Le CTSD 2^nd degré ayant pour ordre du jour la préparation de la rentrée 2018 dans le second degré (effectifs, structures et projets de DGH) s’est tenu ce matin à la DSDEN des Landes. L’UNSA éducation était représentée par Sara BERNET, Anne Marie DARTHOS, Sophie MERCADAL et Christophe NOWACZCECK.

Suite aux déclarations préalables des fédérations syndicales (voir en pièce jointe, celle del'Unsa éducation), M. LACOMBE, DASEN  a fait une réponse transversale sur les sujets nationaux.  M. LACOMBE appelle à la prudence sur le rapport MATHIOT qui n’est qu’un rapport, pas la réforme elle même… 

Sur le baccalauréat et le lycée, il n’y a pas, selon le DASEN, d’inquiétude à avoir pour la session du BAC 2021 :  Â« La réforme va s’étoffer, se sécuriser pour ne pas générer des inquiétudes. A la rentrée 2018, pas d’impact sur les disciplines. Il s’agit de recentrer en 2^nd,  l’AP sur les 3 modules initiaux et sur l’orientation pour arriver à point nommé dans l’enseignement supérieur. Il faut attendre les clarifications gouvernementales. Donc, nous devons être tranquilles sur la rentrée 2018 en matière d’horaires disciplinaires. Â»

Sur PARCOURS SUP, il était temps, selon le DASEN, "d’engager un processus plus équitable et de transformer notre système APB." De nouvelles modalités doivent amener à une meilleure insertion, une meilleure adaptabilité et permettre aux bacheliers de mieux trouver leur place avec une meilleure équité. Il y a des enjeux techniques, quantitatifs, prévus et anticipés dans l’Académie de Bordeaux (ouvertures en BTS, en STAPS et dans les séries en tension…). Ce travail est étendu à l’échelle de la grande Région.

Sur la carte des formations : le retard en dotations BTS dans le département a commencé à être rattrapé (BTS, mention complémentaire « métiers du sport Â» à Capbreton, 2 groupes supplémentaires de 12 élèves en aéronautique à Peyrehorade…)

Sur l’accompagnement des personnels sur les modalités « parcoursSUP Â», des journées sont prévues dont une hier à Mont de Marsan.  C’est une première qui engage des équipes d’établissements… Il faut partir de l’élève, de son positionnement de bachelier (pas de classification pour autant). Il faut rapprocher les cultures et les pratiques.

Pour l'Unsa Education, il y a une complexité de parcours de plus en  plus individualisés pour les élèves, nécessitant un vrai accompagnement des familles avec une professionnalisation des acteurs de l’éducation nationale. Mais tout le tout, dans un contexte de réductions de postes.

"Que fait-on des filières ? Dans un contexte très hiérarchisé voire tyrannisé par la filière S ? L’essentiel est de se recentrer sur l’élève."

Sur le plan départemental : du point de vue des moyens, grande stabilité démographique, + 7ETP pour notre département… Donc, situation globale à l’étal avec un tassement en lycées et une légère augmentation en collèges. Donc, pour le DASEN, il est davantage question d’ajustements et de dialogue de gestion au plus près des établissements, sans sacrifier à toutes les ouvertures et en réfléchissant aux marges d’autonomie.

Dans les LP : volonté d’amener plus d’élèves vers le LP avec un vrai projet, avec une pertinence entre le profil et les attendus professionnels…  Valoriser la voie professionnelle dans toutes ses modalités : il y a des choix nationaux à entendre.. Il y a dans notre  département des petits structures fragiles dans les quelles les parcours mixés sont une possibilité de consolidation (Ex. LP de Morcenx)

Dans les collèges : + 179 élèves en collèges avec des disparités (Amou, LAbouheyre, Saint Pierre du Mont en baisse d'effectifs) (Labenne, Saint Geours en tension)

Les DGH tiennent compte des évolutions démographiques : + 136H par rapport à février 2017

H/E : 19 collèges ont un H/E égal ou supérieur à 2017.

Actuellement 18 dispositifs bilangues. 23 dispositifs bilangues prévues à la rentrée.

Ouverture 4 ULIS collèges à la rentrée 2018 :

Collège de Peyrehorade,  collège de Linxe et 2 autres à venir : Villeneuve de Marsan et Hagetmau seraient pressentis au vu des effectifs et compte tenu de la diponiibilité de locaux. D'autres zones géographiques ont de réels besoins mais n'ont pas actuellement les locaux disponibles (Saint Sever, Grenade…).

L'Unsa éducation a attiré l'attention de la DSDEN quant à l'impact des dispositifs ULIS sur la vie scolaire des établissements et les besoins d'un encadrement éducatif plus importants. Nous avons fait le  lien , une fois de plus, avec le manque de places en établissements médicaux spécialisés. les ULIS viennent palier au manque de places.

Elèves allophones : 

Sur le collège de Labouheyre, arrivée massive d’élèves allophones. 

1 UPEAA (Unité pour les élèves allophones arrivants) ouvre au LP F. ESTEVE pour les 5 lycées montois. Les élèves restent scolarisés dans leur établissement d'orignine et sont inclus en fonction des besoins.

Actuellement, un secteur reste non couvert : Morcenx, Mimizan et Labouheyre : La DSDEN s'est engagé à une dotation en heures  d’enseignement, ainsi qu'à la mise à disposition d'une à deux personnes ressources pour prendre en charge ces élèves allophones… Mise en place d’un groupe interprofessionnel à la DSDEN (avec DDCS, CAF…) pour anticiper sur l’accueil des personnes allophones en lien avec la problématique « migrants".

L’Unsa Education est intervenue sur la problématique globale de l’accueil de ces jeunes, le besoin de formation et d’information pour l’ensemble des personnels, le manque personnels sociaux sur l’académie et le département, indispensables maillons dans cette problématique éducative et sociale.

Pour les collèges :

Un regard attentif sera porté sur les niveaux en tension au CTSD de juin, notamment aux collèges d’Albret,  Jean Moulin, de Mimizan, Victor Duruy de Mont de Marsan, de Rion des Landes… Les dotations ont été portées sur les niveaux où il y avait des certitudes, là où il y a des doutes, le CTSD vérifiera  en juin et ajustera les besoins en fonction des moyens. Pour l'Unsa éducation, beaucoup de collèges sont en situation de surveillance sur un niveau, avec souvent la problématique de l’inclusion des ULIS.

Pour les SEGPA :

A la rentrée, il y aura un Tableau de Répartition des Moyens séparé dans les collèges ayant une SEGPA afin d’identifier les dotations.

La question du financement des postes PLP en SEGPA et du financement sur les heures marges, ou non financées est posée.  L’enseignement professionnel en SEGPA doit être mis en Å“uvre en 4° et 3° mais le DASEN pose la question de la mise en Å“uvre et de la finalité de l’enseignement professionnel en SEGPA. Pour le DASEN, il faut différencier selon que l’on est dans la restauration, le service… Il y a un volant d’heures restant avec une marge d’autonomie… Cela peut créer des tensions dans les équipes entre 1^er degré et PLP… M. le DASEN répond que le CTSD n’est pas compétent pour se prononcer sur un choix d’établissement sur l’utilisation de marges et s’élève contre l’idée que par un pilotage aléatoire, on en viendrait à supprimer l’enseignement professionnel en SEGPA. Le pilotage est partagé entre Conseil Départemental et Education Nationale. Le discours de la DSDEN est clair : "il y a une dotation complémentaire, charge à l’établissement de la répartir. Pas d’ambiguïté sur le montage possible en SEGPA… Pour le DASEN, il faut sortir des logiques corporatistes et faire des choix responsables entre cadres A."

 

Pour les LGT : - 81 élèves avec des disparités selon les niveaux : - 94 en 2^nd, - 30 en 1^ère, - 31 en T°G mais + 84 T° Technologique.

Augmentation de demandes en STMG sur Mont de Marsan.

Pour les LP, stabilité avec là aussi des disparités et 90H supplémentaires allouées et augmentation du H/E.

Ouverture d’une ULIS PRO à l’EREA de Saint Pierre du Mont.

BUDGET : 40 977 H dont 92,58% d’Heures Postes et 7,42% d’heures Supplémentaires Année

Création de 7 ETP supplémentaires

Restent 77H pour les ajustements de juin  et septembre.

Pas de dotation d’heures pour les devoirs faits en 3° Prépa Pro en LP.

VOTE : 1 refus de vote (FO) et 9 contre (FSU et Unsa éducation)