
Cette décision pèsera lourdement sur la rentrée prochaine et, au-delà, inquiète pour les années suivantes alors que le « cap » présidentiel, c’est une diminution à terme de 50 000 fonctionnaires d’État. Après le recours aux heures supplémentaires imposées aux collèges et lycées, à quelles autres mesures pouvons-nous nous attendre ? Vu qu’apparemment le nouveau monde a surtout recours aux vieilles recettes, devons-nous à nouveau craindre pour les Rased amaigris depuis l’ère Sarkozy ? Pour l’année de stagiaire qui n’a réussi qu’à récupérer un mi-temps de formation ? Pour les recrutements si difficiles à réamorcer depuis cette époque ? Le gouvernement doit dire clairement ce qu’il nous réserve.
Le 12 novembre prochain, ensemble en grève, nous exprimerons notre opposition et alerterons l’opinion publique.
Pour les collègues du 1er degré, la loi dans son article 5 spécifie que « toute personne exerçant des fonctions d'enseignement dans une école maternelle ou élémentaire publique déclare à l'autorité administrative (IEN), au moins 48h avant de participer à la grève (comprenant au moins un jour ouvré), son intention d'y prendre part".
Les collègues doivent donc transmettre individuellement leur déclaration d’intention (modèle à retrouver ci-dessous). Elle peut être transmise par la voie de la messagerie électronique professionnelle, par courrier ou par fax avec accusé de réception.