Article publié le mercredi 21 mai 2008.
Le gouvernement ignore les motifs de l’appel à la grève et s’engage dans une épreuve de force :
La réponse du gouvernement à cette journée d’action particulièrement réussie, n’a pas tardée mais pas sur les motifs de l’appel à la grève.
Dans une allocution télévisée à 18h15, le Président de la république, alors que la manifestation parisienne (plus de 40 000 manifestants) n’était pas terminée, a ignoré totalement les motifs de la grève et a annoncé la préparation d’un projet de loi sur le service minimum d’accueil à l’école en s’appuyant sur le soutien de l’opinion publique favorable selon un sondage à 60% pour une telle mesure.
Ce droit à l’accueil serait obligatoire dans toutes les communes et pour les enseignants, serait assorti à une obligation de déclaration 48h avant le jour de grève, sous peine de sanction (précision apportée à la presse par le ministère vendredi après midi).
Le ministre X. Darcos de son côté a annoncé, dans la foulée, la création d’une "agence nationale de remplacement" à la rentrée 2009 pour, selon lui, "donner davantage de souplesse dans l’organisation des remplacements". Il s’agirait de permettre d’organiser "une gestion interacadémique des remplacements" par une meilleure "porosité entre les départements". Le ministre a précisé que les personnels concernés seraient des "enseignants titulaires, des stagiaires en formation ou des élèves en fin de master".
Le SE-UNSA appelle tous les enseignants à se mobiliser samedi 24 mai.
Une distribution de tracts et des actions locales auront lieu samedi matin dans différentes villes :
Aire- sur- l’Adour : 8 h 30 devant la cité scolaire
Biscarrosse :10h devant la Poste
Mt de Marsan : 9 h 30 Place St Roch
Dax : 10h au marché
Peyrehorade : 9h30 au marché
Tarnos : 10 h 00 au feu rouge N10 devant la mairie.