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CHSCT A du 3 juin : dĂ©confinement Ă©tape 2
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CHSCTA du 3 juin 2020


Avis de l'UNSA Education suite à la réunion

L’UNSA Education de Reims estime que si les choses avaient Ă©tĂ© posĂ©es dès le dĂ©but Ă  savoir un discours ministĂ©riel clair pour les familles et les personnels, nous n'en serions pas lĂ  : « le dĂ©confinement par Ă©tape avec un volontariat de reprise de la classe en prĂ©sentiel transitoire jusqu’au 31 mai et une obligation en juin, selon les possibilitĂ©s d’accueil sanitaire Â»  clairement annoncĂ©  n’aurait pas mis les personnels dans les difficultĂ©s que l’on connait.

Le dialogue social avec le ministre est réduit à peau de chagrin. Pourtant les représentants des personnels sont à même d’expliciter les situations de terrain et leur expertise est essentielle.

Le système ne tient Ă  bout de bras que par les personnels de terrain par leur sens du service public et leur dĂ©vouement. Chacun, Ă  son niveau de responsabilitĂ© en est rĂ©duit Ă  se dĂ©brouiller comme il peut. Nous considĂ©rons que nous sommes abandonnĂ©s par notre ministre. Est-ce normal d’apprendre par les mĂ©dias la veille pour le lendemain, les informations essentielles Ă  l’exercice de nos missions, par un dĂ©cret paraissant le dimanche soir, ou par une mise Ă  jour de la FAQ ministĂ©rielle ?

Nous recevons des tĂ©moignages de collègues qui nous disent : « je ne savais pas que mon employeur Ă©tait la communautĂ© de communes Â». C’est dire la fracture qui est apparue avec cette crise. 

La crainte de vivre la rentrée de septembre dans les mêmes conditions se fait jour. Le ministre doit absolument tirer expérience de ce qui se passe actuellement. L'urgence et la précipitation ne seront pas acceptables ni compréhensibles pour organiser la rentrée 2020.

Les représentants de l'Unsa Education de Reims


 

CHSCT Académique du 3 juin 2020 10h / 12h45 en visio conférence

Etaient prĂ©sents pour l’UNSA Education : Jean-Michel Alavoine, MickaĂ«l Adamkiewicz, Aline Geeraerts.

PrĂ©sidence : Mme Connan, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du rectorat, assistĂ©e de M. Bourgery, DRH. Le docteur Stienne mĂ©decin de prĂ©vention Ă©tait prĂ©sente ainsi que M.Cakir Conseiller de prĂ©vention.

Ordre du jour : Bilan d’ouverture suite au dĂ©confinement, rĂ©ouverture dans le 2nd degrĂ©, questions diverses

 

Bilan de la réouverture des écoles dans l’académie.

963 écoles publiques et privées sont réouvertes sur 1028. Les écoles qui n’ont pas encore réouvert (au nombre de 65 dont 59 écoles publiques) sont très majoritairement des écoles très rurales pour lesquels il y a une problématique de transports scolaire ou des difficultés d’accueil autres que celles relevant du fait de l’Éducation nationale. Ce sont par exemple des problèmes de locaux, des ATSEM en nombre insuffisant pour les classes maternelles ou pour le périscolaire. Dans l’Aube par exemple, il y a encore 2 RPI où l’école n’a pas réouvert (discussions en cours) et une école où aucun élève n’était présent jusqu’alors.

La livraison du matériel de protection.

Pour les personnels de l’État (enseignants, AESH…), les masques sont livrés en nombre largement suffisant. Dans un premier temps il y a eu plus de masques pédiatriques distribués dans les écoles que de masques pour les personnels, mais depuis il y a eu des réapprovisionnements. Au collège, ce sont des masques réutilisables et lavables jusque 20 fois.

Les circonscriptions livrent en ce moment des masques, un paquet de lingettes par personnel ainsi qu’un thermomètre par école.

Concernant les AESH, ils sont destinataires comme tous les personnels d’État de masques chirurgicaux et de gel. Quant à la question d’un équipement spécifique, notamment d’une surblouse en cas d’élèves à accompagner qui présentent des spécificités particulières (certains peuvent parfois cracher ou baver…) le rectorat a précisé que selon l’ARS, le port de surblouse n’est pas préconisé pour le moment, la pénurie sur ce genre de matériel faisant que les surblouses sont réservées au milieu hospitalier.

Certaines DSDEN ont fourni des équipements de protection supplémentaires pour des cas très précis et dans la mesure où elles ont pu se fournir en matériel. Ainsi dans le 52, certains AESH ont bénéficié d’une visière. Dans l’Aube, il y a eu assez peu de demande d’équipement spécifique. Deux surblouses et quelques visières ont été distribuées. Dans le 51, quelques lunettes de protection et visières ont été mis à disposition d’AESH qui en ont fait la demande pour des situations particulières. Il y a même eu une combinaison pour l’AESH quand la situation demandait une protection très renforcée.

Un représentant du CHSCTA fait remarquer que c’est une évaluation des risques particuliers qui doit déclencher la fourniture d’équipement de protection particulier et non pas une demande du personnel. Il serait bon de connaître cette liste de risques et de critères spécifiques. La SGA répond que sur ce sujet, le rectorat est allé au-delà de ce qui était demandé. Il y a certes, eu un flottement au départ, mais compte tenu de certains élèves à problématiques particulière, l’Administration a estimé qu’il fallait plus équiper certains AESH. Le recensement est fait avec les circonscriptions ASH.

Le Docteur STIENNE précise qu’effectivement, dans l’idéal il doit y avoir une évaluation des risques. Mais faire une évaluation individuelle des risques dans le contexte actuel, c’est très compliqué.

Elle rappelle enfin que toutes les personnes AESH vulnérables ont été mises en ASA.

 

Nos questions sur les Ă©quipements pour les services acadĂ©miques :

Pour le rectorat : concernant le gel et les masques dans les services acadĂ©miques il y a des bidons de gel hydro Ă  proximitĂ© de chaque photocopieur.

Il y a entre 30 et 50 personnels au maximum dans le rectorat et pas tous les jours et pas aux mêmes heures. Un dispositif de marquage a été mise en place. Public accueilli sur RDV dans une salle réservée beaucoup de choses se traitent par téléphone et/ou courriel. Il n’y a que les personnels du rectorat qui peuvent circuler.

Restauration : Mise en place d’une salle pour la restauration et des quelques tables et chaises Ă  l’extĂ©rieur de manière Ă  ce que les personnels puissent se restaurer dans un cadre agrĂ©able et avec un air « pur Â» quand le temps est beau. Condamnation des frigos et micros ondes.

Mme Connan explique qu’ils vont rester dans ce pourcentage-lĂ . Certes il y aura petit Ă  petit une incitation Ă  certains personnels Ă  revenir prendre contact dans les bureaux, pour retrouver un lien avec les collègues. Si maintien de ce mode de travail jusqu’à la rentrĂ©e, il y aura un travail « non optimal Â» du fait de n’avoir pas eu de contact avec les collègues et les supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques dans le sens oĂą socialement il y a un besoin pour les personnels et plus encore pour ceux qui sont seuls. Les conditions de nettoyage ont Ă©tĂ© renforcĂ©es au rectorat de Reims. Il y a eu dĂ©cision de l’allongement de la plage de nettoyage avec un second passage en dĂ©but d’après-midi sur les poignĂ©es de porte et rampe etc.

 

DSDEN10 : Mise en place d’un sens de circulation dans le bâtiment de la DSDEN. Utilisation des escaliers pour Ă©viter que les personnes se croisent. Disposition du gel hydro alcoolique Ă  l’entrĂ©e du bâtiment et mise Ă  disposition de masques. Sur certains photocopieurs Ă©loignĂ©s des points d’eau il y a eu la mise en place de flacon de gel hydro alcoolique. Une vigilance particulière du mĂ©nage a Ă©tĂ© faite sur les poignĂ©es de portes, rampes d’escaliers, Ă©crans des ordinateurs et des photocopieurs. L’accueil des visiteurs doit se fait sur RDV. Depuis le 11 mai 2020 il y a du public qui arrive sans RDV pour un Ă©change RH ou pour les services de la scolaritĂ©. Une salle a Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e au 1er Ă©tage de la DSDEN. Concernant la restauration : tous les micro-ondes et frigos ont Ă©tĂ© condamnĂ©s. Les personnels viennent par demi-journĂ©e et donc il n’y a pas forcement de repas pris sur place.

 

DSDEN 08 : l’organisation est quasi identique. Il y a un sens de circulation, flĂ©chage etc. une personne par bureau. Juste un bureau type « open space Â» de par sa taille oĂą il y a 2 personnes avec le respect des distanciations appliquĂ©es. Pour l’accueil une salle a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e pour la prise de RDV. Pour l’accueil spontanĂ© il y a un filtrage Ă  l’entrĂ©e d’une manière Ă  avoir qu’une personne externe dans l’entrĂ©e. Il y a du gel hydro alcoolique partout. Tous les chefs de services ont des masques pour pallier aux besoins. Il y a eu des distributions de spray virucide pour le nettoyage de la table de travail. Le personnel a un rĂ©el besoin de revenir en prĂ©sentiel mĂŞme pour une demi-journĂ©e. Une personne par bureau. Le parking aĂ©rien Ă©tait toujours ouvert et le parking du sous-sol qui Ă©tait condamnĂ© va rouvrir Ă  partir de lundi prochain suite Ă  la montĂ©e en puissance des agents qui reviennent sur poste.

 

DSDEN 52 : l’organisation est un peu près pareille. Un groupe de travail avait Ă©tĂ© fait avec les chefs de services, inspecteurs pour l’écriture du protocole. Un travail rĂ©gulier est fait sur le temps d’échanges avec les personnels. Mme la SG constate aussi qu’il y a un besoin des agents de revenir prendre contact en prĂ©sentiel. Une installation de système de rotation a Ă©tĂ© mise en place entre les agents afin de respect le protocole. L’organisation de la position dans les bureaux soit une personne par bureau a Ă©tĂ© mise en place. Neutralisation des micro-ondes et frigo. Il y a eu Ă©galement une modification du service de nettoyage le matin et le midi particulièrement dans les sanitaires. Le public arrive sur RDV mais il n’y a pas de frĂ©quentation exponentielle sur le flux.  

DSDEN 51 : mĂŞme type d’organisation.

L’UNSA EDUCATION fait la remarque que quand l’ARS ne préconise pas la surblouse c’est parce qu’il n’y a pas de matériel disponible sur le marché mais s’il y en avait, elle l’aurait sans doute préconisé. Cela est difficilement entendable.

Au début les masques pour les personnels étaient distribués de manière drastique et il y avait aussi disproportion entre le stock adultes et enfants.

Nous avons des remontĂ©es d’agents administratifs sur le fait que les masques ne sont pas distribuĂ©s systĂ©matiquement et doivent ĂŞtre demandĂ©s au compte-goutte.  Pourquoi ne fait-on pas confiance aux agents en leur donnant un lot de masques comme aux enseignants ?

Que les agents ne portent pas leur masque quand ils sont seuls dans leur bureau, c’est normal, mais non masqués lors des déplacements cela interroge car c’est la protection la plus élémentaire.

Mme la SGA rĂ©pond que sur la distribution des masques les circonscriptions ont distribuĂ© les masques en fonction de ce qu’elles recevaient. Elle approuve le fait qu’il y a eu au dĂ©but moins de masques adultes que de masques enfants avec les difficultĂ©s que cela a engendrĂ© mais depuis ils se sont adaptĂ©s.  Elle explique qu’au rectorat il n’y a pas de distribution de manière systĂ©matique de masque au car les agents arrivent dĂ©jĂ  avec un masque et parfois personnalisĂ©. Dès l’instant qu’un agent en demande il obtient 2 masques pour la journĂ©e. Il n’y a pas de restriction au rectorat. Dans les EPLE, la règle n’est pas la mĂŞme les enseignants ont l’obligation du port du masque si moins d’un mètre et lors des dĂ©placements.

Mme la SGA explique que concernant le port du masque, ils pourront revoir en cas de problème.

Pour l’Unsa Education il ne faut pas attendre qu’un cas de covid se déclare pour prendre les précautions les plus élémentaires et il faut faire confiance aux agents qui sauront gérer leurs équipements individuels.

L’UNSA EDUCATION fait état d’un autre point constaté sur le ménage non fait tous les jours dans certains services dont il y a un prestataire externe comme les circonscriptions. Cela inquiète. Une vérification de la part des DSDEN sera souhaitable pour réguler cette problématique.

 

Pour les AESH, et les enseignants ayant des Ă©lèves qui habituellement nĂ©cessitent le contact, il est difficile de respecter les  gestes barrières. Travailler avec une combinaison, n’est pas non plus facile, et donc le contact est une Ă©vidence (tenir la main par ex, pour rassurer …), il faut en ĂŞtre conscient.   

L’UNSA EDUCATION insiste sur le fait qu’en tant qu’agent de l’état les personnels administratifs en l’occurrence se doivent d’obtenir des masques dans les mêmes conditions que d’autres et de les porter lorsqu’il y a mouvement hors de leur bureau d’autant plus que le public accueilli en RDV peut fait le constat du non-respect des règles des agents alors qu’eux sont fortement incité au gestes et protocole sanitaire pour pouvoir accéder aux services de cette même institution. L’UNSA EDUCATION demande s’il y aura bilan de fait sur les situations positif au COVID19 des agents.

Mme la SGA rĂ©pond que dans les services acadĂ©miques il y a eu un cas positif au rectorat au dĂ©but, quelques cas de suspicion dans le dĂ©partement des Ardennes mais non positif.

Mme la SGA répond sur la dernière question il faut faire remontrer plus d’information aux SG des DSDEN et à la SGA. Elle acquiesce que pour les AESH effectivement il y a une difficulté accrue.

Une question est posée sur les Risques psychosociaux pour les agents et les démarches à faire. Monsieur Bourgery, DRH, précise que les dispositions prises par la DRH sont actives (cellule d’écoute covid19, assistantes sociales des personnels, médecin de prévention, médecins scolaires, dispositions MGEN, réseau PAS, réseau des assistants de prévention). La vigilance doit être collective et si une tension était mise en évidence, le traitement serait adapté à la situation.

 Bilan cellule Ă©coute covid19 :  Depuis la mise en place de la cellule 70 agents ont interpellĂ© la cellule (plus de femmes que d’hommes, et bcp plus d’enseignants 45 enseignants et 25 ATSS). L’essentiel des Ă©changes recouvre les problèmes d’isolement, le besoin d’écoute, l’articulation vie pro et vie perso, quelques cas de violence conjugale.   70 sollicitations, c’est peu, mais cela a permis une Ă©coute ciblĂ©e et une approche rassurante. Les personnels ont pu solliciter directement les assistantes sociales et les mĂ©decins. 

Préparation du déconfinement dans les établissements du 2nd degré

Mme la SGA indique que 900 000 MASQUES ont Ă©tĂ© livrĂ©s dans l’acadĂ©mie sur des plateformes de livraison dans chaque dĂ©partement. Seul l’Aube en a 2, les autres dĂ©partements (Ardennes, Marne et Haute Marne) ont 3 plateformes dans des lycĂ©es ayant des lieux de stockage sĂ©curisĂ©s.

Ces masques lavables (pochettes de 6) sont destinés aux personnels d’état, y compris AED et AESH.

Les collectivités équipent leurs agents, et les parents, leurs enfants.

Ces masques lavables doivent permettre de tenir jusqu’au 4 juillet.

A notre demande de précision, il est indiqué qu’il n’y a pas de distribution prévue en masques FFP2 (infirmières scolaires, médecins…)

Mme la SGA réitère que lorsqu’il y a des situations extrêmement précises il faut les faire remonter aux DSDEN et au rectorat afin de voir ce qui peut être fait.

L’UNSA EDUCATION demande qu’en est-il de la dotation sur les structures plus petites (circo, CIO etc) hors services centraux (DSDEN rectorat), ainsi que pour les enseignants travaillant en structures médico-sociales.

Mme la SG08 de la DSDEN répond qu’une dotation spécifique a été faite pour les CIO des Ardennes. Dotation en plexiglass, masques gel hydro et produit virucide par exemple pour le CIO de Charleville. Pour les autres CIO ils ont trouvé portes closes lors de la distribution. Cependant certains CIO ouvrent une fois à la semaine.

Pour les collègues travaillant dans des structures ASH, c’est la circonscription ASH qui a organisé la distribution des équipements.

 

L’UNSA EDUCATION pose la question du droit des personnels qui, mĂŞme en Ă©tant agents prioritaires n’ont pas de place pour la garde d’enfants. Peuvent-il rester en distanciel ? Le ministère n’a pas Ă©tĂ© clair (Nota Unsa : depuis la FAQ ministĂ©rielle du 3 juin a clarifiĂ© ces droits) Sachant qu’il a encore un travail en distanciel Ă  fournir. L’Unsa Education pose aussi la question du risque de double journĂ©e des enseignants, qui ne souhaitent pas abandonner leurs Ă©lèves restant Ă  la maison. MĂŞme si le ministère a indiquĂ© qu’il n’y a pas Ă  faire de double journĂ©e, beaucoup d’enseignants s’épuisent actuellement Ă  assurer le lien pour tous, c’est une rĂ©alitĂ©. C’est le sens du service public et la conscience professionnelle.

Mme la SGA répond que toute liberté est laissée à l’appréciation des chefs d’établissements concernant l’accueil des élèves. Le rectorat est attentif il ne peut faire que des recommandations. Pour les agents vulnérables pas de travail présentiel donc travail à distance avec un certificat médical.

Mme la SGA informe qu’il n’y a plus de volontariat des familles, les Ă©lèves doivent retourner Ă  l’école. Sauf si une Ă©cole n’est pas forcement en capacitĂ© d’accueillir les Ă©lèves tous les jours, le directeur ou le chef d’établissement produit une attestation aux familles.  

L’UNSA EDUCATION rĂ©pond que si plus de volontariat des familles, quelles sont les dispositions pour faire effectivement revenir les Ă©lèves dont les dĂ©crocheurs ?  Comment cela se passe pour le contrĂ´le d’assiduitĂ© ? Le discours du ministre n’a pas fait passer ce message aux parents. C’est un souhait pas une obligation.

Mme la SGA répond que l’instruction est obligatoire depuis toujours et qu’il faut inciter les élèves à reprendre le chemin en présentiel de l’école lorsque ces dernières sont ouvertes avec la mise en place du protocole sanitaire. La première période après le 11 mai était en quelque sorte dérogatoire.

M le  DRH prĂ©cise que c’est un principe d’ordre de remise progressive en marche, car tous les enfants ont le droit d’aller Ă  l’école, le droit Ă  l’instruction. Revenir en prĂ©sentiel mais avec un certain nombre de contraintes sanitaires. On n’est plus sur un choix d’un parent de mettre ses enfants Ă  l’école. Les contraintes sont multiples, le retour tous les jours de tous les Ă©lèves est pour le moment impossible mais l’important est de faire revenir les Ă©lèves.

Pour l’UNSA EDUCATION, ces propos mettent les collègues en difficultĂ©. Bien Ă©videmment nous poursuivons le mĂŞme objectif de faire revenir les enfants Ă  l’école, mais la rĂ©alitĂ© est bien loin des principes !   Actuellement, la main est donnĂ©e aux collectivitĂ©s territoriales qui dĂ©cident de presque tout, qui imposent et les personnels ne maitrisent pas grand-chose. Cela met en extrĂŞme difficultĂ© les directeurs d’école, les chefs d’établissement. Les ordres et contre-ordres dans la mĂŞme journĂ©e, qui obligent Ă  reconsidĂ©rer de nouvelles organisations pĂ©dagogiques dans l’urgence du jour au lendemain, Ă©puisent, et finissent aussi pas crĂ©er des tensions dans les Ă©quipes. Il n’est pas admissible d’apprendre par les mĂ©dias la veille ce qui doit ĂŞtre fait le lendemain. Ce sont les personnels au plus près du terrain qui doivent rĂ©soudre la quadrature du cercle. Nous craignons les retombĂ©es pour les personnels au moment oĂą les vacances arriveront, car actuellement chacun tient parce qu’il faut tenir. L’institution doit en ĂŞtre consciente.  Nos propos valent pour toute la chaine des personnels, cadres y compris. L’Unsa Education alerte encore une fois sur le fait qu’il faudra vraiment anticiper la rentrĂ©e de septembre.

Mme la SGA indique que le rectorat est conscient de ce qui se passe. C’est toute la difficulté à mettre en place la communication ministérielle, il faut trouver la juste mesure.

Autres informations :

La mise à disposition du registre de sécurité santé au travail dématérialisé pour les services académiques, rectorat et Dsden sera effective incessamment. Une notice explicative sera diffusée. C’était une demande récurrente des membres représentants des personnels dans les CHSCT.

Le dernier CHSCTA de l’année sera fixé au 18 juin 2020

Mme la SGA conclut en insistant sur la nécessité de faire remonter les problématiques très précises pour un traitement rapide des situations.

 

 

 
 
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