nd degré, cela se passe plutôt bien.
Structuration dans le temps > première année dévolue à cette évaluation, puis année de réécriture du projet d’établissement ou d’école. Problème de temporalité, certes, puisque le projet d’école vient d’être réécrit.
4 grands domaines dans le document-cadre qui vient d’être produit par le ministère (à retrouver ici) et seront retrouvés
-apprentissages et suivi des élèves
- bien être des élèves et climat scolaire
- acteurs, stratégie et fonctionnement de l’école
- l’école dans son environnement institutionnel et partenarial
Outils proposés pour guider la réflexion, s’approprier le dispositif
Le SE-Unsa pose plusieurs points d’alerte : le retour des parents d’élèves, qui on l’a déjà vu peuvent se permettre de juger individuellement des enseignants ; il faut bien expliquer aux parents les attendus // il faut dégager du temps aux équipes car la charge de travail est importante : par ex, ne pas être la même année en travail sur les constellations maths, français et en évaluation d’école. Pouvoir adapter les modalités.
L’IA-Dasen souligne la cohérence de la démarche, une philosophie à s’approprier, informer en réunions de directeurs, ne pas laisser de côté les usagers que sont les parents d’élèves, ni les collectivités.
La présentation est essentielle. Les documents peuvent être amendés. Le travail en amont est indispensable. Tous les documents ne sont pas « à faire ».
Le SE-Unsa se fait confirmer qu’il n’y aura pas de « carcan », et demande qu’un accompagnement particulier puisse se faire pour les nouveaux directeurs et directrices, car ce dispositif d’évaluation d’école nécessite de pouvoir prendre du recul sur son établissement, ce qui n’est pas chose aisée lorsque l'on débute dans la fonction, ou que l'on arrive sur une école.
Retour sur les formations des directeurs :
M. Jeziorski, Mme Fouquet, M.Barbier, M. Vacondio sont remerciés pour leur travail.
Les formations des 3 cohortes 2019/20/21 ont pu être menées à bien. Y compris sur des sessions particulières.
On repart donc avec un fonctionnement classique. 3 semaines (du 10 au 30 juin) puis retour en début d’année scolaire.
Formations entre pairs, importantes aussi, et de plus en plus de directeurs interviennent dans la formation.
Nouveau texte ministériel paru en avril 2022 (ici), sur le référent directeur d’école ( Stéphane Barbier) > Faire évoluer un peu les fonctionnements.
III. Bilan de l’année.
Thèmes traités :
Intervention du SE-Unsa : le sujet avait été travaillé en CHSCT, avec des outils élaborés et mis en ligne. Il faudrait dépoussiérer ces outils. Initier un groupe de travail en tant que suivi du travail qui a été fait en CHSCTD avec le DVS. Travailler en cohérence.
An prochain :
Info : Nouveau parcours inclusif (y compris PPRE, lien direct avec Onde, Gevasco, dispositions pratiques … ). Ouvrir les droits aux collègues. Arena, Autres > LPI
L’après-midi fut consacrée à une formation avec un des avocats de l’ASL
FORMATION AUTONOME DE SOLIDARITE
« OUTRAGE, DIFFAMATION, DENONCIATION CALOMNIEUSE »
L’ASL est une association fondée en 1903 pour donner une protection aux enseignants alors directement responsables des accidents, pour prendre en charge les frais.
Aujourd’hui, l’administration doit protection à ses agents, si la responsabilité civile est engagée. L’ASL travaille avec un cabinet d’avocats spécialisé qu’elle conventionne (pour le 51 et le 08, c’est le Cabinet Raolas, Crozat, Lefevre).
Si la faute est personnelle (différent d’une faute de service, où l’employeur se substitue à l’agent), non excusable, grave, il n’y a pas de protection fonctionnelle.
4 axes d’intervention de l’Autonome de Solidarité :
1/ accompagnement juridique
2/ climat scolaire (baromètre annuel)
3/ action sur les pouvoirs publics : depuis 2021, l’ASL peut en son nom se porter partie civile.
4/ formation et prévention
FORMATION : Outrage, diffamation, dénonciation calomnieuse, injure
La distinction entre ces termes n’est pas aisée. L’ASL organise les formations uniquement avec un avocat conseil.
Gauthier LEFEVRE avocat au barreau de Reims + Ardennes
4 définitions plus ou moins précises, malgré quelques recoupements et précise le cadre légal de chaque infraction
L'avocat insiste sur le fait qu'il faut avoir des preuves, des faits précis. Les maincourantes ne servent pas en action juridique, c'est bien le dépôt de plainte qui prévaut.