Pour le SE-UNSA, l’évolution du lycée n’est pas l’affaire de quelques spécialistes. Il se félicite donc de l’initiative prise par l’Assemblée nationale qui s’est penchée sur cette question qui intéresse l’avenir de
Le SE-UNSA retrouve dans le rapport élaboré par la mission d’information parlementaire plusieurs de ses revendications : une nouvelle organisation de la classe de seconde, le concept d’enseignant-référent, et trois heures dégagées dans le service des enseignants pour l’accompagnement des élèves.
Il y retrouve également ses propositions sur la réduction du nombre d’heures de cours des élèves au profit d’autres formes de travail (y compris le travail personnel dans l’établissement) en lien avec la refonte des programmes et du baccalauréat.
Mais dans son rapport, Benoist Apparu reste au milieu du gué. En maintenant des voies générales et technologiques séparées, il n’ose toujours pas mettre un terme à la hiérarchie des formations. Il ne remet toujours pas en cause la logique élitiste du lycée français et ses effets pervers. Ce ne sont pas quelques stages pendant les vacances et une orientation réduite à de l’information qui y changeront quoi que ce soit !
Ce rapport a le mérite d’apporter une contribution importante dans un débat toujours complexe et sensible. Mais à quelques jours de la publication des « recommandations » de Richard Descoings, le SE-UNSA s’interroge : qui s’en saisira, et avec quels moyens ?
Paris, le 27 mai 2009
Christian Chevalier
Secrétaire Général