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Le SGEN-CFDT, la FEP-CFDT, le SE-UNSA et la fédération UNSA-EDUCATION boycottent le CSE du 6 mai
Article publié le samedi 8 mai 2010.
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L’objet du litige est la présentation par le Ministre de l’Education nationale d’un arrêté et d’une circulaire sur les compétences à acquérir par les professeurs, les documentalistes et les conseillers principaux d’éducation au cours de leur formation, en particulier pendant leur année de stage, pour l’exercice de leur métier. Cet arrêté présente les exigences mais ne dit rien du cahier des charges de la formation conduisant à l’acquisition de ces compétences. Cet arrêté abroge l’arrêté du 19 décembre 2006 qui, lui, définissait le cahier des charges de la formation des maîtres en IUFM. Par la circulaire, le Ministre renvoie vers les Recteurs et Inspecteurs d’académie la mise en œuvre de l’essentiel de cette formation avec l’organisation de l’année de stage. Il n’y a aucun cadrage de cette formation, ni cahier des charges, ce qui est la porte ouverte à toutes les dérives et inégalités de traitement des futurs enseignants en fonction des volontés et possibilités des académies : la formation des maîtres ne doit pas devenir la variable d’ajustement permanente des restrictions budgétaires.
De plus, rien n’est dit sur le mode d’évaluation et comment se fera la certification. Au moins, un arrêté sur la titularisation pour les fonctionnaires du service public ou sur l’obtention du contrat définitif pour les maîtres contractuels des établissements privés sous contrat, et trois ou quatre circulaires, sur le statut, la reconnaissance et la rémunération des maîtres assurant le tutorat, sur les contenus, référents et attendus des stages effectués pendant le M1 et le M2, sur les missions et rôles des maîtres formateurs et maîtres d’accueil temporaire… devraient venir compléter le dispositif. Cela a été dit à l’administration lors des commissions spécialisées lycée collège et école de la semaine dernière. Monsieur le ministre a maintenu en l’état l’ordre du jour de ce CSE.
Notre désaccord porte aussi sur les modalités de répartition de cette formation très souvent en dehors du temps de service du professeur stagiaire alors qu’elle représente « un tiers de son obligation réglementaire de service ». N’est-ce pas mettre nos futurs collègues dans les pires conditions d’apprentissage de leur métier que de leur demander, d’assurer un service à temps complet devant élèves et de se former sur leur temps personnel  ?
Nous revendiquons toujours une réforme de la formation initiale des enseignants avec une véritable professionnalisation. Les propositions qui nous sont faites et la façon de conduire le dossier, au coup par coup, sans visibilité globale et cohérente, ne peuvent répondre à ces objectifs et nous refusons par notre présence de cautionner la démarche du ministre et de son administration.
 
 
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