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Compte rendu de l’audience du SE-UNSA – 23 juin (1h30 d’échanges)
Le SE-UNSA a été reçu pendant 1h30 le 23 juin. Plusieurs sujets ont été abordés: la charge de travail des directeurs et directrices d’école, les pré rentrées et journée solidarité, les constellations, les situations particulières de certaines écoles, la VAE pour les collègues du RASED, ainsi que la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT)
Nous avons présenté un bilan intermédiaire de notre sondage (pdf en pièce jointe en bas de cet article) réalisé auprès des directeurs et directrices ayant donné leur accord RGPD. Pour recevoir nos enquêtes à venir, vous pouvez vous inscrire [ici].
Avenant au projet d’école Confirmation de l’IEN adjointe : il n’est plus nécessaire de remplir cet avenant.
Consigne syndicale : ne plus remplir ces avenants. En cas de pression, merci de nous alerter.
Nous avons rappelé que l’évaluation des AESH est prévue tous les 3 ans par le chef de service (IEN ou chef d’établissement). La demande d’un entretien annuel n’a pas de fondement réglementaire. Il existe d'autres moments dans l'année pour dialoguer avec ces professionnel·le·s indispensables à la vie scolaire.
Consigne syndicale : remplir ce document uniquement si l’AESH le souhaite. En cas de pression, nous contacter.
80 % des répondants à notre sondage disent avoir été convoqués à de telles réunions. Ces créneaux alourdissent la charge mentale, notamment pour les directeurs et directrices très peu déchargé·e·s, souvent encore en classe.
Demande syndicale : ces réunions doivent cesser.
Par ailleurs, l’IEN A confirme qu’il est demandé de bloquer 6 heures des 108H pour 2 réunions de 3 heures. Pourtant, aucune communication claire n’a été faite en ce sens.
Demande syndicale : les consignes doivent être annoncées dès la rentrée.
Selon les textes en vigueur, c’est à l’ERSH d’envoyer les invitations et de remplir les GEVASCO réexamen. Pourtant, des ESS sont convoquées en leur absence, et les directeurs ne sont ni formés ni rémunérés pour ces tâches. Notre sondage confirme que le suivi des dossiers EBEP accapare une grande partie de leur temps.
Consigne syndicale : reporter les ESS et prévenir l’IEN en cas d’absence de l’ERSH.
Demande syndicale : création de postes supplémentaires d’ERSH pour assurer toutes leurs missions.
Un manque de clarté persiste concernant la journée de pré-rentrée, la 2e journée et la journée de solidarité. Un courrier intersyndical a déjà été adressé, consultable en pièce jointe en bas de cet article.
Demande syndicale : une communication claire de l'administration sur ces obligations, dès la rentrée, avec une anticipation des réunions dès le 1er trimestre.
Les tensions augmentent : agressivité sociétale, pressions multiples, incompréhension de la loi Rilhac, y compris chez les partenaires. Malgré nos efforts de communication, les malentendus persistent.
Demande syndicale : une explication claire des missions de direction à tous les partenaires.
L’IEN A indique que cela fait partie de la formation initiale, et que des échanges réguliers sont menés avec les municipalités notamment pour les questions liées aux Atsem.
Nous avons fait part de plusieurs dysfonctionnements : Pression pour ne pas défalquer les réunions d'information syndicale (RIS) ; 18h imposées aux collègues à temps partiel sur une même année. Temps de préparation supérieur au temps alloué (RV avec le/la CPC et les préparations de séances).
L’IEN A répond que les RIS peuvent se tenir sur les heures de constellation, mais doivent être rattrapées l’année suivante. Les collègues à temps partiel ne peuvent être contraints à effectuer les 18h.
Demande syndicale : respect du libre choix des collègues et des textes réglementaires.
Une RIS remplace une ORS, elle n’a pas à être rattrapée.
Les modalités de la VAE ne sont pas bien connues. Les délais sont très courts.
Réponse RH : étude des demandes transmises par les IEN ASH (désormais appelés EI – école inclusive), entretien et validation éventuelle. Le poste peut être alors bloqué 3 ans à titre provisoire pour validation des acquis, comme indiqué dans la circulaire.
Le SE-UNSA alerte : plus de 1800 fiches SST déposées depuis janvier.
La prise en charge des EBEP est au cœur des difficultés. De nombreux collègues témoignent d’un sentiment d’abandon, de culpabilisation, voire d’injustice.
Demande syndicale : mise en place d’un groupe de travail QVCT pour une réflexion de fond.
🔗 En savoir plus sur notre démarche QVCT