Le SE-Unsa continue d'agir pour que la réforme du lycée professionnel, dont nous n'étions pas demandeurs, soit améliorée.

 

 

Depuis le mois de janvier 2024 et la disparition du ministère dédié à l’enseignement professionnel, nous n’avions plus vraiment d’interlocuteur pour poursuivre notre travail sur la réforme du lycée professionnel. Avec la nomination du ministre délégué chargé de l’enseignement professionnel (en plus de la réussite scolaire), Alexandre Portier, nous pouvons à nouveau porter nos revendications.

 

Le SE-Unsa sera reçu par le ministre délégué dans une délégation Unsa-Education le 22 octobre pour porter ses revendications.

 

Par ailleurs, comme membre de l’intersyndicale voie pro, le SE-Unsa est signataire du courrier intersyndical demandant une audience au ministre afin de pointer les inquiétudes des PLP face à la mise en place du 2ème volet de la réforme et notamment la mise en œuvre des parcours différenciés en fin d’année de terminale.

 

 

Rappel de ce que le SE-Unsa a obtenu

 

Le SE-Unsa a beaucoup travaillé pour faire évoluer dans le bon sens la réforme. Nous avions obtenu consolidation des avancées :

 

- Le recul de la date de mars à mai

 

- La sécabilité du Pacte voie pro initialement composé de 6 briques non sécables

 

- La disparition de la co-intervention en terminale et diminution importante en classe de seconde et de première

 

- L’augmentation en terminale des heures de cours en maths, français, PSE, éco-gestion, EPS, langue vivante A

 

- L’augmentation du volume complémentaire en classe de seconde et de première pour permettre les cours à effectifs réduits en maths et en français. Le coefficient multiplicateur pour ces 2 classes passe de 13,5 à 16.

 

- La transformation du chef-d’œuvre en Projet avec préparation à un oral

 

- La transformation et diminution des heures de l’accompagnement personnalisé et du soutien en Suivi de parcours de l’élève.

 

 

Pour rappel, nous avions également demandé mais pas obtenu : l’augmentation des heures de sciences physiques, de langue vivante B, d’art appliqué en seconde et en première pour regagner au total 58 h de cours pour les élèves et de redonner la demi-heure de cours perdue par ces disciplines lors de la TVP.

 

Et nous souhaitions également une année post bac pour la préparation à la poursuite d’étude (qui s’est transformée en 6 semaines en fin de terminale).

 

 

Ce que le SE-Unsa revendique toujours 

 

> La réorganisation de la fin de terminale :

• La perte d’heures globale d’enseignement pour les élèves avant de passer l’examen reste un problème même si les 2 semaines en moins de PFMP en moins se transforme en heures de cours en plus
• Le « faux » choix du parcours différencié (Y) entre aller en cours jusque juillet pour préparer sa poursuite d’étude ou faire une PFMP rémunérée nous laisse sceptiques.
• Son L’articulation du parcours différencié avec la majorité des examens en mai puis en juin alors que nombre d’élèves seront hors des classes depuis un mois manque de logique
• Il nous paraît incohérent que la mise en Å“uvre du Y se fasse cette année pour nos terminales car ils n’ont pas eu les 2 années préalables pour travailler leur projet

> La gratification des élèves suivant le parcours poursuite d’études

> Une année supplémentaire de parcours différencié pour qu’il ne se limite pas à 6 semaines en fin de terminale mais soit bien pendant une année post bac afin de mieux préparer les futurs étudiants qui envisagent de poursuivre leurs études

> Qu’ambition emploi soit financé par des vrais moyens et non par le pacte

> Que les évolutions de la carte des formations ne soient pas seulement liées au tissu économique local et que les fermetures de formations en initiale sous statut scolaire soient compensées par des ouvertures sous statut scolaire uniquement

> Que les DGH soient respectées sur l’année de seconde et de première sur le volume complémentaire