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SE-UNSA 40


 Par SE-UNSA 040
 Le  vendredi 21 novembre 2008

Grève du 20 novembre : une forte mobilisation

 

1200 manifestants ont défilé dans les rues de Mont de Marsan exprimant un fort mécontentement voire de la colère face à la politique éducative du gouvernement.

 
La loi sur le service d’accueil dans les écoles primaires était censée apaiser le terrain social… A l’épreuve des faits, le SE-UNSA constate qu’elle génère au contraire un désordre d’une ampleur jusqu’à présent inconnue. Le comble est que l’action des représentants de l’Etat sur le terrain en constitue l’un des principaux facteurs.
 
Le ministre de l’Education nationale avait jusqu’à présent argué de ses origines professionnelles pour justifier le bien-fondé de la politique éducative du gouvernement. Cet argumentaire a vécu.
 
La mobilisation massive des enseignants en est l’illustration la plus marquante.
 
Suppression de postes malgré des effectifs en hausse
Suppression des RASED
Développement de la précarité
Réduction des places au concours de recrutement
Nouveaux programmes de l’Ecole primaire à vision passéiste,
Attaques contre la maternelle,
Mesures unilatérales imposées dans la précipitation et sans dialogue social (EPEP, IUFM, Service Minimum d’Accueil),
Remise en cause du paritarisme et des droits syndicaux
Autant de sujets qui soulèvent la colère des enseignants.
 
Pour le SE-UNSA, l’Education Nationale peut être réformée mais pas contre l’avis des personnels et des partenaires de l’Ecole.
 

Le dialogue social et la négociation sont désormais les seules réponses possibles. Pour le SE-UNSA, l’Ecole publique ne peut fonctionner dans un esprit d’opposition et de division. C’est le rôle d’un politique que de savoir analyser les situations et d’en tirer les conséquences. C’est le rôle d’un ministre de l’Education nationale que d’écouter ses personnels et de comprendre qu’il ne peut avoir toujours raison contre eux.