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CTA 19 janvier 2021 : carte scolaire, gestion des carrières ...
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Compte rendu du Comité Technique Académique (CTA) de l’académie de Reims

du mardi 19 janvier Ă  14h00 en visio


 

Membre de l’administration du Rectorat de Reims présent.e.s

M. le recteur, Olivier Brandouy

Mme Conan, secrétaire générale

M. Cyrille BOURGERY, Secrétaire Générale d’Académie Adjoint DRH

Monsieur Jean-Roger RIBAUD, DASEN des Ardennes

Monsieur Frédéric BABLON, DASEN de l’Aube

Monsieur Bruno CLAVAL, DASEN de la Marne

Monsieur Michel FONNE, DASEN de la Haute-Marne

Monsieur Grégory REGHOUYA, Chef de division du SPFE

 

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Grand Est académie de Reims présent.e.s

Jean-Michel ALAVOINE, SE-UNSA Reims

Mickaël ADAMKIEWICZ, SA A&I UNSA Reims

Arnaud MEILHAN, SRAA UNSA Education Reims

Sylvie GANTHIER, SE-UNSA Reims

VĂ©ronique BRACONNIER, SNPDEN UNSA Reims

Laurence BENOITON, SNASEN, Unsa Reims


Ordre du jour

Point 1 : Approbation des PV du 7 octobre, du 3 novembre et du 17 novembre 2020 

Point 2 : Rentrée scolaire 2021 (pour avis)

Point 3 : LDG promotions et Ă©volution professionnelle (pour avis)

Point 4 : Bilan social reporté au CTA de mars

Point 5 : Questions diverses


       DĂ©claration liminaire de l’Unsa-Éducation

au CTA du 19 janvier 2021

Monsieur le Recteur,

Mesdames, Messieurs,

En prĂ©ambule de cette dĂ©claration liminaire, l’Unsa-Éducation vous adresse, Monsieur le Recteur,  ses meilleurs vĹ“ux pour l’annĂ©e 2021, ainsi qu’à l’ensemble des personnels de notre acadĂ©mie.

Au-delĂ  de cette tradition, empreinte de courtoisie, soyez assurĂ©s, Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs de la sincĂ©ritĂ© de nos vĹ“ux. Car comme l’Unsa-Éducation aime Ă  le rappeler : les mots ont du sens.

Et c’est pourquoi, nous nous souhaitons collectivement une bonne année 2021, donc bien meilleure que 2020…

 

Mais au-delà des souhaits exprimés, l’Unsa-Éducation continuera de mettre toute son énergie pour faciliter le retour d’un climat de confiance dans l’Éducation nationale et au-delà dans la société française.

Et la tâche s’annonce rude, tant la pandémie de la Covid-19 a révélé une crise de confiance sans précédent dans notre société. Rares sont ceux qui font encore confiance à ceux qui nous gouvernent, ou aux experts de tout poils qui envahissent les plateaux télé ou la toile pour nous expliquer tout et son contraire avec la même assurance. Et dans ce contexte, nombreux sont ceux qui ne croient plus en rien et qui par la force des choses finissent par se résigner et se replier sur eux-mêmes. Et d’aucuns de se demander si nous faisons encore société.

La difficulté et l’ampleur de la tâche n’arrêteront pas l’Unsa-Éducation dans sa démarche de recherche d’un dialogue social et d’un rétablissement de la confiance, seules solutions efficaces à une sortie de crise quelle qu’elle soit.

C’est pourquoi, dans le contexte actuel, toujours aussi difficile, pour que les personnels puissent maintenir leur haut niveau d’engagement, l’Unsa-Éducation demande bien plus que des mots. Notre fédération souhaite un réel engagement du ministère, c’est ce qu’elle continue de porter au sein du Grenelle de l’Education. Encore faut-il que la porte soit ouverte du côté de l’Administration.

Féliciter et remercier la profession de sa formidable adaptation à la situation de crise que nous traversons, comme l’a fait le Ministre dans son message du 4 janvier, ne saurait suffire. Le seul discours aurait même tendance à être désormais perçu comme une provocation, tant il est vide de réelles intentions. Surtout quand les décisions prises sont bien loin de concrétiser la reconnaissance et la nécessaire valorisation des métiers de l’éducation

Nous nous retrouvons ce jour pour la rĂ©partition des moyens dans l’acadĂ©mie. Les principales mesures budgĂ©taires actĂ©es au plan national vont dĂ©grader les conditions d’enseignement dans le second degrĂ© : l’Unsa-Éducation dĂ©nonçait dĂ©jĂ  ces choix l’an passĂ©. Les moyens prĂ©vus ne feront qu’accentuer la mise sous tension des Ă©tablissements.

Dans notre acadĂ©mie, la suppression de 84 ETP heures postes et leur compensation par 35 ETP en HSA est un choix qui complexifie l’organisation des Ă©tablissements, fait obstacle au fonctionnement des collectifs pĂ©dagogiques, ajoute de la pression pour des personnels surchargĂ©s et Ă  la limite de la rupture. 

Une telle approche nie la réalité des défis éducatifs et pédagogiques qui se seront encore accrus après plus d’une année de scolarité impactée par la pandémie de la Covid 19.

Elle entérine les carences du système en matière de formation à la mise en œuvre du principe de laïcité mettant ainsi en évidence le fossé entre les propos fermes sur la laïcité et les moyens dédiés effectivement sur le terrain pour faire vivre ce principe.

Elle refuse les moyens nĂ©cessaires Ă  l’accompagnement des Ă©lèves qui en ont le plus besoin. 

Enfin, ces mesures viennent empêcher la mise en œuvre sereine des réformes, qu’il s’agisse de la réforme du lycée ou de la transformation de la voie professionnelle.

Cette carte scolaire vient accentuer la crise des moyens du second degré, déjà très affaibli par les cartes scolaires précédentes. L’organisation des établissements ne relève plus du défi mais des renoncements à l’essentiel. Les principaux acteurs que sont les personnels et les élèves n’ont aucune autre issue que de subir cette dégradation au détriment de leurs conditions de travail pour les premiers et d’apprentissage pour les seconds.

Dans le 1er degrĂ©, le maintien du volume global d’emploi dans notre acadĂ©mie dans un contexte de baisse des effectifs d’élèves n’est pas pour autant une bonne nouvelle.  Trois dĂ©partements sur quatre se voient reprendre des emplois et seul le quatrième, la Marne, aura un solde positif d’emplois.

Elle ne permettra pourtant pas nĂ©cessairement l’amĂ©lioration des conditions d’enseignement au-delĂ  des dĂ©doublements et limitation d’effectifs. En effet, la mise Ă  l’arrĂŞt par l’exĂ©cutif du travail sur la structuration du tissu scolaire depuis 2017, empĂŞche de rĂ©orienter les marges dĂ©gagĂ©es par la baisse dĂ©mographique. Les Ă©coles connaissent des besoins importants mĂŞme s’ils sont moins visibles immĂ©diatement que les classes : prĂ©sence d’enseignants spĂ©cialisĂ©s pour rĂ©pondre aux besoins Ă©ducatifs particuliers toujours plus prĂ©gnants, remplacement notamment pour la formation initiale et continue ou temps dĂ©volu Ă  la direction d’école. Sur ce point, nous rappelons qu’à la rentrĂ©e 2021, le rĂ©gime des dĂ©charges doit ĂŞtre amĂ©liorĂ©. Tous les moyens nĂ©cessaires doivent donc ĂŞtre consacrĂ©s, d’une part Ă  la consolidation des dĂ©charges prĂ©cĂ©demment prĂ©vues pour les Ă©coles de 1 Ă  3 classes et d’autre part aux augmentations des rĂ©gimes de dĂ©charges actuels. C’est le sens des engagements pris par le ministre, l’Unsa-Education sera vigilante Ă  ce que ce soit bien le cas et est Ă©galement disponible pour travailler Ă  l’organisation concrète de ces dĂ©charges dans les dĂ©partements.

Par ailleurs d’autres champs, depuis trop longtemps mis en tension, voire parfois délaissés et dégradés, devront également trouver des réponses dans le contexte de ces dotations. Il est temps que la tendance s’inverse concernant les RASED qui ont été fragilisés ces dernières années alors qu’ils jouent un rôle très important dans le traitement de la grande difficulté, qui plus est dans cette période, où la rupture scolaire a précisément touché avant tout les plus précaires et les plus en difficulté dans les apprentissages. Il est également indispensable de renforcer le nombre des enseignants référents et de dégager les moyens humains nécessaires à la coordination des PIAL et l’accompagnement des AESH.

D’autres domaines appellent eux aussi une rĂ©action. Ils ont, depuis trop longtemps, Ă©tĂ© ignorĂ©s : c’est notamment le cas de la sous-administration de notre ministère. La surcharge de travail pour les personnels a atteint les limites du supportable et si rien n’est fait pour apporter une rĂ©ponse, les ambitions du ministère en matière d’amĂ©lioration de la gestion des ressources humaines, pourtant affichĂ©es comme une prioritĂ©, seront d’emblĂ©e obĂ©rĂ©es par la rĂ©alitĂ©.

La suppression de 10 ETP d’emploi de laboratoire et administratifs en EPLE ainsi que le retrait de 7 ETP de personnels administratifs en services au niveau de la région académique Grand-Est, vont encore aggraver la situation déjà fort critique depuis plusieurs années. Année après année, les retraits successifs d’emplois participent à l’extrême tension qui régne dans les services et établissements. L’Unsa-Éducation est intervenue à de nombreuses reprises dans les instances pour alerter l’État employeur sur l’augmentation des arrêts maladies (court et longue durée) et les demandes de départ. De là à penser qu’il ne fait plus bon de travailler dans ce ministère…

Pour la vision globale que promeut l’Unsa-Éducation, notre système est également gravement fragilisé par son sous-investissement des missions accomplies par les personnels sociaux et de santé. Force est de constater que les médecins ne veulent plus venir travailler à l’Éducation nationale, faute d’attractivité. Un état critique a été atteint, à tel point que seule une véritable revalorisation de leurs métiers et de leurs conditions de travail pourrait inverser la tendance.

L’Unsa-Éducation est également demandeuse de perspectives pour donner à l’École inclusive les outils de sa réussite, notamment en donnant aux établissements les moyens d’être complètement des lieux de vie et d’éducation globale en renforçant les vies scolaires.

Enfin, le projet de loi de décentralisation, différenciation et déconcentration et à présent décomplexification dite loi 4D prévoit le transfert de la « médecine scolaire » aux départements et évoque pour les adjoints gestionnaires des collèges et lycées une autorité « conjointe » du chef d’établissement et de la collectivité.

Cela provoque des inquiétudes fortes et une colère légitime des personnels concernés et des équipes.

Concernant les personnels de santĂ©, l’Unsa-Éducation et ses syndicats SNIES-Unsa et SNMSU-Unsa, affirment que  cette loi dite 4D met en pĂ©ril le bien-ĂŞtre Ă  l’École.

Car concrètement, par la présence des près de 8000 infirmier-es de l’Éducation nationale, les élèves et les étudiants bénéficient d’un lieu d’accueil, d’écoute, de soins, d’actions de prévention, de consultations, de dépistage, d’éducation à la santé (sexualité par exemple), et de soins d’urgence. Les élèves et les étudiants sont les premières victimes de ce projet de décentralisation. La réussite éducative sera liée à la priorité politique départementale ou régionale. Avec la loi 4D : il n’y aura plus de garantie d’un engagement national équitable, entraînant l’inégalité liée au lieu d’habitation.

Les dépistages infirmiers et leur suivi, en lien avec les équipes pédagogiques et éducatives, favorisent les apprentissages. Avec la loi 4D : il n’y aura plus d’équipe pluridisciplinaire où chaque membre appartient à un même ministère, avec un objectif identique, la réussite de tous.

La prĂ©sence des infirmier-es dans les Ecoles favorisent l’accueil des jeunes Ă  la recherche d’une aide, d’un conseil, d’une Ă©coute, d’un soutien. Avec la loi 4D : il n’y aura plus de contact de santĂ© de proximitĂ© pour les Ă©lèves et leurs familles entraĂ®nant des renoncements aux soins. L’Unsa-Éducation et le SNIES-Unsa rĂ©affirment haut et fort : La rĂ©ussite de tous doit ĂŞtre garantie par l’Éducation nationale. Les personnels infirmiers y contribuent par leurs missions spĂ©cifiques, nationales, confiĂ©es par le Ministère de l’Éducation nationale ! Aussi, exigeons-nous leur maintien au sein du ministère de l’Éducation nationale.

Le SNMSU-Unsa fait la même analyse pour les médecins scolaires et réaffirme son engagement à défendre l’appartenance des médecins scolaires à l’Éducation nationale et son soutien aux propositions de la Cour des comptes concernant la création d’un service de santé scolaire en académies, et non pas d’un service « départemental » de santé scolaire.

Quant au devenir des adjoints gestionnaires Ă©galement concernĂ©s par ce projet de loi dite 4D,  l’Unsa-Éducation considère qu’un risque de dĂ©stabilisation des EPLE existe. Les conventions tripartites permettaient d’éviter bon nombre des difficultĂ©s avancĂ©es par la ministre de la CohĂ©sion des territoires… quand il y en avait une.  A de nombreuses reprises, l’Unsa-Éducation a insistĂ© pour que celle de notre acadĂ©mie soit rĂ©alisĂ©e, en vain.

Fin dĂ©cembre 2020, l’Unsa-Éducation avait rencontrĂ© en urgence le Ministre de l’EN sur cette problĂ©matique. Ce dernier a affirmĂ© son opposition personnelle Ă  la dĂ©centralisation statutaire des adjoints gestionnaires et nous indiquait que l’avant-projet, Ă©laborĂ© par le gouvernement Ă  la demande majoritaire des Ă©lu.e.s locaux, ne prĂ©voyait qu’une expĂ©rimentation du « pouvoir d’instruction Â» restant Ă  dĂ©finir, ce qui n’est pas pour L’Unsa Education la moindre des questions. En l’état actuel des choses, l’Unsa-Éducation demeure hostile Ă  ce projet de loi car il ne rĂ©pond pas aux vraies questions posĂ©es par le fonctionnement des EPLE et risque de placer les collègues dans une situation de double autoritĂ© dĂ©licate voire inconfortable.

C’est pourquoi, pour l’Unsa-Éducation, les adjoints gestionnaires ne peuvent être placés que sous la seule et unique autorité de l’Education nationale, qu’il s’agisse d’autorité hiérarchique ou fonctionnelle.

Enfin, en  ComitĂ© Technique MinistĂ©riel du 16 dĂ©cembre 2020, l’Unsa-Éducation a approuvĂ© par un vote positif le plan national d’action pour l’égalitĂ© professionnelle. Il reste maintenant Ă  traduire son ambition dans la rĂ©alitĂ© des acadĂ©mies. L’Unsa-Éducation demande, Monsieur le Recteur,  que notre acadĂ©mie s’attelle Ă   l’élaboration de ce plan acadĂ©mique pour l’égalitĂ© professionnelle entre les hommes et les femmes, et  qu’un travail complĂ©mentaire sur cette thĂ©matique soit menĂ© pour complĂ©ter le bilan des LDG mobilitĂ©.

M. le Recteur, Mesdames, Messieurs, l’Unsa-Éducation vous remercie de votre attention.

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DĂ©clarations liminaires des 3 OS 

Vœux du recteur personnellement et professionnellement et vœux aux élèves de notre académie. Il se réjouit de ce premier CTA, temps fort du dialogue social. Il souligne l’importance de ce moment qui permet d’entretenir les échanges entre les partenaires. Il répondra aux questions au travers de l’ordre du jour et ne peut se prononcer sur la Loi qui est hors de ses compétences.


N°1 :  Approbation des PV du 7 octobre, du 3 novembre et du 17 novembre

Les 3 PV sont adoptés


N°2 : RentrĂ©e scolaire 2021 (pour avis)

Carte des formations CPGE, voie générale et voie professionnelle

Mesures proposées par le recteur d’académie.

 

Pour les CPGE :

- en MPSI / MP2I : Transfert d’une classe de première annĂ©e de ClĂ©menceau Ă  Roosevelt

- en ECG : transfert d’une classe de Roosevelt au lycĂ©e ClĂ©menceau (pour transformation de deux classes d’ECE en deux classes d’ECG) + transformation au lycĂ©e Marie de Champagne Ă  Troyes de la Classe d’ECE en classe d’ECG.

Pour la voie technologie :

- ouverture d’une division de STMG à E. Herriot à Sainte-Savine,

- ouverture d’une ½ division de ST2S à P. Lebon

- fermeture d’une ½ division de STI2D

Pour la voie professionnelle :

- fermeture du CAP Staffeur ornemaniste Ă  Charles de Gonzague de Charleville

- baisse des capacitĂ©s d’accueil  Ă  Simone Veil (Charleville) en GATL (-18)

- ouverture d’un DE Aide soignant au LP Europe (Reims)

- augmentation des capacités d’accueil en Bac pro MRC à Hessel à Epernay

VOTE : contre à l’Unanimité

 

Répartition des emplois 1er degré

PrĂ©sentation par le Recteur :

Le P/E (Professeurs par Ă©lève) acadĂ©mique est de 6.37 et de 5.74 national. PrĂ©vision d’effectifs de 2,4% des Ă©lèves soit environ 2600 Ă©lèves en moins. Baisse dĂ©mographique : - 636 Ă©lèves pour le 08, - 601 Ă©lèves pour le 10, - 1190 pour le 51 et - 202 pour le 52.

Les prioritĂ©s acadĂ©miques : amĂ©liorer les dĂ©charges des directeurs d’écoles, accompagner l’école inclusive par la crĂ©ation d’ULIS et dans la poursuite du plan autisme, poursuivre le dĂ©doublement des classes de grandes section de maternelle en REP+, de limiter le nombre d’élèves Ă  24 dans les classes de grande section de maternelle, dĂ©doublement CP, CE1 et rĂ©equilibrer les taux d’encadrement(P/E) entre les dĂ©partements.

 Pas de dotation ni reprise de postes par le Ministère.

 

RĂ©partition des emplois :

  • Moins 9 postes dans les Ardennes
  • Moins 8 postes dans l’Aube
  • Moins 4 postes dans la Haute Marne
  • Plus 21 postes dans la Marne

 

Progression du P/E sur tous les départements pour la rentrée 2021. A l’intérieur de l’académie, il y a moins de différence du P/E.

Financement du rĂ©gime des dĂ©charges de direction : le nombre de jours supplĂ©mentaires a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© et traduit en ETP. Se diriger vers la cible Ă  atteindre

RĂ©Ă©quilibrage du P/E : dans le respect des directives nationales mais politique acadĂ©mique. Sur la ruralitĂ© : le P/E progresse dans tous les dĂ©partements de l’acadĂ©mie et cela respecte aussi la ruralitĂ©.

Le rectorat reconnaît que financer l’intégralité du plafonnement à 24 dans toute l’académie, n’est pas possible a priori. C’est une cible. Il faut arriver à tout mener de front. Le recteur estime que cela fait avancer les choses dans tous les territoires.

Pour l’ UNSA : il est difficile de juger sur ce type de tableau : soit on le considère au niveau comptable et les chiffres parlent d’eux-mĂŞmes. Mais concrètement sur le terrain, le P/E n’est pas visible pour les Ă©quipes enseignantes dans le quotidien, les conditions d’apprentissage, le remplacement. Notre acadĂ©mie n’est pas bien classĂ©e en matière de rĂ©sultats, taux d’illettrisme par ex. Une autre entrĂ©e que le P/E devrait pouvoir mieux guider la rĂ©flexion.

Le recteur répond que le P/E est un critère objectivé, et que le travail se fera dans les CTSD. Il explique avoir eu une démarche prudente dans les projections, et que dans la réalité, ce sera sans doute plus confortable à la rentrée et dégagera des marges de manœuvre.

Dasen de l’Aube : la transparence a Ă©tĂ© de mise sur la prĂ©paration de cette carte scolaire. Les affinements seront faits en dĂ©partements bien sĂ»r. Maintenir les postes en Rased, rĂ©duire le nombre d’élèves par classe. Il estime que les cartes scolaires seront très confortables.

Pour l’UNSA : Les dotations nĂ©gatives ne permettent pas de dĂ©gager beaucoup de marges de manĹ“uvre.  L’histoire nous a montrĂ© qu’il faut toujours faire des choix au dĂ©triment des postes hors classe (remplaçants, Rased par ex ,…).

Dasen de la Marne : prĂ©cise que les conditions de prĂ©paration de rentrĂ©e l’an passĂ© avaient Ă©tĂ© spĂ©ciales, avec la demande exceptionnelle de non fermetures de classes en rural.

Dasen des Ardennes : les prĂ©visions d’effectifs sont vraiment en baisse. Mais les conditions sont favorables, mĂŞme si des fermetures seront proposĂ©es car logiques au regard des effectifs.

Dasen de la Haute-Marne : va dans le mĂŞme sens. Le contexte est diffĂ©rent, puisque pas d’obligation de non-fermeture.

 

VOTE :  CONTRE Ă  l’UNANIMITE

 

Répartition des emplois d’enseignants du 2nd degré

Le recteur présente le contexte de notre académie. La démographie scolaire est stable (-0.2%) et en hausse nationalement.

  •  Moins 84 emplois au titre du rĂ©Ă©quilibrage avec les autres acadĂ©mies
  •  + 35 ETP en heures supplĂ©mentaires
  • Synthèse :  moins 49ETP compensĂ©s

Volonté de mieux soutenir la fragilité des publics (éducation prioritaire, inclusion, fragilités sociales)

 Evolution des « seuils Â» du nombre d’élèves par classe : en REP et REP+ : 25 Ă©lèves pour tous les niveaux maintenu comme en en 2020,  pour les autres Ă©tablissements dĂ©gradation de la situation avec 29 Ă©lèves en 6ème au lieu de 28 en 2020 et 29.75 dans les autres niveaux au lieu de 29 ; 36 Ă©lèves sur tous les niveaux de lycĂ©es et LP (sauf certaines spĂ©cialitĂ©s)

Mesures pour l’acadĂ©mie : moins 40 postes en collèges (dont 18 en ETP), moins 10 postes en SEGPA, moins 23 postes dans les lycĂ©es,  moins11 postes pour les LP-EREA.

Pour l’UNSA :   le nombre d’établissements concernĂ©s n’est pas prĂ©cisĂ©, les Ă©tablissements en Rep sont en baisse (dans le 08). Impossible de parler de prioritĂ© Ă  l’école inclusive avec plus de 29 Ă©lèves par classe.

L’inquiétude du terrain est forte quant à la possibilité de suppression de l’éducation prioritaire.

Le recteur indique ne pas parler de seuils mais d’indicateurs. Pour les Rep+, dotations de 15H l’an passé et entre 15 et 21 H en plus cette année, progressif. En Rep, il y a des modulations entre 9 H et 15H.

La progressivité s’évalue avec des indicateurs différents ( IPS …) et pas forcément ED Prio et non Prio. Il souhaite aller vers cette différenciation, mais contrainte de moyens. Il n’a pas touché à la dotation de l’éduc prio.

Recteur : sur les objectifs nationaux, la justice sociale reste la ligne malgrĂ© la contrainte des moyens.  La SG indique que notre acadĂ©mie n’est pas dĂ©valorisĂ©e.

L’UNSA demande si les Ă©lèves en Ulis sont bien dans les indicateurs. La rĂ©ponse est Oui.

L’UNSA souligne encore qu’on ne peut pas faire du plus avec du moins, c’est une vraie dégradation (même au niveau matériel dans les classes). 30 élèves par classe en collège, c’est inacceptable. Cela ne permet pas de mettre en œuvre correctement l’école inclusive.

CrĂ©ation de la nouvelle filière « spĂ©cialitĂ© EPS Â» sur 3 Ă©tablissements de l’acadĂ©mie qui auront une DHG complĂ©mentaire de 4H. Le choix des familles se fait en ce moment, et il faut avoir des Ă©lĂ©ments de calendrier pour renseigner les familles. Les services du rectorat ont prĂ©parĂ© un courrier aux familles en ce sens.

VOTE : CONTRE Ă  l’UNANIMITE. Le CTA sera donc reconvoquĂ©.

Une motion intersyndicale FSU-UNSA-SGEN est prise et lue aux membres du CTA :

« Face, entre autres, aux urgences nĂ©es de la crise sanitaire (confinement, dĂ©crochage scolaire...), nous exigeons que le ministère abonde l'acadĂ©mie en emplois statutaires en nombre suffisant pour limiter les effectifs Ă  tous les niveaux, assurer les dĂ©doublements dans tous les Ă©tablissements et toutes les disciplines sans oublier le renforcement des Ă©quipes pluri-professionnelles. Â»

 

Mesures de rentrée en emplois- autres personnels

- Suppression de 10 ETP de personnels de laboratoire et administratifs

- Diminution de 7 ETP de personnels administratifs en services académiques en région administrative Grand Est

-  Suppression d’un poste de personnel de direction

- Pas de mesures pour les CPE, les assistants sociaux, les infirmiers, médecins) ni pour les Psy-EN

Les détails seront présentés au CTA de mars.

Un groupe de travail avec les représentants des personnels sera réuni.

Nous (Unsa)  sommes indignĂ©s devant les suppressions de postes administratifs et nous souhaitons pouvoir en discuter plus avant (audience demandĂ©e).

VOTE : en mars


N°3 : LDG promotions et Ă©volution professionnelle (pour avis)

LDG : Lignes Directrices de Gestion

Suite aux LDG mobilitĂ©s en 2020 , mise en place des LDG carrières en 2021. PrĂ©sentation par M. Bourgery DRH au rectorat : dans la ligne de la Loi Fonction Publique. Un GTintercatĂ©goriel LDG mobilitĂ©s sera bientĂ´t rĂ©uni, puis CTA exceptionnel le 16 fĂ©vrier.

LDG Carrière : principes > Ă©quitĂ©, valorisation des parcours professionnels, prise en compte de la diversitĂ© des environnements professionnels, Ă©galitĂ© Hommes-Femmes, prise en compte du handicap, prise en compte des spĂ©cificitĂ©s des agents et politique d’accompagnement, politique de formation et repĂ©rage des compĂ©tences, rĂ©seaux de RH de proximitĂ© …

Choix de rendre lisible le document : 1 partie orientation globale et 3 annexes (puis intĂ©gration des personnels de jeunesse et sports)

Remarques de l’UNSA : 3 GT ont eu lieu mais pas de prise en compte des remarques sur les LDG 1er degrĂ©. Nous avons des remarques de fond : passage Ă  la Hors-Classe > critères de dĂ©partage sur l’ AGS demandĂ©s  et pas dĂ©partage Ă  l’anciennetĂ© de corps ce qui lèse les PE ex instituteurs.

Sur l’égalitĂ© Hommes/Femmes, nous pensons qu’on ne rĂ©sout pas une inĂ©galitĂ© collective en en crĂ©ant une autre. On  ne peut Ă©carter un homme (qui n’a pas dĂ©mĂ©ritĂ©, au profit d’une femme , cela ne rĂ©sout pas le pb sur le moment. C’est bien tout au long des opĂ©rations de carrière et dès le recrutement qu’il faut veiller Ă  l’égalitĂ© H-F, pas au moment des changements de grade. ). L’Unsa est fondamentalement attachĂ©e Ă  l’égalitĂ© H-F.

« Fera l’objet d’une attention particulière Â» : cette mention souvent indiquĂ©e sur les sujets sensibles, ne veut pas dire grand-chose si on ne prĂ©cise pas quelle attention est donnĂ©e concrètement.

Les LDG, source d’information pour les dĂ©lĂ©guĂ©s des personnels : peut ĂŞtre si  les statistiques dĂ©taillĂ©es (par Ă©chelon, apprĂ©ciations, les barres …) sont donnĂ©es aux dĂ©lĂ©guĂ©s. La disparition des CAPA et CAPD a rendu opaques les opĂ©rations de carrière qui sont entachĂ©es dorĂ©navant de doute.

L’unsa réaffirme qu’on aurait pu travailler ensemble en prenant en compte l’expertise des commissaires paritaires. Le recteur répond que ce n’est pas conforme à la nouvelle règlementation

VOTE : CONTRE à l’UNANIMITE


N°4 : Bilan social

Reporté Présenté au prochain CTA


N°5 : Questions diverses

Unsa : Postes supplĂ©mentaires des postes d’AED : aucune information donnĂ©e par le ministère sur la prolongation. L’Unsa demande Ă  avoir des informations dès que possible et pas juste avant la reprise, comme ce qui est devenu l’habitude de gestion de notre ministère.

Unsa : liste des Ă©tablissements engagĂ©s dans la dĂ©marche d’évaluation des Ă©tablissements du 2nd degrĂ© (rĂ©ponse oui, la liste va ĂŞtre communiquĂ©e, 26 Ă©tablissements) . Quel calendrier ? calendrier  non modifiĂ© : jusqu’au 5 avril  avec remise 21 avril au plus tard, seconde phase dĂ©bute le 11 mai et remise pour le 18 juin. VolontĂ© de maintenir le calendrier, mĂŞme si mode dĂ©gradĂ© en fonction de la crise sanitaire.

Unsa : pour les administratifs : demande rĂ©currente d’avoir la rĂ©partition de la prime covid. 

Autres informations donnĂ©es :

  • Notre acadĂ©mie a reçu une dotation complĂ©mentaire de 40 ETP d’AESH pour les dĂ©partements (Pas de crĂ©ations nouvelles, mais redĂ©ploiement venant d’autres acadĂ©mies.)
  • Ouvertures d’Ulis : la cible acadĂ©mique est de 5 crĂ©ations.

 

Le CTA de repli est fixé au 1er février suite aux votes défavorables des représentants des personnels.

 
 
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