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SE-UNSA 42


 Par SE-UNSA 42
 Le  lundi 5 octobre 2020

Vie scolaire : un besoin urgent de moyens humains

 
La Covid impacte la vie des établissements et donc les vies scolaires qui voient de nouvelles tâches apparaître alors même que leurs propres effectifs sont eux-aussi impactés. 
 
 
La mutualisation des effectifs
 
Les vies scolaires ne sont malheureusement pas invincibles… Certains de nos collègues sont malades, d’autres cas contacts. Les AED sont recrutés par un chef d’établissement pour effectuer leur service dans cet établissement. Or, aujourd’hui, lorsqu’un lycée ou un collège n’a plus assez de moyens en vie scolaire, le rectorat demande à un établissement voisin de mutualiser ses moyens avec lui. Ce procédé n’est pas viable. Les AED et CPE sont déjà sur tous les fronts dans leur propre établissement. 
 
 
L’élargissement de la mission de surveillance
 
De plus, la circulaire relative à la gestion des personnels et aux modalités d’application au sein de notre ministère (lire la circulaire) prévoit en cas de cas suspects, contacts ou groupés, que les élèves du 2d degré puissent suivre à distance le cours de leur professeur en isolement en étant regroupés dans une salle de l’établissemert et encadrés notamment par les AED.
Si la mission de surveillance est bien allouée aux personnels de vie scolaire, ces derniers ne peuvent pas démultiplier leurs missions. Ils sont déjà extrêmement mobilisés dans leurs tâches quotidiennes habituelles augmentées de la surveillance du port du masque par les élèves, des sens de circulation, du suivi des élèves décrocheurs potentiellement plus nombreux, et des heures supplémentaires effectuées.
Par ailleurs, les changements d’emploi du temps peuvent mettre les AED suivant un cursus universitaire en difficulté pour assister aux cours.
 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
La Covid mobilise tous les moyens de vie scolaire qui peinent à assurer toutes leurs missions. Cette situation n’étant ni tenable ni acceptable, le SE-Unsa écrit au ministre (lire notre courrier) pour lui demander d’une part de compenser financièrement la surcharge de travail effectuée, et d’autre part de recruter des CPE et AED afin de pallier les vacances de postes et d’assurer des remplacements. Le bon fonctionnement des établissements et les conditions de travail satisfaisantes des personnels actuellement sursollicités en dépendent.