La circonscription de Couëron a imposé dans son plan de formation une conférence de 3 heures à tous les enseignants de la circonscription.
Jusque-là, il n’y a rien d’anormal, à cela près que qu'elle était prévue en semaine, après une journée de classe, de 19h00 à 22h00, puis repoussée de 19h30 à 22h30.
Au regard de l’article 3 modifié par le décret n°2011-184 du 15 février 2011-art.55 (V) du code du travail, la durée quotidienne ne peut excéder dix heures sauf dans des circonstances exceptionnelles et par décision du chef de service qui en informe les représentants du personnel au comité technique compétent.
Cela n’a pas été fait en suivant les modalités précisées ci-dessus, et le SE-UNSA est intervenu pour demander à ce que cette conférence ne revêt plus un caractère obligatoire mais bien facultatif.
En effet, sans le caractère légal, il s’agit surtout de l’organisation personnelle et du bien-être de chacun alors qu’il faut être devant sa classe le lendemain.
Il ne s’agit pas de remettre en cause le bien-fondé de la conférence dont le sujet est d’actualité : « Enseignement et laïcité, quels enjeux aujourd’hui ? », mais bien les modalités.
L’IEN de circonscription a donc fait un courrier à l’attention des enseignants et des organisations syndicales, qui indique que cette conférence est sur la base du volontariat et non plus obligatoire.
Le SE-UNSA espère que ce type de situation ne se représentera plus à l’avenir, car cela crée des tensions et du mal-être pour le personnel.