A partir de l'an prochain, l'évaluation externe des écoles devrait se généraliser à l'ensemble du département. Pour  constituer les futures équipes d'évaluateurs, le critère a semble-t-il été de choisir prioritairement les directrices et directeurs totalement déchargés et des CPC. Pour le SE-Unsa 34 il s’agit là d’une méthode et d'un choix contestables.

Si rien n’empêche un collègue totalement déchargé de participer à cette formation, partir du postulat que seuls ces directrices et directeurs sont pressentis ou compétents pour le faire est une gageure. Cela revient à se priver des compétences de nombreux collègues qui auraient sans doute été intéressés par cette formation et la mission d’évaluation externe.

Avoir fait le choix de former quasi exclusivement des CPC et des directeurs totalement déchargés permet à l’administration de ne pas avoir à remplacer ou payer ces évaluateurs lorsqu’ils seront appelés en mission. C’est donc une logique économique qui a présidé à ce choix et non une démarche qualitative. Le SE-Unsa 34 le regrette.

Il dénonce par ailleurs, un détournement des moyens de décharge alloués aux directrices et directeurs d’école. Les décharges sont données pour des missions relatives au fonctionnement de leur école et non pour d’autres missions. Les directrices et directeurs qui ne souhaitent pas se rajouter une charge de travail supplémentaire peuvent donc légitimement refuser cette mission.

De même pour les conseillers pédagogiques qui assument déjà de nombreuses missions administratives au détriment du suivi pédagogique et de l’accompagnement des collègues.

Le SE-Unsa demande officiellement à la DASEN de l’Hérault de permettre à chacun.e de présenter sa candidature et de le faire en toute transparence. De même, il est indispensable de préciser aux personnels les modalités d'intervention future (défraiement, indemnisation, remplacement...) afin que chacun.e s'engage en connaissance de cause.