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Nouveaux programmes de lycĂ©e : le travail est lancĂ© !
Article publié le mardi 15 mai 2018.
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Le Conseil supĂ©rieur des programmes (CSP) a publiĂ© le 7 mai 2018 « une note d’analyses et de propositions sur les programmes de lycĂ©e Â».
 
Cette note qui ressemble Ă  un texte d’orientation destinĂ© aux rĂ©dacteurs des futurs programmes, fait suite Ă  une sĂ©rie d’auditions d’organisations syndicales, d’inspecteurs gĂ©nĂ©raux ou d’associations professionnelles qui se sont tenues au premier trimestre 2018 (le SE-Unsa a pour sa part Ă©tĂ© auditionnĂ© le 5 avril). Elle dresse un bilan des programmes mis en place Ă  l’occasion de la rĂ©forme Chatel (2010) et donne quelques indications sur ce que devront ĂȘtre, selon le CSP, les futurs programmes.
 
Dans son introduction, le CSP acte que le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique n‘est plus l’« aboutissement d’un parcours Â» et qu’il doit devenir un « tremplin pour la rĂ©ussite des Ă©lĂšves dans la voie d’études supĂ©rieures qu’il aura choisie Â». Le lycĂ©e est maintenant « une Ă©tape dans un continuum de formation Â». La rĂ©forme du bac doit aboutir au renforcement de sa valeur certificative.

 
Bilan des programmes actuels
 
Le bilan des programmes actuels souligne leur tendance lourde Ă  l’encyclopĂ©disme, qui aboutit Ă  survoler de nombreuses notions au dĂ©triment de l’acquisition solide de compĂ©tences nĂ©cessaires dans l’enseignement supĂ©rieur et dans la vie.
 
Au SE-Unsa, on affirme depuis longtemps que le lycĂ©e n’est qu’une Ă©tape dans le continuum bac-3/bac+3, que la valeur certificative de l’actuel bac est faible et que le bachotage gĂ©nĂ©rĂ© par les Ă©preuves terminales n’implique pas une appropriation solides des connaissances et une maĂźtrise suffisante des compĂ©tences nĂ©cessaires. En cela, il partage nombre de constats formulĂ©s pas le CSP.

 
Indications données pour les futurs programmes
 
Les indications donnĂ©es aux futurs rĂ©dacteurs des programmes et concepteurs de sujets de contrĂŽle continu ou d’épreuves terminales sont moins convaincantes. Il faudra bien sĂ»r voir dans le dĂ©tail, discipline par discipline, ce qui va nous ĂȘtre proposĂ© mais la lecture de la note du CSP montre qu’un certain traditionalisme est de mise.
 
La dissertation, par exemple, semble ĂȘtre l’exercice de rĂ©fĂ©rence en sciences humaines. On sait que c’est une spĂ©cificitĂ© française - que personne ne nous envie – et qu’il existe d’autres formes d’exercices plus ouverts pour entraĂźner les Ă©lĂšves Ă  la rĂ©flexion argumentaire.
 
Par ailleurs, les tenants du tout disciplinaire seront sans doute rassurĂ©s : le lycĂ©e de demain risque de ne pas trop les bousculer, le CSP dĂ©livrant un vibrant plaidoyer en faveur des disciplines scolaires et de leurs approches traditionnelles des savoirs.
 
Quant aux nouveaux enseignements, le CSP ne fait qu’esquisser des contours assez flous, avec plusieurs propositions de rĂ©partitions horaires qui n’aident pas Ă  y voir plus clair.
 
C’est maintenant que les programmes vont s’écrire. C’est maintenant qu’il va nous falloir ĂȘtre exigeants. Pour le SE-Unsa, il est hors de question que le lycĂ©e du XXIe siĂšcle nous ramĂšne cinquante ans en arriĂšre.
 
 
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