Le SE-Unsa s’est saisi de la CAPN 1^er degré du 31 mai pour insister sur des problématiques de gestion des ressources humaines dans notre ministère (cf. déclaration en PJ). En effet, si la revalorisation de l’Isae marque une reconnaissance financière nécessaire, la reconnaissance attendue par les enseignants des écoles passe également par une gestion des ressources humaines renouvelée.

Dans les mouvements départementaux, les postes « à profil » se multiplient malgré les réserves émises régulièrement par les représentants des personnels. Par ailleurs, de plus en plus de postes sont déclarés incompatibles avec l’exercice d’un temps partiel. Des principes évitant les dérives locales sont indispensables.

Les prises de position du rectorat de Versailles se refusant à accorder des exeat à quelques collègues ont plongé dans le désarroi 13 enseignants et leur famille. Cette décision rectorale est venue percuter la volonté ministérielle de traiter les cas les plus urgents de collègues non satisfaits lors des permutations.

Cette année, de nombreuses demandes de « primo-détachement » ou de renouvellement de détachement ont été refusées. Le SE-Unsa dénonce ce traitement qui affecte les individus et précarise aussi à terme le Service public d’éducation français à l’étranger.

Le plan de formation continue annoncé fin mars par le ministère doit permettre de mettre en place 3 jours de formation pour tous. Dans la plupart des départements, ces formations se dérouleront sur le 2^ème jour de pré-rentrée ou encore sur la journée de solidarité… soit autant de moments que les enseignants utilisent actuellement pour du travail en équipe.

L’amélioration des décharges issue des chantiers-métiers notamment pour les petites écoles ne trouve pas de déclinaison concrète sur l’ensemble du territoire. A cela s’ajoutent de nombreuses enquêtes en cours qui viennent encore alourdir les tâches des directeurs.

Pour le SE-Unsa, activer les leviers de la gestion des ressources humaines peut permettre de conférer aux enseignants la reconnaissance et la légitimité qui leur sont dues.