A l'heure où le décret visant à limiter drastiquement le redoublement doit être envoyé aux établissement, parents et enseignants s'inquiètent surtout de l'absence de solutions alternatives et de mesures d'accompagnement.

Pour l' Unsa Éducation, «Le redoublement existe depuis que l'école existe. Si cela fonctionnait, on le saurait», tranche Denis Adam, secrétaire national. Pour autant, «interdire purement et simplement le redoublement serait une mesure mal comprise». Denis Adam voit donc dans le décret prévu le moyen de mener «un vrai travail pédagogique» auprès des parents et de «les rendre acteurs» à leur tour.(source: le Figaro, 24/09/14).

«Si l'idée c'est soit le redoublement, soit l'échec dans la classe supérieure, cela ne sert à rien. Déjà plein d'enseignants se sont adaptés. Des mesures, il y en a plein».

L'Unsa s'élève contre «l'idée de refaire une deuxième fois ce qui n'a pas marché une première fois», ce qui «ne veut pas dire que certains élèves n'ont pas besoin de temps supplémentaire pour apprendre».

Le Se-Unsa attend de nouvelles mesures qui nécessitent, là encore, la mise en place d'effectifs et de formations adéquates. 

Ensemble, soyons exigeants pour le changement et la réussite de tous les élèves.