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Code du travail : l’ UNSA continue Ă  agir auprès du gouvernement
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L’UNSA n’appelle pas à la grève le 31 mars.

Ci-dessous la motion votée lors du conseil national de l’UNSA le 23 mars, qui confirme avec clarté le positionnement de réformistes exigeants et combatifs qui est le nôtre et appelle à poursuivre notre action en interpellant les parlementaires qui vont devoir débattre et amender la nouvelle version de ce texte.

Il va de soi que dans ce contexte le SE-Unsa, n’appelle pas à l’action du 31 qui apparait de plus en plus comme un fourretout incompréhensible.

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25-03-2016- Le Conseil national de l’UNSA a analysĂ© les Ă©volutions intervenues dans le prĂ©-projet de loi El Khomri au regard des mandats de notre organisation : le compte n’y est pas encore. Il rappelle que, sans ignorer les conditions Ă©conomiques ni les rĂ©alitĂ©s concrètes des entreprises, l’objectif premier du Code du Travail doit ĂŞtre d’assurer la protection des salariĂ©s. Le Conseil national rĂ©affirme par ailleurs qu’en matière d’emploi, plus que le nombre d’articles lĂ©gislatifs, l’activitĂ© Ă©conomique et donc le carnet de commandes sont dĂ©terminants. Il conteste enfin l’affirmation selon laquelle l’affaiblissement de la protection des salariĂ©s et la facilitation des licenciements Ă©conomiques pourraient favoriser l’embauche.

Face à une première version du pré-projet de loi inacceptable parce que déséquilibré en défaveur des salariés, l’UNSA s’est mobilisée pour faire radicalement bouger le texte.

Le Conseil national constate que, dĂ©sormais, grâce Ă  son action, l’UNSA a obtenu le retrait :

  • du barème prescriptif aux prud’hommes pour licenciement abusif ;
  • des mesures accroissant le pouvoir unilatĂ©ral de l’employeur ;
  • de certaines mesures nĂ©fastes en matière d’astreintes, de durĂ©e du travail des apprentis, de durĂ©e hebdomadaire maximale de travail, de temps d’habillage et dĂ©shabillage, de rĂ©glementation du temps partiel pour les groupements d’employeurs, de fractionnement du repos quotidien.

L’UNSA a Ă©galement obtenu :

  • la sanctuarisation des congĂ©s pour conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle, ainsi que pour formation syndicale ;
  • l’encadrement du forfait jour par accord, avec possibilitĂ© de recours au mandatement syndical ;
  • l’encadrement par accord de branche de la modulation Ă©ventuelle du temps de travail au-delĂ  d’une annĂ©e.

Le Conseil national de l’UNSA se fĂ©licite des nouvelles avancĂ©es concernant le Compte Personnel d’ActivitĂ© (pour les salariĂ©s peu qualifiĂ©s, droits Ă  formation portĂ©s de 24 Ă  40 heures annuelles, avec un plafond portĂ© de 150 Ă  400 heures ; intĂ©gration d’un compte engagement citoyen permettant d’acquĂ©rir des droits Ă  formation) ainsi que la gĂ©nĂ©ralisation de la « garantie jeunes Â» Ă  partir de 2017 la faisant accĂ©der au statut de droit universel.

Pour le Conseil national, si le processus de rĂ©Ă©quilibrage en faveur des salariĂ©s a commencĂ© dans ce projet de loi, le compte n’y est pas encore. Il nous faut encore notamment obtenir :

  • la suppression de la procĂ©dure de validation des accords d’entreprise par rĂ©fĂ©rendum ;
  • la suppression de l’article modifiant la dĂ©finition du licenciement Ă©conomique ;
  • la suppression des dispositions concernant l’accord de prĂ©servation et de dĂ©veloppement de l’emploi, impliquant, de surcroĂ®t, un licenciement pour motif personnel des salariĂ©s refusant la modification de leur contrat de travail ;
  • la suppression des mesures remettant en cause l’obligation de rĂ©sultat de l’employeur en matière de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention ;
  • l’obtention de nouveaux moyens pour le dialogue social (accroissement de la formation, moyens de communication dans les entreprises…).

En réponse aux attentes et préoccupations de ses syndicats et de ses fédérations, le Conseil national appelle à maintenir la pression. C’est pourquoi il mandate le Secrétariat national pour agir auprès du gouvernement, des députés et sénateurs et mettre en place, à tous les niveaux, un plan d’actions, allant jusqu’à la mobilisation si nécessaire, pour appuyer ces revendications pendant la phase parlementaire.

 

 
 
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