Rien ne va dans les dernières annonces présidentielles et ministérielles égrainées depuis la rentrée sur l’éducation. Le projet conservateur et rétrograde porté par Gabriel Attal dans le cadre du « choc des savoirs » qui renonce à l’ambition de démocratisation de l’école ne passe pas pour l’UNSA Éducation. De plus ce projet vient mettre tout le système en tension car rien n’est pensé en lien avec la réalité des établissements et les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins. Ce projet est nuisible pour les élèves les plus fragiles et va dégrader les conditions de travail des personnels. Voir notre communiqué de presse sur les annonces du 5 décembre ici.

Depuis, rien ne s’est arrangé. L’arrivée de la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castera a été fracassante pour les personnels meurtris par ses déclarations sur l’école publique. L’UNSA Éducation avait immédiatement dénoncé ses propos par communiqué de presse et revendiqué un autre cap éducatif (à lire ici).

Le discours présidentiel du 16 janvier pose problème, dans la caricature, la nostalgie et la priorité donnée à des sujets symboliques tels que l’uniforme ou la Marseillaise alors que les personnels attendent du respect et de la reconnaissance, à l’heure où l’attractivité des métiers de l’éducation est en berne. L’UNSA Éducation attend un peu de sérieux et de continuité dans les politiques éducatives pour prendre à bras-le-corps les vrais sujets que sont l’inclusion, la mixité sociale et la revalorisation des métiers où le gouvernement doit agir sur la question des salaires et de l’amélioration des conditions de travail.

Pour toutes ces raisons, l’UNSA Éducation lance un appel à la grève le jeudi 1er février, pour la défense de l’école publique et laïque, et s’impliquera dans toutes les actions menées pour qu’une autre politique éducative soit menée en France.

Groupes de niveau : de véritables usines à gaz à mettre en œuvre

Groupes de niveau : des conditions de travail dégradées

Groupes de niveau : sous-financement, marges asséchées, tensions accrues