Le gouvernement veut reculer la retraite à 64 ans et augmenter à 43 ans le nombre d’années pour une retraite entière. Il reste sourd aux millions de manifestants.
L’intersyndicale a décidé de durcir le mouvement de mobilisation pour le retrait du projet de réforme des retraites. Les mobilisations des 11 et 15 mars doivent être des journées particulièrement fortes pour mettre la France à l’arrêt, y compris dans l’Éducation. 
Beaucoup de contractuels ne sont pas très coutumiers de la grève : peur de se faire mal voir, méconnaissance de leurs droits... Sachez qu’il ne peut vous être reproché d’avoir fait grève ou de vous rapprocher d’un syndicat, ce serait une faute lourde de l’employeur ! La réforme des retraites nous impacte directement.
Une journée de salaire, bien sur ce n’est pas rien, mais il s’agit d’ un combat contre une réforme injuste et pénalisante.
Je vous invite donc à me rejoindre samedi et mercredi prochains (je serai présente à Ancenis, près de la station Esso, à 10 heures).

Le ministère a lancé les discussions en séparant 2 volets :

– Une partie « socle » qui viserait ce fameux 10% d’augmentation

– Une partie « pacte » sur des discussions autour des missions dont les dernières annonces sont inacceptables.
Ainsi, nous nous retrouvons impactés par ricochet concernant la partie « socle » :
 - Revalorisation de l’Isae et l’Isoe (le ministère a proposé d’augmenter l’Isae (1200 € bruts anuuels) et l’Isoe (1256,03 € bruts annuels) à 2000 € bruts annuels. Tous les personnels enseignants, CPE, PsyEN seront concernés par cette augmentation et les personnels ne bénéficiant pas de cette indemnité verront leur régime indemnitaire réévalué d’autant (conseillers pédagogiques, enseignants référents pour les élèves en situation de handicap, enseignants référents pour les usages du numérique, …)
 - Prime d’attractivité : elle évoluerait elle aussi mais pour l’instant le ministère travaille sur une hypothèse de 1600 € bruts par an pour les indices les plus bas, ce qui correspondrait à une augmentation de 400 € par rapport à l’actuelle prime.
 - Le droit au bénéfice de l’ISSR : c’est une indemnité spéciale de remplacement dont les bénéficiaires actuels sont les fonctionnaires affectés sur des postes de remplaçants se rendant régulièrement dans des écoles ou établissements autres que leur résidence administrative. Pour le SE-Unsa, le remboursement des frais engagés et la compensation des contraintes liées aux missions de remplacement des contractuels, possibles avec le versement de l’ISSR, est une revendication essentielle.