Le CTSD ayant pour ordre du jour le bilan de rentrée dans le 1er et le 2nd degrés dans les Landes s'est tenu mardi 7 novembre 2017 à la DSDEN des Landes.

L’Unsa Education était représentée par  Elodie DARZACQ, Mathilde GAILLARD, Sophie MERCADAL et Christophe NOWACZECK.

 

En réponse aux 3 déclarations des fédérations syndicales (voir la notre en pièce jointe), M. LACOMBE, IA-DASEN a souhaiter corriger certaines de nos assertions. Pour lui, il ne s’agit pas d’opposer une réforme à une autre.  « Notre système éducatif a une extraordinaire continuité à travers des apparentes discontinuités Â». Les bases de la réforme du collège restent posées. L’incitation au travail transversal et collaboratif demeure. Les 5 compétences cardinales du socle commun inscrit dans la loi depuis 5 ans et les logiques curiculaires ne sont pas battues en brèche. Sur les devoirs faits, pourquoi si vite ? Pourquoi attendre  pour réduire les inégalités ? Il faut engager les acteurs et les partenaires dans ce dispositif pour qu’il trouve son souffle dans les années à venir. Les personnels seront formés et accompagnés. On ne remet pas en cause la réforme du collège, on l’enrichit…

La politique des langues est continuée mais il y a un assouplissement. On  n’est plus dans la rigidité d’un bilinguisme au collègue qui devait être la continuité du bilinguisme à l’école.

Sur l‘éducation prioritaire, grande continuité par rapport à l’existant.

Sur les rased, les enseignants spécialisés continuent à y avoir toute leur place avec une recomposition progressive.

Sur l’ajustement du DNB, il n’y a pas de remise en cause de la réforme antérieure. La démarche de projet reste importante dans l’obtention du diplôme.

Sur la réforme du baccalauréat, M. BLANQUER ne fait que porter la continuité d’une problématique ancienne. Est-ce normal d’assister à un tirage au sort à l’entrée de l’université ? Est-ce normal d’illusionner des jeunes qui échouent à 80% à la fin de la première année ? Il faut une orientation mieux travaillée en amont, des parcours adaptés et progressifs… La question des filières est à poser, « les enseignements d’exploration sont des outils de détermination. Â»

Sur les rythmes éducatifs, la norme reste à 4,5 jours. Il faut des consensus locaux, fondés sur des argumentations qui ne cèdent pas aux arguties de style « café de commerce Â»â€¦ En 2008, les enseignants du 1^er degré étaient « vent debout Â» contre la semaine à 4 jours, jugée épuisante pour les enfants comme pour les personnels… « C’était du gavage de canard ! Â». Il faut reposer la question du côté de l’enfant…

Sur les moyens : budget global de plus 56 milliards, soit un des budgets les plus préservés de la nation. Au niveau du Département, face à des effectifs en baisse, maintien des moyens.

Sur les contrats aidés,  les annonces ont été brutales et mal vécues mais les choses se lissent dans le temps. Le préfet a fait des efforts pour prendre en considération ces personnels et leur proposer des solutions. Au 1^er septembre 2017 : 114 personnels non renouvelés

Nbre de personnes ayant candidaté pour l’ASH : 52

Nbre de personnes déjà recrutées : 18

Nbre de personnes ayant reçu un avis favorable pour être embauché en CAE : 18

L’Unsa Education a porté la question du service sociale et du non remplacement d’un congé maladie sur le LP F. ESTEVE avec des CSP défavorisées à plus de 55%.

Constats de rentrée :

Pour la 1ere fois depuis 2012, la prévision dans le 1^er degré était inférieure au constat : + 29 élèves constatés par rapport aux prévisions. Après une relative stagnation, une hausse jusqu’à 10% est prévue aux alentours de 2040…

Le prochain CTSD (mesures de carte scolaire) se tiendra au retour des vacances de février 2018.

La scolarisation des TPS reste peu satisfaisante dans le département au regard des efforts du département. Il faut faire encore plus de pédagogie avec les parents, co-construire des dispositifs opérants avec les municipalités…

Au collège : + 18 élèves avec des disparités entre établissements (Saint Geours, Soustons en sur effectif et Gabarret, Saint pierre du Mont en sous effectif…). Toujours des établissements avec un niveau en tension (au milieu d’autres moins remplis) et des dispositifs ULIS en tension (13 élèves) rendant les inclusions complexes.

Sur les SEGPA : 405 élèves inscrits et 90 places vacantes (notamment à Parentis).

Mme JOUBERT, IEN ASH est intervenue pour préciser que suite à ses visites sur les ULIS PRO, il  y aurait une réflexion menée sur la 1^ère année d’inclusion notamment. Sur les ULIS Collège, Mme JOUBERT a pu constater des pratiques très disparates, innovantes d’un côté et hors Â« clous Â» d’un autre. Suite à son état des lieux, elle dressera des pistes de travail. Sur les SEGPA, l’analyse académique de Mme LAPORTE va être transmise, décortiquée et transformée en pistes de travail. Mme JOUBERT a rappelé que l’inclusion d’élèves d’ULIS en SEGPA devait rester à la marge et très encadrée.

Sur les lycées : augmentation de + 256 élèves avec des disparités de niveaux (-46 en 2^nd, - 54 en 1ere, + 70 en 1ere technologique, + 174 en Term GEN et + 112 en Term Tech)

Baisse d’effectifs en LP avec des disparités de niveaux (-39 en 2^nd Pro et – 45 en Term mais + 29 en 1^ère). Il est à noter que + de 11% de Bacheliers professionnels poursuivent à l’université. Par contre, pas assez d’élèves poursuivent en IUT.

En BTS : 793 au total sur le département.

BUDGET : 40560 H destinées aux structures pour 40889 H (-129H pour coordination SEGPA) et 216 H de provision pour les ajustements en cours d’année.

Information sur la cité scolaire de PEYREHORADE : la logique de cité scolaire « Ã  taille humaine Â» (maximum 1000 élèves), de la 6^ème au BTS est actée par la Région, le Conseil Départemental et le Rectorat. Cette cité scolaire ne fonctionnera pas par fusion/absorption mais avec une Seule Direction et deux entités distinctes (collège/lycée Polyvalent). Un paradoxe sur Peyrehorade réside dans l’augmentation des effectifs du 1^er degré et une baisse au niveau du collège.

Questions diverses : volume horaire formation ASH : 60H annuelles pour adaptation à l’emploi prévues dans les Landes. Mais manquent 70H (règlementaires) pour l’insertion professionnelle.

Redéploiement du PDMQDC ? Les choix seront à faire pour doter les CE1 et dédoubler les secteurs de DAX en CP. Pour le DASEN, les PDMQDC perdureront dans les zones rurales qui le souhaitent.

Proposition d’un GT « état des lieux et allègement des tâches de directeur Â» suite à la suppression de l’aide administrative. L’Unsa Education reste septique sur l’efficacité de ce GT mais y prendra sa part.