Chaque année, les écoles vivent avec plus ou moins de facilité la nomination d'un Professeur des Ecoles Stagiaire. La question ne se pose pas en terme humain ou professionnel mais bien sur le plan organisationnel. Comment faire pour ne pas mettre certaines écoles en difficulté sur ce plan (répartition péda, jours de venue du PES...) ?
Sans nier ou ignorer le travail des services administratifs en amont de ces affectations, ne pourrait-on pas essayer d'améliorer le calendrier lié à celles-ci : suite au 1er mouvement, les temps partiels ne pourraient-ils pas être plus rapidement recensés ? Dans la foulée, les postes reservés pour les PES pourraient être annoncés.
Le calendrier très chargé de fin d'année dans toutes les écoles en serait ainsi allégé. Les répartitions pédagogiques mûries avec tous les éléments ne seraient pas remises en jeu parfois pour cause de CP ou 2x1/4 plutôt qu'un mi-temps assigné au stagiaire.
Cette année, contrairement aux autres années, lors de l'affectation des PES, les écoles qui avaient des contraintes calendaires du type 1/2 temps sur le jeudi et le vendredi, pouvaient voir nommer un PES qui lui, aura cours ces jours-là et devra venir enseigner plutôt les lundi et mardi... Pas simple pour lui d'être ainsi "responsable" d'une telle bousculade.
Pourquoi ne pas bloquer tous les postes des stagiaires sur le 1er mouvement alors, pensez-vous ?
Le SE-Unsa trouverait cela extrêmement négatif pour cette phase importante de mobilité professionnelle dans le département.
Non, il faut améliorer l'échéancier de fin d'année, faire en sorte que les écoles soient informées plus tôt, ne serait-ce que 15 jours, de la venue d'un PES et les équipes ne seraient pas dans la même situation à quelques jours des congés d'été.
Accueillir un stagiaire dans les meilleures conditions, le SE-Unsa le revendique !