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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 3 décembre 2012

Service des enseignants : 2ème réunion de discussions enfin programmée

 

La négociation reprend enfin. Une seconde réunion est programmée mercredi 5 décembre, plus de deux semaines après la première réunion sur ce sujet prioritaire pour le SE-Unsa,

Lors de la première séance, le SE-Unsa avait avancé nombre de propositions et arguments pour que la profession puisse renouer avec un exercice du métier apaisé et équilibré malgré le cadre imposé par le ministre :

  • Aide personnalisée : Pour le SE-Unsa ce dispositif doit être profondément revu dans son volume comme dans son fonctionnement. Rappelons que le ministre n’avait pas prévu de modifier ce dispositif.

Le SE-Unsa a donc demandé la réduction à 36h, des actuelles 60h destinée à cette aide personnalisée, la redéfinition de leur contenu accompagnée d’un changement de nom.

Pour le SE-Unsa, cette heure hebdomadaire devrait relever de la liberté totale des équipes. Elles sont les plus en capacité d’en définir le contenu et le nombre des enfants concernés afin de viser leur réussite : aide, méthodologie, suivi individuel, ateliers éducatifs…

  • Animation et formation pédagogiques : le SE-Unsa demande qu’elles soient ramenées à 9h au lieu de 18h aujourd’hui. Dans le même temps, il demande le retour d’une formation continue plus importante sur le temps de service.
  • Temps de concertation : Le SE-Unsa demande le passage de 24h à 57h du temps de concertation et ceci sous la forme d’un forfait témoignant de la confiance aux équipes.
  • Prérentrée : le SE-Unsa demande que la 2ème journée ne vienne plus alourdir les emplois du temps de la première période et soit effectuée avant la rentrée. Le calendrier devra en tenir compte.
  • Journée de solidarité : le SE-Unsa demande que de nombreux temps non reconnus aujourd’hui (fêtes d’école, classes de découvertes…) puissent être comptabilisés.

Lors de la réunion du 5 décembre, le ministère devra dire ce qu’il a entendu et retenu de ces propositions. C’est à l’aune de ses réponses, que la profession jugera la volonté de changement de la rue de Grenelle.