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EnquĂŞte PISA 2006
Article publié le jeudi 13 décembre 2007.
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Elle est publiée depuis peu, c’est une enquête menée tous les trois ans auprès de 400 000 jeunes de 15 ans dans les 30 pays membres de l’OCDE et dans 27 autres pays partenaires.
 
Elle évalue l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire. Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond.
 
En 2006, l’enquête met particulièrement l’accent sur la capacité des élèves à comprendre des problèmes scientifiques et à en venir à bout. Elle présente également un bilan des performances en lecture et en mathématiques par rapport aux enquêtes de 2000 et 2003.
 
La Finlande, la Corée et le Canada tiennent le haut du classement. En ce qui concerne la France, l’enquête révèle une augmentation du nombre d’élèves en difficulté ainsi qu’un trop faible nombre de très bons élèves. Comme dans l’enquête PIRLS, on relève que les élèves ont peur de se tromper. Les résultats de la France sont en recul par rapport à 2003 dans tous les domaines et nous situent dans le "club" des pays ayant des performances plutôt mauvaises bien qu’étant très élitistes. En sciences, la différence entre la Finlande et la France est de 70 points, soit près de deux années d’études.
On peut noter qu’il n’y a pas de différence significative entre les résultats globaux des filles et des garçons, bien que les filles soient en proportion moindre dans les niveaux faibles et élevés.
 
Pour le SE- UNSA les enquêtes PIRLS et PISA sont un des nombreux indicateurs de l’état de fonctionnement de notre système éducatif. Les résultats observés, croisés avec ceux de nos évaluations et enquêtes nationales, pointent 5 caractéristiques de notre système :
 
- nos élèves n’ont pas confiance en eux et ont peur de l’erreur ;
- nous ne savons pas traiter efficacement la difficulté scolaire ;
- le pourcentage d’élèves en difficulté augmente ;
- le pourcentage d’élèves de très bon niveau baisse ;
- nous ne corrigeons pas les inégalités sociales ou ethniques.
 
A l’heure de la mise en place du socle commun de connaissances et de compétences, il convient d’engager une refonte en profondeur des champs disciplinaires et des méthodes pédagogiques, non pas dans l’objectif de « remonter » dans les classements internationaux mais pour avancer sur la voie de la réussite de tous les élèves.
Pour nous, les clés de l’amélioration du système ne sauraient se résumer à des heures de soutien non plus qu’à des stages de remise à niveau pour les plus faibles.
 
 
 
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