Article publié le mercredi 1er février 2023.
Vendredi 27 janvier, afin de défendre les effets de la réforme des retraites, Claire Guichard - députée suppléante de Gabriel Attal, élue des Hauts-de-Seine - a pris la parole au sujet des AESH :
« La vie est faite de choix. Moi personnellement je connais beaucoup dâAESH qui sont des mĂšres qui ont arrĂȘtĂ© de travailler Ă une Ă©poque pour sâoccuper de leurs enfants. Elles choisissent ce statut pour avoir les mercredis et les vacances scolaires, et elles assument. Elles sont heureuses de ce quâelles font, arrĂȘtez de victimiser les professions. »
Des propos inacceptables pour le SE-Unsa. En effet, les AESH sont au cĆur de la rĂ©ussite scolaire de beaucoup dâĂ©lĂšves en situation de handicap : il faut reconnaĂźtre leur travail par un statut solide, un salaire rĂ©Ă©valuĂ© et de vĂ©ritables perspectives de carriĂšre. La vocation ne justifie pas la prĂ©caritĂ©.
Si lâon ne peut exclure lâexistence de quelques collĂšgues qui choisiraient de faire ce travail comme lâon participe Ă une Ćuvre de bienfaisance mondaine, les AESH que nous dĂ©fendons et que nous rencontrons quotidiennement dans les Ă©coles et Ă©tablissements prĂ©fĂ©reraient pouvoir rĂ©ellement vivre de leur mĂ©tier et envisager leur avenir avec sĂ©rĂ©nitĂ©.
Pour le SE-Unsa il est urgent de fournir un statut protecteur, un salaire engageant ainsi que de vraies perspectives dâĂ©volutions pour les AESH.
Il est indispensable de considĂ©rer ce mĂ©tier Ă la hauteur de lâinvestissement des agents et son rĂŽle indispensable pour la rĂ©ussite de la scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap.
Les AESH sont des rouages clefs de lâĂcole inclusive. Il est plus que temps de rendre ce mĂ©tier attractif.