SECTION SE-Unsa de la MARNE - 15 BD DE LA PAIX - BP 30149 - 51055 REIMS CEDEX
Tél. 03 26 88 25 53 - Fax. 03 26 40 92 78 - Por. 06 14 25 31 19 - 51@se-unsa.org

 
CTA 8 avril et CTSD 9 avril : carte scolaire
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter
  • DĂ©claration liminaire
  • mesures classes et hors classe 1er degrĂ©
  • informations 2nd degrĂ©
  • informations diverses

CTSD 51 du 9 avril 2020

Déclaration liminaire de l’Unsa Education


Monsieur l’Inspecteur d’académie,

Que dire de cette pĂ©riode « folle Â» que nous vivons et qui bouleverse notre monde, nos habitudes, nos modes de vie, et pour nous enseignants, nos relations aux familles, aux Ă©lèves, nos façons de travailler. Cette situation très anxiogène nous oblige collectivement Ă  remettre l’essentiel au cĹ“ur de nos vies : prioritĂ© Ă  la santĂ©, prioritĂ© Ă  la vie.

Nous tenons ici à exprimer notre sympathie aux personnels de l’Education nationale touchés par cette épidémie.

Alors que nous avons quasiment terminĂ© 4 longues semaines sans Ă©cole, oĂą nous avons vĂ©cu un grand mĂ©lange des genres : « parent-enseignants Â», « enseignants-parents Â», « maison-Ă©cole Â», quel sens peuvent avoir les deux mots suivants « continuitĂ© pĂ©dagogique Â», si chers Ă  notre ministre ?

Si les premiers jours après le 13 mars, les collègues se sont lancĂ©s en terre inconnue, dans un emballement numĂ©rique, dans un grand dĂ©fi oĂą il fallait garder le lien, avec l’objectif inatteignable fixĂ© par le ministre de poursuivre les apprentissages, la fatigue se fait maintenant sentir de tous cĂ´tĂ©s, enseignants, enfants, parents. Tous Ă©prouvent le besoin de souffler pour pouvoir tenir dans la durĂ©e. Le seul Ă  ne pas le comprendre, c’est notre ministre qui semble bien loin des rĂ©alitĂ©s de terrain, dĂ©connectĂ© semble-t-il.  L’ensemble des organisations syndicales lui a d’ailleurs indiquĂ© dans un courrier commun : « ...si le lien Ă©ducatif a Ă©tĂ© maintenu avec les Ă©lèves dans la pĂ©riode de confinement, le fonctionnement normal de l'Ă©cole s'est arrĂŞtĂ© le 13 mars et Ă  la reprise, tous les Ă©lĂ©ments de programme seront repris en tenant compte de ce temps suspendu : c’est cela qui constituera la continuitĂ© des apprentissages due Ă  tous les Ă©lèves. »

Il faut lever le pied et heureusement les vacances sont en ligne de mire. Et voilĂ  qu’un nouveau concept se fait jour : les vacances apprenantes ! On est dans le toujours plus ! Stop ! c’est encore une fausse bonne idĂ©e ! Comment croire que les difficultĂ©s crĂ©Ă©es par l’enseignement Ă  distance pourraient ĂŞtre rĂ©solues par davantage d’enseignement Ă  distance ?

Nous avons tous perçu que cette Ă©cole Ă  la maison n’était pas l’école et que les inĂ©galitĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es dans le milieu scolaire n’étaient que confortĂ©es par ce travail Ă  distance.  Il est bien difficile de raccrocher un enfant dĂ©crocheur dans une famille dĂ©crocheuse ! Comment raccrocher les Ă©lèves dont les Ă©coles n’ont plus aucun retour, ni contact ?

Nous le disons au ministre : cessez de bercer les Ă©lèves, les parents et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, par mĂ©dia interposĂ©s, de l’illusion que la continuitĂ© pĂ©dagogique mise en place par les enseignants avec une Ă©nergie, une inventivitĂ©, et une dĂ©bauche de travail et de temps, reconnues par le plus grand nombre, va permettre aux Ă©lèves de suivre leur scolaritĂ© « comme si Â» … Non, l’école Ă  la maison, ça n’est pas comme Ă  l’école !

Les personnels de l’éducation (enseignants, administratifs, cadres) peuvent être fiers de leur engagement, de leur travail dans cette période inédite, dans cette démarche solidaire de service public (accueil des enfants de soignants, familles en précarité éducative… ).

Ils ont besoin de soutien et de reconnaissance. Nous apprécions Monsieur l’Inspecteur d’académie, que vous ayez ainsi que Madame la Rectrice, clairement exprimé ce soutien vis-à-vis des personnels. Certains Ien, certains chefs d’établissements, certains IPR, le font aussi. C’est absolument nécessaire d’exprimer cette confiance. De même, tant que le confinement est de mise, nous apprécions que les instances soient réunies en visio, autant que de besoin. Nous pensions également que les lignes de gestion pour le mouvement auraient été présentées lors de ce CTSD. Nous réitérons comme dans chaque instance, que nous souhaitons que le gouvernement revienne sur ses décisions d’exclure les représentants des personnels des opérations de mutation et de promotion. L’utilité des délégués des personnels dans tous les aspects du métier n’est plus à démontrer.

Nous exprimons quelques points de vigilance et d’inquiĂ©tude:

  • Les Aesh sont assez inquiets, ils font partie de l’équipe Ă©ducative, il ne faut pas les oublier.
  • ContinuitĂ© du travail d’équipe : nous sommes questionnĂ©s sur les projets d’école qui devaient ĂŞtre Ă©laborĂ©s en ce moment. Nous souhaitons que ce travail soit repoussĂ©, car il repose sur une rĂ©flexion d’équipe et nous pensons que le moment n’est pas propice.
  • Transmission des dĂ©rogations Affelnets, notifications et dĂ©cisions de passages …
  • Validation des CappĂ©i, Cafipemf, titularisation des stagiaires actuels : questions posĂ©es hier au CTA et qui prĂ©occupent les collègues concernĂ©s
  • DĂ©parts en stage CAPPEI pour l’annĂ©e scolaire 2020/2021
  • Concours CRPE, Capes-capet-Capeps, agrĂ©gation (Ă©voquĂ© au CTA)

Anticiper la sortie de la crise sanitaire : si la fermeture des Ă©tablissements scolaires nous est tombĂ©e dessus sans anticipation, nous avons un peu de temps pour prĂ©parer le retour en prĂ©sentiel. EspĂ©rons-le avant fin juin. Sur le plan pĂ©dagogique, nous saurons faire.

Mais pour l’Unsa Education, il y a urgence Ă  se prĂ©parer Ă  l’accompagnement psychologique des Ă©lèves, des familles, des Ă©quipes. Nous avons un peu de recul sur ce qui se passe dans le Grand-est, Haut et Bas-Rhin. Nos collègues lĂ -bas, nous le disent : les Ă©lèves sont baignĂ©s dans une atmosphère anxiogène : la maladie, la mort, le stress font partie de leur quotidien, parfois la maltraitance physique et morale au foyer.  Il ne faudra pas rater cet accompagnement-lĂ . PrĂ©parons-nous Ă  le faire avec nos collègues Psy-en, infirmières et infirmiers, mĂ©decins scolaires.

J’en viens maintenant Ă  l’objet de ce CTSD carte scolaire…. tant attendu !

Carte scolaire 1er degré

Notre ministre aime les rebondissements ! Le pouvoir politique a dĂ©cidĂ© d’éviter toute tension avec les Ă©lus en bloquant les fermetures en milieu rural sans l’accord des maires. L’Unsa Education avait alors demandĂ© une rallonge de postes pour maintenir un niveau d’ouvertures nĂ©cessaires. Notre dĂ©partement obtient donc au total 25 postes supplĂ©mentaires au lieu de 18. Nous n’allons pas bouder cette nouvelle. Nous nous interrogeons cependant sur les possibilitĂ©s d’atteindre les objectifs fixĂ©s au prĂ©alable (GS Ă  24 …). Nous souhaitons que cette rallonge permette d’ouvrir lĂ  oĂą les effectifs le nĂ©cessitent, particulièrement sur les Ă©coles proches de l’éducation prioritaire. Nous manquons aussi cruellement de moyens en BD Rep+, en remplaçants, en Rased, formateurs. Les postes « hors la classe Â» apportent le plus qualitatif complĂ©mentaire et nĂ©cessaire aux « postes-classes Â» ; dans sa dotation, le ministre ne devrait pas l’oublier.

Carte scolaire dans les collèges marnais

Nous n’avons pas de documents nous indiquant les ouvertures et les fermetures dans les établissements, ni la DGH. C’est difficile de travailler correctement sans ces données essentielles.

Nous dĂ©plorons de pas avoir eu de rallonge de postes 2nd degrĂ© ; ils auraient Ă©tĂ© bien utiles, les documents nous montrant bien que dans certains Ă©tablissements la barre de 29 Ă©lèves par classe est atteinte.

On note des effectifs en forte hausse alors que des cartes scolaires ont été prononcées cette année, à l’exemple de Mourmelon le Gd et Sézanne. N’aurait-il mieux pas valu attendre une année pour juger et voir si la progression se confirme. Les conditions de travail vont y être difficiles pour tous.

Une attention particulière doit être portée au collège de Fismes qui passe de 528 à 596 élèves. En attendant que les murs montent, l’implantation de moyens supplémentaires en AED peut aider également.

L’explosion des postes avec un complĂ©ment de service dans un autre Ă©tablissement (60 complĂ©ments de service sont Ă  17h30 !), l’explosion des BMP se confirment encore cette annĂ©e et dĂ©gradent Ă©galement les conditions de travail.

Le second degré paie les augmentations de postes dans le premier degré (70 postes 2nd degré supprimés dans l’académie).

Merci pour votre attention.


L'Inspecteur d'académie, M. Claval, répond aux déclarations des organisations syndicales UNSA et FSU :

Monsieur Claval réaffirme qu'il a toute confiance en les enseignants et qu'ils font un travail remarquable, il n'a aucune inquiétude sur leur engagement. Son objectif est plutôt de trouver comment les aider au mieux dans cette situation particulière. Il explique qu'il prend aussi un temps tous les jours pour appeler les personnels touchés par cette maladie, tout en indiquant qu'il n'y a aucune obligation à se déclarer. Pour lui, la dimension humaine est l'essentiel. Les personnels sont très engagés à faire vivre le service public dans des conditions difficiles.

Sur les projets d'école : il y aura un décalage dans le temps pourpermettre un vrai travail collectif.

Sur la prĂ©paration du retour en classe : on ne peut pas considĂ©rer que sur une pĂ©riode aussi longue , le travail pourra ĂŞtre repris du jour au lendemain. Il y aura en effet nĂ©cessitĂ© d'accompagner chacun, et la dure rĂ©alitĂ© va nous imposer d'ĂŞtre attentifs. Ce sera Ă  construire au moment opportun, quand nous en saurons plus. 

L'Inspecteur d'acadĂ©mie expose sa façon d'Ă©laborer la carte scolaire : 

  •  construire une carte scolaire apaisĂ©e, quasiment sans retraits d'emplois (dĂ©cisions ministĂ©rielles), ne pas crĂ©er d'inquiĂ©tudes supplĂ©mentaires. En particulier dans le rural (-de 5000hbts). Les Ien ont contactĂ© les Ă©lus sur les fermetures susceptibles, et 98% des maires ont dĂ©clinĂ©.
  • Reims gagne des Ă©lèves (160)
  • objectifs ministĂ©riels sur les GS  : 6 implantations possibles et 3 situations de dĂ©doublement CP et CE1
  • objectif de justice sociale avec un nouvel indice IPS (indice de position sociale), plus juste que les CSP; cela permet de bien reprĂ©rer les Ă©coles proches de l'Ă©ducation prioritaires, Ă©galement dans le rural ( IPS allant de 45 Ă  140. Moyen en REP + Ă  67,79, Moyen en REP Ă  76,50 et Hors Rep Ă  102,67.
  •  pas de seuils automatiques mais on reste dans 25 Ă©lèves max en Ă©ducation prioritaire et 27 hors Ă©ducation prioritaire
  •  Ă©lĂ©ments dĂ©mographiques : 48613 Ă©lèves en sept 2019 + 37 Ă©lèves en prĂ©vision (alors que perte les 5dernières annĂ©es Ă  hauteur de 500 par an env.) 421 Ă©coles. 

Mesures validĂ©es en sĂ©ance 

  • Chalons Est : Chalons en Champagne Primaire Prieur de la Marne > implantation GS Ă  24
  • Chalons Nord : Chalons-en-Champagne Primaire Clovis Jacquiert > implantation GS  Ă  24
  • Chalons Ouest : Avize  > Fusion maternelle et Ă©lĂ©mentaire > sans retrait d’emploi
  • Epernay : Epernay ElĂ©mentaire Belle Noue > implantation 1 classe
  • Epernay : Epernay Maternelle Louise de Savoie > implantation GS Ă  24
  • Reims Est : Dontrien Ă©lĂ©mentaire > Fusion avec St Hilaire le Petit
  • Reims Est : Reims Ă©lĂ©mentaire Voltaire >  Retrait d’un poste
  • Reims Est : Reims maternelle Gerbault > implantation d’un poste
  • Reims Est : Reims maternelle Pommery > retrait d’un poste
  • Reims Est : Reims primaire Prieur de la Marne > implantation dĂ©doublement CP CE1
  • Reims Est : St Hilaire le Petit primaire > Fusion avec Dontrien
  • Reims Nord : Reims Ă©lĂ©mentaire Charpentier > Implantation d’une ULIS
  • Reims Nord : Reims Ă©lĂ©mentaire Desbureaux > implantation d’un poste
  • Reims Nord : Reims Ă©lĂ©mentaire Gallieni > implantation dĂ©doublement CP CE1
  • Reims Ouest : Reims maternelle Anquetil > implantation d’un poste
  • Reims Sud : Reims Ă©lĂ©mentaire Provençaux > implantation de 2 postes dont 1 sur CP-CE1
  • Reims Sid : Reims maternelle Ravel Franchet > implantation d’un poste
  • Reims Sud-est : Reims Ă©lĂ©mentaire Mazarin > retrait d’un poste
  • Reims Sud-Est : Reims maternelle Barthou > implantation d’un poste
  • Reims Sud-est : Maternelle Dr Roux > implantation d’un poste
  • Reims Sud-est : Reims maternelle Tournebonneau > implantation d’une GS Ă  24
  • SĂ©zanne : Conflans sur Seine Ă©lĂ©mentaire > implantation d’un poste
  • SĂ©zanne : Conflans sur Seine maternelle I. Robequin > retrait d’un poste
  • SĂ©zanne : Fère Champenoise maternelle > implantation d’une GS Ă  24
  • SĂ©zanne : Montmort Lucy maternelle > retrait d’un poste
  • Vitry-le-François : Frignicourt Ă©lĂ©mentaire > implantation d’un poste
  • Vitry-le-François : St Amand sur Fion primaire >implantation d’une GS Ă 24

Autres mesures :

  • 4 circonscriptions (ReimsEst-Reims Sud-Est/Reims Nord-Chalons Est) ont une implantation d’un demi-poste de rĂ©fĂ©rent mathĂ©matique (Villani Torossian)
  • 3 collègues de maternelle ont un peu de dĂ©charge pour la prĂ©paration du congrès Ageem de juin 2021 (0.25+.017+0.17)
  • +0.08 direction Fère Champenoise pour situation très particulière

Bilan  :

  • implantations 28,58
  • Retraits : 10,33  ce qui fait une balance de 18,25 postes sur 25 donnĂ©s par le ministère.

Il reste une réserve d’environ 6 postes pour les ajustements de juin et de rentrée (NB : c'est peu)

8 écoles sont mises en surveillance à l’ouverture (Primaire Beine Nauroy/ Maternelle Dauphinot Reims / Nogent l’Abbesse/ Maternelle Sncf Reims/ Elémentaire Emile Zola/ Elémentaire Jean-Macé/Maternelle Clovis Chézel/Primaire Croix Bonhomme Cormontreuil ).

51 postes d’adjoints seront flĂ©chĂ©s en TRS  au mouvement,(43 actuellement) (ce ne sont pas des ouvertures)

Vote des organisations syndicales UNSA et FSU Abstention, SGEN Pour

 

2nd degré (en complément de ce que nous avons noté dans notre déclaration.)

  •  Prise en compte des nouvelles grilles horaires avec les rĂ©formes
  • La rectrice a arretĂ© sa politique : prise en compte des Ă©lèves d’Ulis dans les effectifs et donc crĂ©ation ou maintien de 13 divisions en collège.
  • Carte des formations : 10 nouvellesformations CAP au BTS
  • Accompagnement des lycĂ©es (dotations complĂ©mentaires de 4 h ou 6 H suivant le nombre de division)
  • Enseignement d’1 groupe de maths complĂ©mentaire dans tous les lycĂ©es de l’acadĂ©mie
  • Vigilance sur allocation 15h pourles rep et rep+  / seuils diffĂ©renciĂ©s Hors Education Prioritaires
  • Dotations complĂ©mentaires sur les lycĂ©es avec diffĂ©rences sociales et ou territoriales
  • Accompagnement des 2 citĂ©s Ă©ducatives
  • Hausse lĂ©gère du taux d’HSA 1.5%
  • RentrĂ©e 2019, 7 div collèges fermĂ©s sur acad / les prĂ©visions sont affinĂ©es en juin
  • RentrĂ©e 2020  baisse effectif colleges acad  moins 420 Ă©lèves surtout le niveau 6ème  (6% des effectifs en moins)
  • LycĂ©es : baisse de 2% effectifs . 2nd GT en hausse
  • Les ajustements des structures dĂ©buteront en juin. Suivant l'affectation des Ă©lèves.
  • RĂ©flexion sur les dispositifs spĂ©cifiques ulis et upe2a et classes bilangues
  • Syntheses et DGH  - seront actualisĂ©es au retour des congĂ©s
  • 87.5 postes supprimĂ©s dont 38 mesures de carte scolaire
  • 128 postes dĂ©finitifs neutralisĂ©s dont 43 dans la Marne
  • BMP et CSD : document indicatif, Ă©voluera en juin.
  • IMP , beaucoup de variation : cela dĂ©pend du pourquoi des IMP
  • Grosses variations d’HSA : va avec la DGH de janvier, mais sera revu au vu de la demande d’heures postes . Etude de la situation particulière des Ă©tablissement
  • Le ministère a donnĂ© bcp d’HSA cette annĂ©e
  • Marne : 20936 Ă©lèves pour 417 divisions = 25.67 (forte augmentation)
  • La question des ouvertures et fermetures : solde total est de -1 pour
  • les 6ème : 5 ouv et 5 ferm
  • les 5ème : 8 ouv et 6 ferm
  • les 4èmes : 5 ouv et 14 ferm
  • les 3ème 10 ouv et 4 fermetures
  • Nous demandons Ă  ce que les ouvertures soient Ă©tudiĂ©es particulièrement lĂ  oĂą on dĂ©passe les 29 de moyenne.
  • Nous demandons Ă  ce que les ouvertures soient donnĂ©es le plus rapidement possible … mais c’est affinĂ© tardivementen juin pour ĂŞtre au plus proche de la rĂ©alitĂ©.
  • emploi de CPE stable depuis 3 ans: objectif de redĂ©ployer selon les besoins sur 3 ou 4annĂ©es;
  • Un groupe de travail devrait se faire sur les emplois d'AED, pour mieux prendre en compte la ruralitĂ©.
  • Situations Ă  surveiller :  -collège d’Anglure (niveau 5ème) / -collège Jean Monnet Ă  Epernay ( niveaux 4ème et 3ème)- / collège de Fère Champenoise (niveau 3ème)- / collège de Mourmelon (niveau 3ème)- / collège du Vieux Port Ă  Vitry-le-François (niveau 4ème et 3ème)- / collège de Fismes (niveau 3ème

Autres informations :

- Existe-t-il un protocole sanitaire ?  Il y a une fiche sur le site du ministère. Le Dr Stienne et le Dr Laval ont Ă©tabli une fiche pratique sur l'utilisation des masques (les directeurs et chefs d'Ă©tablissement l'ont eue ). Il y a des principes de prĂ©caution pris lĂ  oĂą un cas est signalĂ©, ou si doute. (dĂ©sinffection locaux , mise en quarantaine)

-Affelnet : le calendrier reste national. Peu de familles n'ont pas renvoyé le volet 1. Nous demandons à ce qu'il ne soirpas obligé d'imprimer pour transmission à la Dsden, mais c'est une question de moyens d'impression à domicile pour les gestionnaires à distance.

- Départs en formation Cappéi : quand les collègues sauront-ils s'ils sont retenus ? Linspecteur d'académie va bientôt arbitrer sur les moyens nécessaires en relation avec l'Ash et les politiques 1er et 2nd degré.

- partenariat avec la Poste : l'inspecteur d'acadĂ©mie ne veut pas que les enseignants aillent photocopier  Ă  l'Ă©cole et rompent le confinement. Le dispositif national avec la Poste permettra d'envoyer 3 fiches recto verso par semaine et par Ă©lève sans moyen numĂ©rique. une enveloppeT pour le retour gratuit sera jointe.

-continuité pédagogique et nouvelles notions : l'Inspecteur d'académie fait entièrement confiance aux enseignants qui connaissent bien leurs élèves. Parfois c'est possible, d'autres fois non, selon les capacités. Il n'est pas interdit d'aller plus loin.

- les vacances  : le droit au repos pour tous . Dans la deuxième semaine et pour les volontaires, le dispositif vacances apprenantes peut permettre de faire de la remise Ă  niveau pour 5 Ă  10 Ă©lèves , Ă  distance uniquement.

- Accueil des enfants de soignants et des personnels de sĂ©curitĂ© (gendarmes et policiers) : sur volontariat Ă©galement en  partenariat avec la ville de Reims surtout et Chalons pour l'extra scolaire.

 


 

CTA exceptionnel le 8 avril 2020 : répartition des postes 1er degré supplémentaires pour l'académie (visioconférence)

Une rallonge de 1248 postes 1er degrĂ© a Ă©tĂ©  actĂ©e par le ministère.

Pour notre académie :

  • 08 : on passe de -20 Ă  -3 postes
  • 10 : on passe de -8 Ă  + 11 postes
  • 51 : on passe de + 18 Ă  + 25 postes
  • 52 : on  passe de -20 Ă  - 3 postes

Au final notre académie est dotée de + 30 postes au lieu des - 30 annoncés en janvier.

Nous ne boudons pas cette bonne nouvelle, même si nous pensons que pour atteindre les ambitions ministérielles, il en faudrait plus.

Nous avons profité de cette réunion exceptionnelle pour poser des questions complémentaires à la rectrice :

  • Quid de la validation de la certification CAPPEI ?
  • Quid de la validation de la certification CAFIPEMF ?

Les responsables de ces deux formations repoussent le plus loin possible, en accord avec l'EspĂ©, la remise des mĂ©moires professionnels (+ 2 semaines), et espèrent pouvoir mettre en place avant juillet les Ă©preuves  de soutenance. Les stagiaires Cappei pourraient garder leurs supports de postes actuels Ă  la rentrĂ©e afin d'avoir de bonnes conditions de passation d'Ă©preuves. Rien n'est encore tranchĂ©.

Quid des concours professionnels ? Nous avons besoin des stagiaires pour la rentrĂ©e 2020. Le ministère doit se dĂ©terminer dans les jours qui viennent.  Ne pas savoir est très anxyogène pour les candidats. Nous avons demandĂ© s'il Ă©tait possible d'avoir plus de places au concours (au vu de la rallonge de postes).   


   DĂ©claration de l’UNSA-Education au CTA du 8 avril 2020

Madame la Rectrice,

Mesdames, Messieurs,

Les Françaises et Français entrent collectivement dans leur quatrième semaine de confinement.

Impossible de ne pas ressentir la rĂ©alitĂ© de cette guerre contre le covid-19. Et Ă  chaque jour son cortège de chiffres macabres… Foutue pĂ©riode que nous vivons lĂ  ! Chacune et chacun, quel que soit l’endroit de la planète oĂą il vit, gardera Ă  jamais gravĂ©e dans son esprit cette pĂ©riode inĂ©dite et anxiogène. La vie confinĂ©e, c’est assurĂ©ment une drĂ´le de vie… et certainement pas une vie drĂ´le.

Les personnels de l’Éducation nationale, comme les personnels de santé bien sûr, mais aussi comme tous ceux qui continuent de faire en sorte que nous continuions à vivre le moins mal possible (… et que d’ordinaire nous ne remarquons qu’à peine, tant ils font partie de notre décor quotidien… ) ne font pas exception à la règle.

Ă€ l’Unsa-Éducation, nous disons que la question primordiale Ă  l’heure actuelle est la prĂ©servation de la santĂ© des personnes. Alors sachons raison garder et ne donnons pas l’impression, dans l’Éducation Nationale, que l’on peut « faire comme si … Â».

Cessons de bercer les Ă©lèves, les parents et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, par mĂ©dia interposĂ©s, de l’illusion que la continuitĂ© pĂ©dagogique mise en place par les enseignants avec une Ă©nergie, une inventivitĂ© et une dĂ©bauche de travail et de temps, reconnues par le plus grand nombre, va permettre aux Ă©lèves de suivre leur scolaritĂ© comme si… Non, l’école Ă  la maison, ça n’est pas comme Ă  l’école !

Les enseignants, les Ă©lèves, les familles sous pression depuis plusieurs semaines pour faire « la classe Ă  la maison » l’ont bien compris. Et tous Ă©prouvent le besoin de souffler pour pouvoir tenir dans la durĂ©e. Le seul Ă  ne pas le comprendre, c’est  notre ministre. Ce n’est malheureusement pas la première fois que notre ministre ne sent pas les choses…

Pour l’Unsa-Éducation, il n’est pas admissible que le ministre invite, sur un mĂ©dia grand public, les enseignants Ă  continuer Ă  « donner des devoirs » pendant les vacances de printemps, mĂŞme « de façon modĂ©rĂ©e ». Comment notre ministre peut-il se dire conscient du creusement des inĂ©galitĂ©s et pour y remĂ©dier, annoncer « des cours particuliers pendant les vacances, Ă  distance et gratuits, seuls ou en petits groupes » ? Comment croire que les difficultĂ©s crĂ©Ă©es par l’enseignement Ă  distance pourraient ĂŞtre rĂ©solues par davantage d’enseignement Ă  distance ?

DĂ©cidemment, la communication ministĂ©rielle manque toujours cruellement de recul sur cette « continuitĂ© pĂ©dagogique » dont tous les enseignants savent qu’elle peut ĂŞtre redoutable pour un très grand nombre d’élèves parce qu’il manque les interactions en classe, celles qui permettent d’identifier et de clarifier le sens des tâches accomplies et de transformer des contenus en connaissances et compĂ©tences. Ă€ quand un discours Ă  la hauteur de l’engagement sans faille des personnels de l’Éducation nationale, Ă  l’image de ce que vous faites rĂ©gulièrement, Madame la rectrice, en direction des personnels de l’AcadĂ©mie de Reims ?

Quand, notre ministre cessera de multiplier les messages alors qu’il faudrait au contraire qu’il ait  une parole claire et rassurante ? Il serait bien inspirĂ© d’expliquer que  si le lien Ă©ducatif a Ă©tĂ© maintenu avec les Ă©lèves dans la pĂ©riode de confinement, le fonctionnement normal de l'Ă©cole s'est arrĂŞtĂ© le 13 mars et Ă  la reprise, tous les Ă©lĂ©ments de programme seront repris en tenant compte de ce temps suspendu : c’est cela qui constituera la continuitĂ© des apprentissages due Ă  tous les Ă©lèves. 

L’École de la confiance, c’est aussi faire confiance aux enseignants et plus généralement à l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.

Cela signifie Ă©galement, qu’à pĂ©riode exceptionnelle, procĂ©dure exceptionnelle. Ainsi, les directeurs d’école qui gèrent cette annĂ©e de façon dĂ©matĂ©rialisĂ©e  l’entrĂ©e en 6ème via Affelnet  ne comprennent pas qu’on leur demande d’envoyer Ă  leur DSDEN, sous forme de courrier papier, les dossiers de demande de dĂ©rogation.

Ce n’est certainement pas grand-chose, mais cela fait partie de ces petits rien qui énervent quand la charge de travail s’alourdit pour cause de confinement et de télétravail.

Autre sujet d’agacement. En fait il s’agit bien plus que d’agacement. Avec les mutations des personnels de direction on est plutôt dans l’incompréhension et l’indignation.

IncrĂ©dulitĂ© quand ils ont constatĂ© dès 17h00 que l’accès aux rĂ©sultats sous SIRHEN Ă©tait quasi impossible : comment croire en effet qu’un serveur central ne puisse supporter les milliers de connexions qui Ă©taient pourtant massivement attendues Ă  cette heure-lĂ  ! Le tout alors que l’annonce des rĂ©sultats ayant Ă©tĂ© reportĂ©e de 72 heures, ils patientaient du mieux possible depuis trois jours.

Incompréhension quand ils ont été mis dans l’impossibilité de comprendre pour quelles raisons ils n’avaient pas eu satisfaction faute d’une communication de l’ensemble de ce mouvement, manque qui élimine de fait toute possibilité de lecture globale.

Indignation enfin devant l’opacité de ce processus tant du point de vue de l’évaluation que du recours aux critères qui ont prévalu pour retenir une candidature plutôt qu’une autre.

Et ce n’est que le début. Suivront bientôt les mêmes réactions quand les résultats des mouvements des autres personnels de l’Éducation nationale tomberont.

Dans le contexte que nous subissons tous Ă  l’heure actuelle, ces rĂ©actions n’en seront que plus exacerbĂ©s… Quel gâchis !

D’ailleurs, concernant le mouvement des enseignants, quelques questions et inquiĂ©tudes nous sont remontĂ©es ces derniers jours. Comment et quand, les stagiaires CAPPEI et CAFIPEMF vont -il ĂŞtre validĂ©s ? Le « quand Â» revĂŞt toute son importance quand il ouvre ou pas la possibilitĂ© de postuler sur certains postes dès les toutes prochaines opĂ©rations de mutation.

Les enseignants stagiaires du 1er et 2nd degré nous font également part de leurs interrogations quant à la date de leur titularisation. Les collègues sont en attente d’un discours officiel clair. Tout comme les personnes inscrites au CRPE et autres CAPES… Tous sont en attente urgente de réponse. D’autant que l’on sait très bien que le système ne peut se passer de cet apport de moyens en personnel, surtout avec la dotation supplémentaire de postes pour le 1er degré.

Pour finir cette dĂ©claration, nous allons aborder le sujet qui nous occupe aujourd’hui : la carte scolaire dans le 1er degrĂ©

Pour éviter les tensions avec les élus qu’allaient générer les mesures de fermetures de classes dans le premier degré pendant la crise sanitaire et le confinement, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé de nouvelles orientations le 27 mars dernier. Il a ainsi déclaré qu’il n’y aurait aucune fermeture de classe dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire. Cette déclaration témoigne, une fois encore, hélas, que les préoccupations politiques ont plus de poids que les préoccupations pédagogiques avancées par les personnels. Nous avons beau le savoir, cela n’en reste pas moins agaçant pour les élus du personnel que nous sommes. Mais finalement, s’il y a une leçon à retenir de ce revirement, c’est que quand le pouvoir politique veut, il peut…

Si nous pouvons nous réjouir de cette dotation supplémentaire dans le 1er degré, 1248 postes nationalement, dont 60 pour notre académie, à l’Unsa-Éducation nous dénonçons que le 2nd degré ne soit doté d’aucun moyen supplémentaire.

En définitive notre académie sera dotée de 30 postes supplémentaires à la rentrée prochaine. Mais derrière ces données quantitatives améliorées, on peut tout de même s’interroger sur la réelle possibilité d’une rentrée 2020 qualitativement améliorée.

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC