CDAS plénière du 12 février 2020

Une fois par an, la commission d’action sociale départementale se réunit pour faire le bilan des demandes d’aide.

Le nouvel IA-Dasen, Bruno CLAVAL, présidait la réunion.

Bilan action sociale 2019

Qui sont les demandeurs ?

• Concerne 87% de femmes et 13% d’hommes (jusqu’en 2017, 75% de femmes et 25 % d’hommes)
• 138 demandes pour 119 demandeurs pour les SUE Public (Secours Urgents et exceptionnel)
• 61% sont âgés de plus de 40 ans
• 20% couple – 80% seul

• 34% personnels enseignants 1et et 2^nd degré, personnels d’éducation et d’orientation titulaires et retraités
• 32% personnels sous contrat CDD et CDI
• 17% personnels administratifs
• 6% personnels médicaux-sociaux
• 10 % Retraités
• 1% ayants droits

Situation financière

• Le reste à vivre moyen par personne est de 110 euros
• 16% ont un Reste à vivre négatif
• 27% ont un Reste à vivre entre 100 et 15 euros
• 36% de bénéficiaires sont surendettés.

Les motifs d’attribution des secours

• La modification de la situation familiale
• Baisse de revenus
• Ressources insuffisantes
• Autres (habitat, santé, véhicule, baisse revenus)

Les motifs de refus : reste à vivre supérieur, refus final de la part de l’agent, dossiers incomplets, …  

• Evolution des motifs : reste stable
• Le montant moyen attribué est à environ 800 € au total par agent (708 euros par secours) max 1500 euros par agent
• Ces aides peuvent être couplées avec d’autres aides académiques ASIA. (ex logement) Peut-être couplé avec l’ Asia logement, mais qui elle fonctionne sur facture (besoin de facture de pro, même si achat d’occasion)

Il est souligné la rapidité du versement dans la Marne suite à la commission (3 jours pour que le demandeur reçoive le chèque). Parfois des situations « vitales Â» peuvent être vues hors commission et régularisées.

Les assistantes sociales du personnel soulignent plusieurs choses :

Le besoin d’une nouvelle nomenclature à CAAS (académique) : proposition d’une nouvelle grille statistique sur les motifs d’expérimentation avec expérimentation sur sept-dec . Permet de regrouper certaines catégories similaires et moins morceler les stats. Grille plus lisible. Plus pratique à déterminer sur le fait générateur. La santé et le handicap représente 23 %

15% de l’activité d’une Assistante Sociale AS est sur l’économique ... le reste est sur l’accompagnement humain de proximité, même si le motif économique est le motif d’entrée en contact avec l’AS. La très grave maladie est souvent le motif de l’accompagnement de l’AS. Le bureau de l’AS est un lieu de neutralité, d’écoute. C’est toute une équipe qui s’attache à ce travail social. (médecin de prévention, secrétaire générale de la Dsden, Mgen… )

Les représentants de la MGEN soulignent le gros travail fait en lien avec les AS, en toute rapidité. Le partenariat est efficace au profit de l’agent.

L’IA-Dasen, est tout à fait conscient de ce travail et portera ce message. Il remercie aussi la MGEN pour ce travail fait en confiance.

D’autres partenariats en complémentarité : les circonscriptions départementales de solidarité, la ligue contre le cancer …

Les propositions des AS :

• Adopter la nouvelle nomenclature sur les 4 départements
• Etudier en 2020 les dossiers santé-handicap et voir si une nouvelle ASIA Santé-Handicap pourrait être bénéfique aux agents
• Etudier pour l’Asia logement, l’attribution d’½ part supplémentaire aux bénéficiaires sans charge de famille. l'Unsa fait valoir que tous les célibataires doivent pouvoir avoir droit à cette nouvelle disposition, quel que soit "l'origine" du célibat, choisi ou non choisi.

La perception de l’AS de la part des agents n’est pas forcément positive. Tout leur travail s’effectue pourtant hors jugement de valeur.