Après le boycott du comité social d’administration spécial départemental (CSASD) du mardi 6 février par l’ensemble des organisations syndicales, dont l’Unsa éducation, en protestation contre les mesures du « choc des savoirs » et la baisse des moyens alloués, un autre CSASD s’est tenu le mardi 13 février.
Il était consacré à la répartition des moyens pour le second degré dans le département. Nos représentant.es pour l’Unsa éducation y ont rappelé notre opposition aux mesures dites du « choc des savoirs », en particulier les groupes de niveaux en français et en mathématiques au collège, non-sens pédagogique et institutionnel et a déploré le manque de moyens à tous les niveaux et pas seulement en termes de postes de professeur.es, mais aussi en ce qui concerne les CPE, les personnels administratifs, les personnels sociaux et de santé, etc.
L’administration a présenté la méthode de calcul pour l’attribution ou non de moyens supplémentaires aux différents établissements, pour la mise en place des groupes de niveaux. Nous avons pointé une entrée comptable, qui ne prend pas en compte la réalité pédagogique et humaine des collèges.
Pour le nouveau collège de centre-ville de Nantes, provisoirement nommé « collège Vial » et qui remplace les collèges Guist’hau, Jules Verne et Rosa Parks (REP+), nous avons dénoncé le fait que seules les divisions de 6ème bénéficieront d’un effectif plafonné à 25 élèves, là où l’intersyndicale dont nous faisons partie, les représentants de parents d’élèves et le collectif Parpermix n’ont cessé de demander à ce que cette mesure soit élargie à l’ensemble des classes pour donner toutes ses chances à ce projet de mixité sociale et scolaire.
Il est par ailleurs à craindre que la création des groupes de niveaux en français et en mathématiques recrée de la ségrégation scolaire et sociale dans cet établissement, ce qui mettrait à mal cet objectif de mixité.
Concernant les lycées, nous avons alerté l’administration sur l’augmentation générale de la part des heures supplémentaires annuelles (HSA) par rapport aux heures postes, particulièrement dans certains lycées où cela entraîne des suppressions de postes, pas justifiées – ou pas entièrement – par des baisses d’effectifs. Le coût humain de ces suppressions de postes est double : pour les collègues dont le poste est supprimé, mais aussi pour celles et ceux qui restent, pour lesquel.les la charge de travail s’alourdit.
L’ensemble des organisations syndicales représentées à ce CSASD ont voté contre la répartition des DGH proposée pour notre département.
Rendez-vous est pris maintenant pour le CSASD du 14 mars consacré aux créations et suppressions de postes.
Vous trouverez notre déclaration à cette instance en pièce jointe en bas de cet article.
Si vous êtes concerné.e par une mesure de carte vous trouverez ici les démarches officielles pour le mouvement.