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SE-UNSA 42


 Par SE-UNSA 42
 Le  vendredi 9 avril 2021

CHSCT exceptionnel du 9 avril 2021

 

Depuis la rentrée de la période 2, les CHSCT-D exceptionnels se réunissent toutes les deux semaines pour faire le point sur la situation sanitaire. 

C’était le cas ce vendredi 9 avril. 

 

Chiffres : 

Pendant la période 4, il a été identifié 119 cas positifs et 100 cas contacts à risque chez les adultes. 

C’est une réalité très contrastée, l’IA observe une montée en puissance des chiffres à partir du 22 mars. 

 

De même pour les élèves, dès le 22 mars, le nombre de cas positifs et de cas contacts n’a cessé d’augmenter. Les isolements et les fermetures de classes ont été beaucoup plus fréquents. 

Une problématique forte a été identifiée sur les écoles maternelles où il est particulièrement difficile de fonctionner en évitant les brassages, notamment au moment de la sieste. 

 

Du 22 mars au 2 avril, ce sont 63 classes fermées en écoles (dont les 3/4 en maternelle), 18 dans les collèges et 15 en lycée. 

 

Tests :

Les tests antigéniques ont été principalement réalisés dans les collèges. En tout, ce sont 5287 élèves et 558 adultes qui ont été testés. Seulement 5 cas positifs ont été dépistés, seulement chez les élèves. 

Dans les lycées, les campagnes de tests ont été réalisées principalement par la Région. L’IA n’a pas encore eu accès aux chiffres. 

 

Dans les écoles, l’Education Nationale a réalisé les campagnes de tests salivaires. 

2751 élèves et 822 adultes ont été testés. Seulement 25 élèves et 1 adulte ont été testés positifs. 

Cette campagne de tests salivaires a concerné 66 écoles. 

 

Après une analyse précise de ces chiffres, nous pouvons remarquer que 25 élèves positifs sur 2751 représente un taux d'incidence à plus de 900 ce qui est particulièrement élevé par rapport aux données sur la population globale. Nous mettrons ces chiffres en perspective à la rentrée des congés d'avril pour étudier notamment l'impact de la fermeture de nos écoles sur la propagation du virus. 

 

Les opérations de tests reprendront dès la réouverture des écoles et établissements du second degré. 

 

L’IA nous informe que des campagnes d'autotest pourront être menés dans les lycées.

Les services de la DSDEN sont actuellement en attente d’une livraison qui devrait pouvoir permettre de mettre en place 2 tests par élève par semaine. 

Nous ne savons pas encore à ce stade si les enseignants pourront y avoir accès. 

 

Fermeture des écoles et établissements :

Dans le premier degré, ce sont 288 écoles qui sont restées ouvertes pour accueillir les enfants de personnels prioritaires, ce qui représente environ 2000 élèves accueillis chaque jour sur le département. 

Les établissements du second degré sont eux tous ouverts. Environ 300 collégiens et lycéens sont accueillis chaque jour. 

 

L’Unsa Education alerte l’IA sur la situation des titulaires remplaçants qui étaient missionés depuis plusieurs mois sur des remplacements de personnels en ASA et qui se sont vus subitement démobilisés pour aller assurer la garde des enfants de personnels prioritaires dans les écoles cibles. Encore une fois, les remplaçants ne sont pas considérés à leur juste valeur. Comme tout adjoint, ils auraient du se voir proposer de prendre part au roulement mis en place dans les écoles cibles et ne pas être obligés de s’y rendre tous les jours pour du présentiel. 

 

Classes non remplacées 

Au début de la période 4, seulement (!) 5 à 6 classes n’étaient pas remplacées chaque jour. Début mars, nous sommes montés à 15 à 30 classes sans remplaçants chaque jour pour atteindre un pic à environ 60 classes non remplacées à partir du 22 mars. 

 

L’IA a la possibilité depuis ce début de période de recruter 6 contractuels remplaçants. Faute de vivier disponible, ils ne trouvent personne pour pourvoir ces postes malgré des annonces à Pôle Emploi notamment. 

 

Reprise après les vacances d’avril 

Les organisations syndicales insistent sur la nécessité d’anticiper au mieux ce retour dans les écoles puis dans les collèges et lycées en présentiel. 

Pour le moment, l’IA en est au même niveau d’information que l’ensemble de la population. La secrétaire générale rappelle que les décisions sont prises par le gouvernement et que si nous sommes amenés à garder nos écoles fermées après les congés, l’organisation à mettre en place sera sensiblement la même que cette semaine, notamment pour les écoles cibles dans les grosses communes du département. 

 

L’Unsa Education demande la possibilité que soit générées des attestations de déplacements pour les deux semaines de congés afin que nous puissions nous rendre dans nos écoles pour préparer notre rentrée. 

L’IA nous informe qu’une demande sera faite à la DIPER. Des attestations devraient être générées dans I-Prof début de semaine prochaine. 

 

Vaccination des personnels. 

L’Unsa Education demande à l’IA d’associer les organisations syndicales à l’organisation de la vaccination pour éviter la mise en place une usine à gaz administrative. 

 

L’IA nous informe que pour le moment, il n’y a pas encore d’informations concrètes sur l’organisation qui pourrait être retenue. Deux solutions semblent tout de même se dessiner :

  • Les enseignants pourraient être personnels prioritaires pour aller se faire vacciner dans les centres dédiés. 
  • La vaccination pourrait se mettre en place au sein de l’Education Nationale. 

Les premières informations permettant d’entrevoir la mise en place d’une vaccination en interne sont inquiétantes : il aurait été envisagé que la vaccination ne soit possible qu’à la DSDEN et seulement en présence d’un médecin de prévention. 

L’Unsa Education réagit vivement à cette information : il est nécessaire de rendre accessible la vaccination sur tout le territoire et de ne pas la centraliser à Saint Etienne. De plus, obliger la présence d’un médecin de prévention risque de nous mettre en difficulté étant donné la situation particulièrement dégradée de notre médecine de prévention (pour rappel, le département est réparti en zone géographique sur les médecins du Rhône). 

L’Unsa Education demande à la secrétaire générale de faire remonter ces difficultés au ministère afin que nous nous retrouvions en capacité d'organiser correctement la vaccination pour les agents de l’Education Nationale.