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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  jeudi 13 février 2014

Missions des enseignants du 2nd degré : des textes plus en phase avec la réalité du métier

 

Le ministère vient de présenter aux organisations syndicales la dernière version de son projet de réforme des missions et du service des enseignants du second degré. Ainsi, les fameux « décrets de 50 » vont-ils enfin céder la place à des statuts plus en phase avec la réalité du métier d’enseignant dans le second degré.

Cette réforme, élaborée dans un contexte budgétaire contraint, entrera en vigueur à la rentrée 2015. Elle comporte plusieurs évolutions positives:

  • La reconnaissance officielle et statutaire de la diversité des missions des professeurs du secondaire. Ainsi, des tâches telles que la concertation, la préparation des cours, la correction des travaux des élèves, leur suivi, seront désormais reconnues dans un décret.
  • La clarification et l’unification des règles de gestion dans un souci de transparence et d’équité. Rédigés il y a plus de 60 ans, ces textes ne correspondaient plus aux situations professionnelles d’aujourd’hui. Les règles actuelles étaient devenues obsolètes, difficiles à appliquer et sources d’inégalités entre les enseignants.
  • L’ouverture de droits nouveaux comme la possibilité d'indemniser, en toute transparence, les missions de coordination dans toutes les disciplines, l’allègement du service dans les établissements les plus difficiles et la prise en compte de l’intervention en cycle terminal dans la voie professionnelle et en EPS.

Ces nouveaux textes concerneront plus de 300.000 enseignants. Ils seront à la fois plus clairs, plus justes et plus conformes aux contours d’un métier qui a évidemment évolué au cours des dernières décennies.

Tout au long des discussions, le SE-Unsa a veillé à ce que les nouvelles dispositions restent protectrices pour les personnels en excluant toute interprétation hasardeuse.

Les propositions du ministère constituent un progrès. Le SE-Unsa y voit une première étape dans la reconnaissance d’un métier qui doit retrouver toute son attractivité pour relever les défis d’avenir de notre École.

Paris, le 12 février 2014

Christian Chevalier   Secrétaire Général