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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  mercredi 13 décembre 2017

Circulaire pour les classes dédoublés ou comment inquiéter les équipes

 

Vous êtes nombreuses et nombreux à vous interroger depuis la parution de la circulaire permettant de candidater sur un support dédoublé.

Cette circulaire, parue sans avoir été préalablement proposée aux organisations syndicales, a été élaborée en catimini par une administration départementale qui ne jure que par le profilage et la spécialisation des postes.

Le résultat est là… Une circulaire lacunaire qui va à l’encontre de la note mobilité ministérielle.

Le ressenti sur le terrain est bien négatif et c’est l’inquiétude qui s’empare des équipes.

A qui s’adresse cette circulaire ? Pour quels types de postes ? Les enseignants sur les postes sont-ils obligés de participer au mouvement ? Un directeur exerçant en CP ou CE1 devra-t-il changer de niveau ? Quid des PMC ?...

Autant de questions auxquelles cette circulaire ne répond pas. C’est pourquoi le SE-Unsa, avec le SNUipp et SUD Education, a demandé une audience au DASEN en urgence afin d’éclaircir l’ensemble des zones d’ombre (cf. Courrier en PJ).

Si les collègues ne percevaient pas bien ce que signifie le dialogue social, ils en perçoivent aujourd’hui les conséquences lorsque celui-ci est bafoué.

Le SE-Unsa n’a de cesse de le répéter depuis l’arrivée du DASEN, M Stanek, dans le département de l’Hérault. Le dialogue social doit avoir lieu et les organisations syndicales doivent être respectées dans leurs prérogatives et dans les instances pour lesquelles elles ont été élues !

En s’obstinant de la sorte, l’Inspecteur d’académie ne contribue pas à apaiser des équipes déjà suffisamment échaudées par la mise en œuvre précipitée des CP dédoublés. Le SE-Unsa le regrette et agira afin que la stabilité des équipes demeure la priorité absolue.

L’avis du SE-Unsa :

le SE-Unsa comme les autres organisations syndicales siégeant en CAPD, à l’exception notoire du SNE, avait fait part de ses réserves et de son opposition à la spécialisation de ces postes. L’impact sur les équipes, sur la carte scolaire et, in fine sur le mouvement pourrait être totalement contre-productif. L’administration comme à son habitude ne semble pas avoir anticipé les conséquences en termes de gestion du personnel. Consolons-nous car l’addition aurait pu être encore plus salée si, comme le préconise le SNE, les postes avaient été profilées… Loin des dogmes, le SE-Unsa préfère un syndicalisme responsable et Utile aux collègues.

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