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DiplĂ´me National du Brevet : On ne fait pas du neuf avec du vieux !
Article publié le samedi 20 juin 2009.
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Le Diplôme National du Brevet est un objet étrange. Contrairement aux autres diplômes délivrés par l’Education Nationale, il n’est ni un diplôme d’insertion professionnelle, ni un pré-requis à l’entrée dans un nouveau cycle de formation. Alors à quoi sert-il ? On serait tenté de répondre, à rien. Et c’est vrai pour tous les élèves qui poursuivent leur parcours dans notre système éducatif. Pourtant, il pourrait avoir une vraie utilité, celle de certifier les acquis des élèves en fin de scolarité obligatoire et en particulier les acquis de ceux qui quittent le système éducatif prématurément. Ces élèves n’ont aucune chance d’obtenir le DNB dans sa configuration actuelle.
 
Les travaux exploratoires avec le ministère avaient fait naître l’espoir d’un changement de perspective vers une évaluation mesurant les acquis des élèves plutôt que leurs insuffisances. Le contrôle continu ne devait intervenir que positivement pour la très grande majorité des disciplines. C’était la fin du handicap négatif qui frappe les élèves en difficulté en rendant leurs chances d’obtenir le DNB quasiment nulles. Las, le  ministère a finalement choisi de conserver le « bon vieux » DNB en lui adjoignant l’attestation du socle et l’évaluation de l’histoire des arts.
 
Le SE-UNSA ne peut soutenir un projet qui prétend concilier deux logiques inconciliables : celle de la validation progressive des acquis des élèves d’une part, et celle, traditionnelle, du contrôle continu et des épreuves terminales donnant lieu à notation chiffrée et établissement d’une moyenne. Certes, la loi d’orientation de 2005 n’a pas rendu la tâche facile à ceux qui défendent la logique du socle en imposant une note de vie scolaire et en créant des bourses au « mérite » attribuées sur la base de mentions au DNB. Le projet final du ministère porte la marque de cette contradiction originelle que le SE-UNSA a toujours dénoncée. Mais ce qui est particulièrement grave aujourd’hui, c’est que quatre ans après le vote de la loi d’orientation, à travers ce projet, le ministère refuse toujours de dire quelle logique doit primer à terme et maintient les enseignants dans une position schizophrène intenable.
 
Pour que le DNB serve à quelque chose, il doit gagner en simplicité et en lisibilité à l’extérieur du système éducatif. Pour cela, il doit bien être conçu comme une attestation des compétences et des connaissances acquises au cours de la scolarité obligatoire. Le SE-UNSA continuera à militer dans ce sens.
 
 
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