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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  jeudi 27 septembre 2012

Requalification STI/SII : le SE-Unsa obtient des garanties.

 

Le SE-Unsa avait écrit directement au ministre pour l’alerter sur la façon dont était menée l’opération de requalification des enseignants de STI   Lire la position et l’adresse au ministre.


Le SE-Unsa a obtenu des garanties d’un meilleur respect des collègues.

Dans une circulaire aux recteurs, le ministère apporte des précisions sur les droits des enseignants concernés.
La circulaire fait quelques rappels utiles qui répondent aux demandes du SE-Unsa :
* Ni l’affectation ni l’ancienneté de poste des enseignants n’ont à être modifiées. Le texte précise même que l’opération ne doit pas donner lieu à des « bouleversements » des services.
* Concernant la requalification elle-même, le ministère affiche une volonté de prendre en compte la gestion humaine du dossier :
- Ce sont bien les collègues qui choisissent leur option et personne d’autre. Ce choix s’effectue « au regard de leurs compétences et de leurs appétences. »
- Les situations individuelles devront être étudiées par les DRH des rectorats et les IPR.
-Les collègues bénéficieront d’un droit à une formation « en tant que de besoin » pour s’adapter au changement
-Le ministère s’engage à ouvrir la possibilité de changer d’option dans le courant de l’année prochaine. C’était une demande forte du SE-Unsa, pour éviter que la précipitation exigée cette année ne pénalise les collègues,

Cette circulaire est donc un point d’appui pour résister aux pratiques inacceptables que l’on a pu constater sur ce dossier. Les représentants académiques du SE-Unsa vont agir auprès des recteurs pour veiller à son application.
Dans l’immédiat, le délai supplémentaire de 11 jours donné aux recteurs pour faire remonter les choix d’option (26 octobre au lieu du 15 octobre) doit être mis à profit pour que les collègues puissent bénéficier d’une information plus complète. Le calendrier reste cependant contraint par la préparation du mouvement inter.

Le SE-Unsa reste mobilisé sur ce dossier et rencontrera très prochainement la nouvelle DGRH du ministère pour traiter en détail des questions concrètes que nous ont fait remonter nos collègues, notamment sur les conséquences de l’opération sur les mutations. A notre demande, ce sera aussi à l’ordre du jour du prochain CHSCT ministériel du 10 octobre.

L’employeur a la responsabilité de prendre les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Il est urgent d’appliquer ce principe fondamental dans les pratiques de gestion des ressources humaines du ministère !