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L’UNSA 44 appelle Ă  se mobiliser pour la journĂ©e internationale des droits des femmes le 08 mars
Article publié le mercredi 6 mars 2024.
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Les rendez-vous en Loire-Atlantique :

‱ Nantes – 11h30 – Miroir d’Eau

‱ Saint-Nazaire – 11h30 – Hîtel de Ville

 

communiquĂ© intersyndical national :

Nos organisations appellent Ă  se mobiliser y compris par la grĂšve le 8 mars 2024. Portons haut les couleurs de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes pour revendiquer une sociĂ©tĂ© de progrĂšs et de justice. MalgrĂ© les effets d’annonces gouvernementales de faire de la cause des femmes la grande cause du quinquennat, les inĂ©galitĂ©s persistent dans le travail, dans les foyers et dans la sociĂ©tĂ©. Les inĂ©galitĂ©s salariales et de carriĂšres ne diminuent pas ou trĂšs peu. Les femmes perçoivent 1/4 de salaire de moins que les hommes et Ă  la retraite l’écart des pensions se creuse Ă  hauteur de 40 %. C’est comme si les femmes s’arrĂȘtaient de travailler tous les jours Ă  15h40. Elles sont 58 % Ă  ĂȘtre payĂ©es au SMIC et y restent plus longtemps. Alors qu’elles sont plus diplĂŽmĂ©es que les hommes, elles ne sont que 39 % Ă  occuper des emplois de cadre. Les mĂ©tiers Ă  prĂ©dominance fĂ©minine sont dĂ©valorisĂ©s et mal rĂ©munĂ©rĂ©s. L’index dit « PĂ©nicaud Â» doit ĂȘtre amĂ©liorĂ© et cet outil ne doit pas remplacer les accords et les plans d’action dans les entreprises. Ses trop bonnes notes ne reflĂštent pas la rĂ©alitĂ© des inĂ©galitĂ©s salariales que subissent les femmes alors mĂȘme qu’il ne concerne que 1% des entreprises et que seules 0,5% ont des index calculables. AssignĂ©es Ă  leur rĂŽle de mĂšre, elles occupent 80% des emplois Ă  temps partiel et 95% des congĂ©s parentaux sont pris par les femmes. Le poids de la parentalitĂ©, incluant la double journĂ©e et la charge mentale, pĂ©nalise exclusivement la carriĂšre des mĂšres, accentuant encore les inĂ©galitĂ©s salariales. Tout est Ă  craindre concernant l’émancipation des femmes, lorsque le prĂ©sident parle de « rĂ©armement dĂ©mographique Â» alors que les conditions de travail et de vie des femmes sont l’impensĂ© des politiques publiques. Il manque plus d’un million d’emplois dans les mĂ©tiers du soin et du lien et plus de 200 000 places dans la petite enfance. Les discours masculinistes se renforcent dans la sphĂšre publique, prĂŽnant un retour aux « vraies valeurs Â» et Ă  un sexisme dĂ©complexĂ©. Le Haut Conseil Ă  l’ÉgalitĂ©, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’annĂ©e en annĂ©e. Les moyens allouĂ©s Ă  la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont trĂšs en deçà des besoins, 80 % des plaintes sont classĂ©es sans suite, et le gouvernement français refuse d’inclure la notion de consentement et le viol dans la directive europĂ©enne contre les violences faites aux femmes. De la mĂȘme maniĂšre qu’il refuse d’appliquer au-delĂ  du droit constant la convention 190 et Ă  plein la recommandation 206 de l’organisation internationale du travail pour lutter contre la violence et le harcĂšlement au travail. Pour toutes ces raisons, nous devons faire du 8 mars 2024 une puissante journĂ©e de grĂšve et mobilisation partout. Pour : - l’égalitĂ© salariale et de carriĂšre entre les femmes et les hommes - la revalorisation des mĂ©tiers Ă  prĂ©dominance fĂ©minine - des services publics de qualitĂ© rĂ©pondant aux besoins notamment dans la petite enfance - des moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles Ne laissons pas passer les discours passĂ©istes, sexistes, masculinistes. Nous ne voulons plus de promesses, nous voulons des actes. Le 8 mars, toutes et tous en grĂšve et en manifestation !

 

 

 
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