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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  mercredi 9 juin 2021

Nouveau CAFIPEMF : la circulaire est sortie

 

La circulaire relative à l'organisation du certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur et de professeurs des écoles maitre formateur (CAFIPEMF) est parue (voir ci-dessous). Sans surprise elle correspond en tout point à ce que le SE-Unsa avait annoncé au mois de février.

Changement des modalités d'inscription, une formation préalable de 5 semaines, une mise en avant des pratiques de classe au détriment de la recherche et de la réflexion et un recentrage sur le Français et les Maths...

Voir le détail sur l'organisation du CAFIPEMF

 

L'avis du SE-Unsa

En refondant en grande partie les épreuves de l’examen et sa temporalité (tout en 1 an au lieu de deux précédemment), le ministère espère répondre à la pénurie des personnels certifiés, pénurie qui s’est accentuée depuis une première refonte de l’examen il y a trois ans. Si nous partageons cette préoccupation, nous faisons néanmoins le constat d’une certification qui se retrouve de fait allégée dans ses contenus.
 
Si la période de formation pré-examen garantit le lien avec la recherche, celui-ci se retrouve considérablement amoindri du fait de la disparition du travail d’écriture longue et réflexive. Les nouveaux certifiés resteraient ainsi de bons « techniciens », experts de leur pratique, mais ne seraient plus encouragés à une pratique réflexive indispensable. Certes, 5 semaines - en particulier les 2 semaines de formation - si elles sont tenues, sont intéressantes comparativement aux 5 jours actuels (le minimum constaté dans les académies). Cependant, quelle reconnaissance pour le formateur qui accueillera le candidat ?
 
Autre point d’inquiétude : le recentrage sur le français et les maths. Cohérent avec la stratégie déployée dans le premier degré, mais laissant de côté la polyvalence propre au métier de professeur des écoles.

Relancer l’attractivité des missions de formateurs c’est essentiel. Les besoins sont réels et vont s’intensifier. Le ministre oublie une fois de plus qu’un des leviers de l’attractivité, outre l’aménagement possible de l’examen, passe également par une réelle reconnaissance et revalorisation des missions.

 

Documents joints