Le SE UNSA 44 siÚge au titre de l'UNSA EDUCATION aux Conseils académiques de l'Education Nationale en présence, entre-autre, de la Région, du Rectorat du directeur de l'enseignement agricole, des représentants de parents, des organisations syndicales.
La présidente du Conseil Régional était absente, représentée par le secrétaire Général.
L'annonce de 100 millions d'économies sur la Région, a fait réagir votre fédération (cf déclaration liminaire).
Nous avons pris à plusieurs reprises la parole, pour rappeler que l'argent public doit aller aux écoles et établissements publics. L'année derniÚre, le Conseil Régional a versé 42,2 millions aux lycées privées. Cette année, alors que le budget doit diminuer, il versera 42 millions ! Les choix délibérés de favoriser l'enseignement privé aura des conséquences graves pour nos lycées publics.
PREELEMENTAIRE : Nous avons Ă©galement interpellĂ© sur la baisse importante des Ă©lĂšves de prĂ©Ă©lĂ©mentaire en Loire Atlantique (-374) et le glissement incontestable (+ 308) vers les Ă©coles privĂ©es. 70 fermetures de classes, et l'arrĂȘt de la comptabilisation des 2 ans l'an dernier a impactĂ© les Ă©coles. Nous avons demandĂ© de revenir sur cette dĂ©cision qui favorise durablement l'enseignement privĂ©, des fratries entiĂšres partant vers ces Ă©coles privĂ©es.
CAP : l' UNSA EDUCATION est trĂšs Ă©tonnĂ©e de lâaugmentation des ouvertures nettes dans le privĂ©, de l' ouverture de CAP dans le privĂ© alors que la politique du Rectorat Ă©tait d'augmenter le nombre d'Ă©lĂšves en bacs professionnels.
REPONSE : " câest ce que nous avons dit aux directeurs diocĂ©sains. Mais peut-ĂȘtre que ce sera une augmentation de la mixitĂ© sociale. Ils Ă©taient particuliĂšrement demandeurs de pouvoir avoir des ouvertures dans les secteurs novateurs."
OFFRE DE FORMATION : l' UNSA EDUCATION exige que l'offre de formation doit ĂȘtre priorisĂ©e dans le public. Le service public du secteur de l'Ă©lĂšve doit lui fournir cette offre.
Le privĂ© peut monter une formation. Mais nous exigeons les mĂȘmes rĂšgles. Nous ne pouvons pas verser 73 % de financements publics au privĂ© et ne pas avoir les mĂȘmes rĂšgles.
LABEL LYCEES DES METIERS : l'UNSA EDUCATION estime que c'est une bonne idĂ©e, MAIS nous avons demandĂ© : quelle plus value apportĂ©e ? Taux dâemployabilitĂ© des jeunes ? Sommes prĂ©cises affectĂ©es Ă chacun des campus ?
PAS DE REPONSE de la part du conseil RĂ©gional et du Rectorat.
Nos questions diverses sont restées sans réponses : nous voulions des données précises sur le budget de l'enseignement privé. L'opacité rÚgne toujours autant dans cette académie.