Il arrive que des enseignant.es référent.es soient absents et que, de ce fait, l'Administration demande aux directeurs et directrices de mener les ESS à leur place, de remplir le GEVASCO, de le renvoyer aux IEN ASH.
Si le fait de privilégier l'avancement des dossiers est louable et nécessaire, le choix de déléguer aux directeurs et directrices est devenu insupportable, dans une Education Nationale qui ne se soucie aucunement de la santé et la sécurité des agent.es.
L'administration sait nous rappeler nos prérogatives et le fait que, par exemple, les enseignant.e.s des RASED doivent être formé.e.s qu'elle ne peut placer des enseignant.e.s faisant fonction sans diplôme.
Qu'elle soit alors logique. Les directeurs et directrices ne sont pas formé.e.s, n'ont pas le diplôme d'enseignant.e référent.e, n'ont pas la prime, n'ont très souvent pas d'ordinateur portable de travail lors de ces ESS.
C'est à l'Administration de pallier les manques, pas aux directeurs et directrices.
La qualité de vie au travail c'est aussi cela. Savoir dire non aux injonctions et aux demandes sans cesse plus nombreuses qui ne font pas partie de nos missions.
Le SE UNSA a interpellé les services, et la consigne est, tant qu'il n'y a pas de solution pérenne, reportez les ESS sine die.