Le 9 novembre s'est tenu un CTA. Par rapport au groupe de travail du mois de septembre annonçant les évolutions de la carte des formations, il y a eu quelques modifications.

Le bilan global fait apparaître, décompte fait des transformations, 32 ouvertures et 4 augmentations de capacité d'accueil mais aussi 3 fermetures sèches pour le Bac Pro Gestion Administration.

Le SE-UNSA regrette que ces 3 fermetures n'aient pas été compensées par d'autres Bac Pro comme cela a été pour Bazas et le LP des Chartrons. La conséquence étant que le bilan est négatif pour les Bac Pro : 5 ouvertures dont 3 par transformations mais aussi 3 fermetures, donc finalement c'est 6 fermetures pour 5 ouvertures seulement.

On peut regretter aussi le peu d'ouvertures de CAP (5 seulement) et l'abandon ou du moins l'ajournement à la rentrée 2018 de certains projets (Nérac par exemple). En effet ces formations s'adressent à des élèves souvent en difficulté pour une poursuite d'étude (SEGPA ; Ulis...) et le taux de pression vers ces classes est élévé (1,33).

Satisfaits de retrouver des Mentions Complémentaires qui pour certaines avaient été fermées très récemment comme les deux M.C. sommellerie ou la M.C. Aide à Domicile à St Médard en Jalles. D'autres, d'ailleurs, auraient pu être ouvertes dans cette filière porteuse d'emplois.

Concernant les FCIL, si elles ont le mérite d'une adaptabilité rapide à l'emploi local, elles ne débouchent pas sur un diplôme national et elles ne concernent pas l'enseignement général. D'ailleurs les heures nécessaires à leur fonctionnement seront-elles incluses dans les DGH ou attribuer en plus aux établissements concernés ?

La grande satisfaction provient de l'ouverture en grand nombre de STS, 14 dont 10 en LP. Les LP qui offriront ainsi des formations jusqu'au niveau III seront plus attractifs. Un grand nombre de bacheliers pro pourront ainsi intégrer des STS comme ils y aspirent de plus en plus nombreux. C'est une grande ambition que nous approuvons. Le défi consiste maintenant à les y faire réussir. Déjà nous sommes persuadés qu'ils réussiront mieux dans les sections de BTS  implantées en LP, établissements dans lesquels ils ont déjà leurs marques et avec des enseignants auxquels ils sont habitués et qui les connaissent. Il n'empêche que pour un meilleur accueil de ces bacheliers pro, nous ne pourrons plus nous contenter d'initiatives prises ici ou là grâce à la bonne volonté des personnels. Il faudra aller au-delà, favoriser, encourager, organiser, valoriser les initiatives pour une meilleure réussite des bacheliers professionnels. Des moyens devront être dégagés. D'ailleurs nous n'oublions pas que dans les déclarations de Madame la Ministre concernant le plan 500 nouvelles formations, celles-ci étaient accompagnées par l'annonce de la création de 1 000 postes d'enseignants. Combien donc pour l'académie de Bordeaux ?

Deux des ouvertures prévues le sont en mixité des publics (élèves-apprentis). Le SE-UNSA s'oppose à la mixité des publics dans une même classe. Celle-ci ne pourrait être acceptable qu'avec des  effectifs très faibles et une équipe pédagogique volontaire, préparée à ces conditions d'enseignement très particulières. L'imposer d'autorité serait voué à l'échec et contre-productif pour les élèves comme pour les apprentis.